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La Vallée des Saints est en Bretagne et cela semble déranger.
Jean Marc HUITOREL serait critique d’art. Il vit à Rennes en Bretagne orientale, mais c’est à un média parisianiste qu’il a donné à publier sa diatribe. Il s’agit d’un concentré de frustration, de rancœur et de brittophobie.
Brûlot dont le titre est un essai de jeu de mots : « Bretagne : ces saints que l’on ne saurait voir« . Lol, mdr …
Les mots et expressions que certains ignorants craignent, sont de suite mis en pâture : « revendication identitaire« , « chrétien« , « passé mythifié« , « irrédentisme breton« , « nationalisme« , etc …
Pour ce critique qui critique, la Vallée des Saints n’est pas saine.
La Vallée des Saints serait irresponsable parce que ne respectant pas la préservation de la zone archéologique avoisinante. Par exemple.
Les statues sont qualifiées de « pseudo-médiévales, pseudo exotiques …« .
Le pseudo-critique devient même maçon et spécialiste de l’aménagement, critiquant l’insuffisance supposée de l’implantation en profondeur en terre des statues. Également la très mauvaise répartition de ces statues sur l’ensemble du terrain.
Il s’offusque aussi que la Vallée des Saints ait le projet de créer une école de sculpture monumentale, qui sera la première en Europe. Une école de sculpture, une première en Europe, et ce ne sera pas à Paris ?
Élitisme de Paris contre réalisation populaire bretonne.
Nos statues de la Vallée des Saints seraient kitsch, de banales copies en granit pâte. Pour paraître un tantinet plus artiste et parisien, le « critique d’art » cite évidemment deux ou trois noms que seul son cercle très fermé connaît : Clement Greenberg, Umberto Eco et Keff Koons.
Nous sommes désolés, Jean Marc, mais en Bretagne très peu de personnes connaissent ces inconnus.
La commune de Karnoed a été choisi pour implanter Traoñienn ar Sent parce qu’elle était « la plus petite, le plus centrale et la plus pauvre« . On est très loin de votre parisianisme identitaire.
Nous préférons nos « inconnus », les nôtres
Nos « inconnus » à nous se nomment Philippe ABJEAN, Sébastien MINGUY, Institut de Lokarn, et bien d’autres dont les Sculpteurs que nous tenons à citer ici : Jacques DUMAS, Inès FERREIRA, Vivien GAMBA, Goulven JAOUEN, Christophe ANTOINE, Christophe LE BAQUER, Norbert LE GALL, Patrice LE GUEN, , Philippe LEOST, Olivier LÉVÊQUE, Bruno PANAS, Fabrice LENTZ, Cyril POULIQUEN, Didier HARDELLET, David PUECH, Seenu SHANMUGAM, Xavier TANGUY …
Ces personnes ne sont pas toutes « chrétiennes« . Elles ne font pas preuve de « revendication identitaire » particulière, comme vous le dites.
Non, ce sont des passionnés qui pensent qu’il est possible de créer du beau ailleurs que dans votre « ville des lumières ».
Et la Bretagne leur est reconnaissante pour cela.
Le projet fou qui dérange.
Ainsi, la Bretagne imagine, par elle-même, sans demander l’autorisation à Paris, des projets d’envergure. Qui de plus, fonctionnent à merveille. Et sans argent public direct. Vous faites remarquer, à juste titre, qu’il s’agit de mécénat à la Vallée des Saints. Une statue coûte environ quinze mille euros et le mécène peut en déduire la moitié de son imposition. Ce qui revient en effet au final à utiliser de l’argent public. A Paris, une telle statue coûterait sans doute le double ou le triple, avec tous les … à-côtés !
Mais dites-moi, à propos d’argent public.
Le média Libération, qui préfère se faire appeler Libé, pour paraître plus in, n’est-ce pas lui qui s’est gavé de 6 376 144 € de subvention d’argent public en 2016 ? Soit environ 17% du montant de son chiffre d’affaires de cette même année. Autrement dit, ce média parisianiste disparaitrait sans aucun doute sans cet argent public représentant l’équivalent de 425 statues de la Vallée des Saints.
