The Celtic Revolution Peter Berresford Ellis

The Celtic Revolution, Peter Berresford Ellis

de NHU Bretagne

Nous vous proposons un extrait original de cet ouvrage The Celtic Revolution, de Peter Berreford Ellis, consacré à la définition des deux nationalismes.

« We have to understand clearly that there are two types of nationalism.

There is the nationalists who believes in his country, right or wrong ; who believes that his nationality is superior to all others ; who tries to impose his language and culture on other people, stamping out other nation’s nationality and, in the case of the Celtic countries, incorporating them as uniform units in a big state. Such a nationalist is, of course, an imperialist and is essentially racist.

Then, in reaction to imperialist nationalism, we have the second type of nationalist who strives to prevent his people’s language and culture from being destroyed ; who tries to prevent his people from being economically exploited by the imperialist ; and who strives to return his national community to a position of political independence. »

Traduction en langue française de The Celtic Revolution, Peter Berresford Ellis

« Il faut bien comprendre qu’il existe deux types de nationalisme.

Il y a les nationalistes qui croient en leur pays, à tort ou à raison ; qui croient que leur nationalité est supérieure à toutes les autres ; qui tentent d’imposer leur langue et leur culture aux autres peuples, en éliminant la nationalité des autres nations et, dans le cas des pays celtiques, en les incorporant comme unités uniformes dans un grand État. Un tel nationaliste est bien entendu un impérialiste et est fondamentalement raciste.

Ensuite, en réaction au nationalisme impérialiste, nous avons le deuxième type de nationaliste, qui s’efforce d’empêcher la destruction de la langue et de la culture de son peuple ; qui essaie d’empêcher son peuple d’être exploité économiquement par l’impérialiste ; et qui s’efforce de ramener sa communauté nationale à une position d’indépendance politique. »

The Celtic Revolution, Peter Berresford Ellis,1985.

Trugarez Alan

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4 commentaires

Anne Merrien 11 février 2025 - 14h33

La Bretagne a été un Etat, mais pas un Etat-nation. Les Etats-nations font dans l’identitaire : la république française a forcé ses citoyens à parler français. La Bretagne, mi-celtique mi-romane, n’a pas d’unité culturelle : elle n’en a jamais eu, surtout depuis le rattachement des évêchés de Rennes et de Nantes (qui ne correspondaient pas alors aux départements 35 et 44), donc la Bretagne ne peut être un Etat-nation.
La demande de Réunification n’est donc pas une revendication identitaire du point de vue culturel, seulement du point de vue géographique. Même si les Bretons ignorent tout de leur Histoire, ils connaissent encore un peu leur Géographie. Malheureusement, la pétition des 100 000 semble avoir été détournée de son objet, pour appuyer des demandes culturelles, plus celtiques que romanes.

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Jacques derouet 12 février 2025 - 19h33

Nantais, membre de Bretagne Réunie depuis le départ B5 / CUAB, ayant appris le breton par correspondance, ayant toujours dit que le breton était la langue de tous les Bretons qui le voulaient
qu’ils soient du Haut ou du Bas Pays je vous rejoins cependant sur un point ne pas tenir compte du Pays Gallo et des Marches et vouloir établir un même bilinguisme sur l’ensemble du territoire breton est une erreur et une faute. J’ai d’ailleurs fait remarquer à l’un des président actuel de BR qu’il n’avait pas à bretonniser de son seul gré le nom de sa commune située dans les Marches dites « avantagères » au Sud Loire. Autant je suis pour la pose de panneaux bilingues ou trilingues pour toutes les villes importantes de Haute-Bretagne, autant vouloir imposer, plus ou moins, un nom breton pur beurre à une petite commune au nom parfaitement roman me révolte. La direction de Bretagne Réunie doit reconnaître la diversité culturelle de notre pays et lutter pour son unité et en aucun cas vouloir se substituer à un énième parti nationaliste….A mon avis c’est d’ailleurs contre productif !

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Anne Merrien 12 février 2025 - 20h43

Au lieu de bretonniser des noms de lieux romans, il vaudrait mieux mettre en valeur les toponymes de langue bretonne : il y en a des centaines et des centaines en Loire-Atlantique. Et ce sont rarement des noms de communes.

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Anne Merrien 13 février 2025 - 9h19

Ce qui est malheureux, ce n’est pas qu’il y ait des demandes culturelles celtiques en Loire-Atlantique. Ce qui est malheureux, c’est que ces demandes s’appuient sur la pétition des 100 000 (ou plutôt sur sa perdition). J’ai fait signer des pétitionnaires et je suis gênée vis à vis d’eux : ils peuvent estimer que leur signature a été utilisée pour un autre objet que la pétition. Il ne faut pas croire que promouvoir la culture celtique en Loire-Atlantique, cela fasse avancer la cause de la Réunification.

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