Dont on peut constater les conséquences en Bretagne même. L’élévation du niveau de la mer se constate, évidemment, en Bretagne. Quand un pays possède quelques 2700 kilomètres de côtes maritimes, il ne peut en être autrement.
Les Irlandais sont déjà en avance dans l’agriculture biologique.
Sommaire
Les Irlandais à la pointe en énergies et en environnement.
Thomas PRINGLE est député irlandais du mouvement Independents 4 Change et siège au Dáil Éireann (qui se traduit en langue française par Assemblée d’Irlande … cela ne vous rappelle rien ?).
Et il vient de proposer une loi destinée à exclure totalement le pétrole et le charbon des investissements publics de la république d’Irlande. L’Assemblée d’Irlande va exclure des quelques huit milliards d’euros d’investissement publics nationaux ces deux sources d’énergie. Par quatre vingt dix voix pour et cinquante-trois contre.
Alors que les États Unis prennent le chemin inverse.
Et quand la Chine pollue à tour de bras avec charbon et pétrole.
« Nous ne pouvons accepter un tel comportement alors que des millions de personnes dans le besoin, au sein de pays sous-développés, subissent l’impact du changement climatique en étant confrontés à la famine, à l’émigration de masse et à des troubles civils« .
L’Irlande, premier pays à éliminer les énergies non renouvelables financées par de l’argent public. Quel exemple !
Face aux monstres américain et chinois, l’Irlande est un nain.
Mais au final, n’est ce pas l’Irlande le véritable « grand » pays ?
Mais Thomas PRINGLE et l’Assemblée d’Irlande croient dans la portée internationale symbolique de la mesure. La loi devrait être adoptée vers l’automne. Les investissements en cours pour ces énergies sales et toxiques seront alors mis en vente.
« Le principe d’un financement éthique est un symbole adressé aux entreprises internationales, pour leur dire que leur manipulation permanente de la science environnementale et leur refus du changement climatique ainsi que leur lobbying controversé auprès des politiciens du monde entier ne sont plus tolérés« .
D’après Thomas PRINGLE, l’enjeu environnemental de cette mesure tout à fait exceptionnelle va bien au-delà du « tigre celtique ».Et nous, en Bretagne, que faisons-nous ?