pouvoir de décision en Bretagne

En Bretagne, la question du pouvoir de décision est fondamentale.

de Yves BRUN
Publié le Dernière mise à jour le

Malheureusement toujours d’actualité.
La Bretagne ne retrouvera sa grandeur vraiment quand elle pourra librement décider de son destin.
Il y aura toujours une économie (l’échange est à la base de la vie comme une respiration) qu’il faut redessiner dans ce monde d’après qui vient (mais qui n’a pas fini de changer). La question du pouvoir de décision est fondamentale. Mais aussi celles des compétences au plus haut niveau, celle de la vision long terme pour notre population, celle de l’éthique des dirigeants politiques.

Je suis toujours convaincu qu’il y a toujours dans les organisations humaines le problème de la taille et ce qui se passe en ce moment montre l’incapacité des grands systèmes hiérarchisés et complexes de réagir dans l’urgence. Nos collectivités territoriales, assujetties financièrement, ont normalement plus de légitimité pour régler les problèmes du terrain.

La Bretagne est naturellement (géographiquement !) à la pointe (surtout la Basse Bretagne….) dans de nombreux domaines industriels. Dont les vers marins et les tests sérologiques par exemple. Une coordination industrielle pourra lui redonner sa brillance.
Travaillons sérieusement à cette construction ( sans s’éparpiller et se déchirer : notre faiblesse ?) dans ce nouveau paradigme qui vient.

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3 commentaires

Anne Merrien 4 novembre 2024 - 21h34

Laisser penser qu’on ne peut décider de rien, c’est ce à quoi s’emploient nos politiciens bretons, à propos de la Réunification (dont ils ne veulent pas). Tout serait la faute de l’Etat ! Comme si le Conseil départemental de la Loire-Atlantique ne pouvait pas demander à changer de région. Comme s’il ne pouvait pas faire voter sa population pour appuyer cette demande. Evidemment, si on ne demande pas, on ne risque pas d’obtenir. Il y a toute une comédie des vœux, y compris au Conseil régional B4, comme pour laisser entendre que l’Etat est sourd, alors qu’il suffit de faire une demande en bonne et due forme. Les vœux, c’est pour les communes, qui ne sont pas directement concernées par une telle réforme territoriale. Evidemment, lors des élections départementales en Loire-Atlantique, on se garde bien d’évoquer ce sujet : on préfère détourner l’attention sur les élections régionales PDL qui ont lieu en même temps, comme si les régions pouvaient exercer une tutelle sur les départements. Evidemment, lors des élections législatives, on n’aborde pas davantage le sujet, alors que les 37 députés de Bretagne pourraient demander à leurs collègues de réunifier la Bretagne. Certes, les Bretons ne peuvent pas réunifier la Bretagne sans passer par l’Assemblée nationale. Mais de là à ne rien tenter…
Pourquoi les Bretons continuent à élire des gens opposés à la Réunification ? Parce qu’il paraît que tout est la faute de l’Etat central et qu’on subit la situation sans pouvoir rien faire.

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nhu Bretagne nhu Brittany
NHU Bretagne 5 novembre 2024 - 9h24

Bonjour Anne et merci de ce commentaire qui devrait être adressé à tous les politiques exerçant en Bretagne

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Anne Merrien 5 novembre 2024 - 15h11

Il y a sans doute en Bretagne des élus favorables à la Réunification à titre personnel. Mais ils n’ont jamais creusé le sujet, préférant se fier à leurs amis politiques et à leur prêt-à-penser. Ainsi quasiment personne n’a protesté quand Grosvalet n’a pas inscrit la pétition dans l’ordre du jour (pourtant, les politiciens savent l’importance d’un ordre du jour). Ainsi la classe politique bretonne continue-t-elle de s’aligner sur le Conseil départemental de la Loire-Atlantique qui prétend que c’est à l’Etat d’organiser un référendum en Loire-Atlantique (comme si un référendum national était divisible). Seuls quelques macronistes, comme Le Drian, Burlot, Bachelier (qui représentaient alors l’Etat central mis en cause dans cette affaire) ont assuré que c’était au Conseil départemental que revenait l’organisation d’une consultation, mais on ne peut pas dire qu’ils aient beaucoup cherché à convaincre.

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