vivre décider et travailller en Bretagne

Vivre, décider et travailler en Bretagne

de Erwan LE GARLANTEZEC
Publié le Dernière mise à jour le

A quels sacrifices faut-il consentir pour vivre, décider et travailler en Bretagne ?

En Bretagne, les jeunes actifs, qui sont en emploi depuis moins de cinq ans, occupent des métiers moins qualifiés, alors que les jeunes y sont plus diplômés qu’en France. Ainsi, parmi les actifs bretons ayant moins de cinq années d’expérience, 18 % sont plus diplômés que la majorité des actifs exerçant le même métier en France.

La Bretagne, une terre d’excellence pour la formation.

Globalement, le niveau de formation des actifs Bretons est plus élevé qu’au niveau national. La part des peu diplômés (16 %) est moins importante qu’en France métropolitaine (20 %).
Les actifs Bretons sont plus fréquemment diplômés :

  • d’un CAP-BEP : 31 % contre 27 % en moyenne en France,
  • ou d’’un bac : 21 % contre 19 % en moyenne en France,
  • d’un diplôme de l’enseignement supérieur court : 18 % contre 17 % en moyenne en France.

La qualification de sa main-d’œuvre se concentre principalement sur les diplômes de niveau CAP-BEP et bac.
Avec le temps, en Bretagne, le niveau de formation a progressé du CAP-BEP vers le bac (ouvriers de la réparation automobile, coiffeurs), du bac vers le supérieur (employés de la comptabilité) et du supérieur court vers le supérieur long (infirmiers, sages-femmes).

La cartographie des emplois en Bretagne.

La Bretagne compte près de 1.300.000 actifs en emploi, soit 5 % des effectifs de la France métropolitaine. Sept métiers concentrent 25 % des emplois régionaux : enseignants, agents d’entretien, agriculteurs, employés administratifs de la fonction publique, conducteurs de véhicules, vendeurs et aides-soignants.
Quantitativement, certaines professions sont sur-représentées en Bretagne, par rapport à la moyenne Française. Il s’agit principalement des métiers liés aux secteurs de la pêche, de l’agriculture et de l’agroalimentaire. A contrario, d’autres professions sont moins présentes qu’au niveau national, comme les cadres administratifs, comptables et financiers.

En lien avec la structure économique bretonne, certaines spécificités apparaissent. La part des actifs diplômés des filières de formation de l’agriculture est ainsi deux fois plus importante qu’au niveau national. De même, davantage de personnes sont formées en Bretagne sur les spécialités de l’agroalimentaire, l’alimentation, la cuisine, le génie civil, la construction en bois ou la gestion.

Une partie d’une classe d’âge active sacrifiée.

En Bretagne, les métiers exercés ne correspondent hélas pas toujours au niveau d’études et à la spécialité de formation suivie.
Au regard de la situation sur le marché du travail et de la structure des emplois, l’élévation du niveau de diplôme par rapport à la qualification des postes engendre ainsi fréquemment des situations de déclassement matériel, social et financier.

Sources : INSEE

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