Alors personnellement, le Breton que je suis préfère, et de loin, financer par ses impôts la Vallée des Saints en Bretagne que Libération dans un pays de l’est.
#CroirePlusEnNous
N’en déplaise aux chafouins et aux adeptes du vieux monde, la culture se doit avant tout d’être populaire. Y compris, et de plus en plus, dans son implantation géographique.
La Fondation Hélène et Édouard Leclerc nous propose chaque année des expositions d’artistes internationaux à Landerneau, entre New York et Tokyo. Les plus grands festivals de musiques d’Europe sont en Bretagne. Depuis sa création, plus d’un million de visiteurs sont venus à la Vallée des Saints pour admirer l’admirable travail des Sculpteurs.
Toutes ces réalisations sont populaires, au sens le plus noble du terme. Et c’est sans doute cela que vous ne comprenez pas.
Et je doute que vous puissiez le comprendre un jour.
6 commentaires
Bonjour,
Je viens ici en tant que simple « touriste » ayant séjourné en Bretagne il y a quelques semaines, et ayant fait le détour depuis Le Guilvinec, pour venir voir la Vallée des Saints.
Bien m’en a pris, car ce lieu est magnifique et j’ai passé un excellent moment à admirer toutes ces créations.
Je préfère et de loin venir contempler la Vallée des Saints que de lire Libé.. et si mes impôts marseillais pouvaient servir à financer ce lieu plutôt qu’un stade de foot j’en serais encore plus heureux, (mais bon ici il ne faut rien dire, d’autant que le chouchou des médias parisiens et accessoirement Président est fan de l’OM…)
Longue vie à la Vallée des Saints et au prochain passage en Bretagne je ferai encore un détour par ce lieu magique.
Bonsoir Claude, et un grand merci pour ce beau commentaire. Vous serez toujours le bienvenu en Bretagne. Cordialement / A galon.
Très bien cet article, sauf que Umberto Eco n’est pas un inconnu (Le nom de la Rose). C’est, c’était un homme passionnant et qui justement ne dédaignait pas la culture populaire, lui ! Admirateur de James Bond (pas les films mais les livres) et de Tolkien, il n’aurait certainement pas critiqué la Vallée des saints. D’ailleurs il n’a jamais été de ceux qui critiquent pour critiquer et ne savent voir que du négatif. Quant à Koons, c’est celui qui a exposé avec humour ses homards, très kitsch, dans le palais du hyperkitsch : Versailles, où tant de meubles ne sont que des façades. Il est triste que la critique en général ne sache que dégoûter les gens, au lieu de les informer. Pourtant le contraire est possible : il a existé un critique, hélas j’ai mangé son nom, qui trouvait toujours une partie de positif dans les oeuvres qu’il commentait. Seule exception « le Génie du Compotier », artiste très « tendance » à l’époque et totalement oublié aujourd’hui et qui n’avait pas trouvé grace à ses yeux.
Bon il faut tout de même savoir que tant qu’il n’y a ni sexe, ni merde, ni sang dans une oeuvre, elle ne peut apparaître que ringarde aux yeux des prétentieux qui se prennent pour l’élite alors que tout le monde se fiche de leur opinion comme de sa première chemise. Sauf les autres prétentieux.
Bonsoir Chantal, et merci de votre intéressant commentaire. Oui, bien sûr Umberto ECO est un peu connu, grâce à son roman de 1980 mis ensuite au grand écran. Mais si on réalise un micro-trottoir, combien de personnes sauront qui il est ? Vers 20/30% sauront l’existence de ce superbe film, mais vers 2/10% sauront faire le rapport avec Umberto ECO. C’est en cela que nous voulons dire qu’ils sont des « inconnus ». Autant d’ailleurs que ceux qui sont cités dans l’article à propos de la Vallée des Saints. Mais eux, ce sont les nôtres !! 🙂 Bonne fin de journée. Cordialement / A galon. La Rédaction
Un agent breton de l’art dit contemporain agresse sauvagement la « Vallée des Mille Saints »
https://levadrouilleururbain.wordpress.com/2018/08/06/un-agent-breton-de-lart-dit-contemporain-agresse-sauvagement-la-vallee-des-mille-saints-par-nicole-esterolle-billet-dhumeur/
Le fameux barde critique d’art breton, Jean-Marc Huitorel, curator régional et international, chantre des plus belles inepties d’art contemporain en notre belle Armorique, jette une fatwa sur les sculptures de la « Vallée des mille Saints » en Bretagne , par un article vengeur paru dans Libé, organe officiel de la bien –pensance gaucho-duchampiste, car il y voit « une subtile escroquerie qui confond art et idéologie, tourisme et culture. »
D’habitude, c’est plutôt la fachosphère des néo-réacs de gauche comme moi, des cathos intégristes, des populistes pétainistes, etc…qui hurlent quand les agents de la duchamposphère profanent chapelles et églises avec des tas de casseroles, ou trempent le christ dans de la pisse, etc…Bref : exécutent ce qui fait la routine de leurs délirantes activités installationnistes et performatoires…Ce retournement dans l’anathème indiquerait-il que l’alliance objective fachosphère – duchamposphère se retourne sur elle-même ?
Qui qu’il en soit, je trouve que notre Assurancetourix de la critique d’art bretonnante, manque pas mal de vergogne quand il ose affirmer que ces sculptures (certes un peu pâteuses formellement) sont une « subtile escroquerie confondant art et idéologie, tourisme et culture »…
Il ne manque pas d’air, en effet, lui, l’ardent défenseur d’un art qui n’est justement que le pur produit de l’idéologie esthétique d’ Etat ..D’un art qui squatte et parasite effrontément les lieux patrimoniaux pour mieux comptabiliser dans son public le touriste passant pas là…
Il ne manque pas d’aplomb, cet admirateur de Lavier et de sa Ferrari cabossée à 15 millions euros, quand il trouve excessif le coût de 15 000 € pour chacune des 100 sculptures de la Vallée des Saints..et quand il sait qu’ainsi , le prix total de 100 Saints est exactement le dixième de celui de la satanée bagnole concassée de son ami Pinault, …Mais, suis-je bête, peut-être préfèrerait-il qu’au lieu des 100 sculptures ringardes selon lui, on place les tulipes de Koons, qui cherchent toujours un lieu d’accueil au grand air…
Il est sérieusement culotté, quand il proteste contre le fait que la moitié de ces 15000 euros par statue sera payée par le contribuable, alors que lui-même et ses centaines homologues curators-profs-critiques ainsi que le type d’’art qu’ils soutiennent, n’auraient aucune existence sans cet argent du contribuable.( je vous joins le lien vers ce texte paru sur libération.fr, où vous trouverez cette protestation d’un culot inoui, mais aussi tous les éléments récurrents de langage et de pensée en usage dans les réseaux de la consanguinité duchamposhérique… http://www.liberation.fr/debats/2018/08/04/bretagne-ces-saints-que-l-on-ne-saurait-voir_1670664
Il atteint enfin les limites du ridicule dans l’impudence, notre barde conceptualo-discursif armoricain, bouffeur de curés, de cathos intégristes et de grenouilles de bénitier, quand on sait qu’il est l’hagiographe officiel du petit émergent postural Régis Perray, balayeur-astiqueur compulsionnel (il avait obtenu les félicitations du Jury pour son diplôme de fin d’Ecole des Beaux-Arts de Nantes, pour avoir nettoyer les escaliers d’entrée de la dite école )…et quand on lit que notre barde voit une dimension mystique dans cette obsession du balayage…Voici le lien vers ce texte hallucinant du professeur Huitorel, qui préfère l’esthétique de son jeune « technicien de surface » à celle des mille Saints Bretons
http://www.regisperray.eu/textes/JM_huitorel.php
[…] Accusant la régionalisation d’être à l’origine de tous leurs maux. Ou encore le quotidien Libé qui accusait le fédéralisme allemand d’être un propagateur du […]