C’est à Alain PEYREFITTE, diplomate, homme politique et écrivain français mort en 1999 que nous devons cette phrase célèbre et déjà écrite par un certain Napoléon : Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera.
En s’éveillant, la Bretagne ne fait trembler (presque) personne.
Sommaire
Quand la Chine et la Bretagne renforcent leurs échanges commerciaux
La Chine est aujourd’hui le pays où les besoins de la population, tous les besoins, sont les plus gigantesques sur notre planète. Comme l’avait prédit Alain PEYREFITTE, la Chine s’est éveillée. Et la Bretagne doit proposer ses savoir-faire et ses innombrables richesses au pays le plus peuplé de notre planète. Sans aucun état d’âme.
Cela peut vous paraître très ambitieux et très prétentieux de penser qu’un petit territoire de la taille de Taïwan (la petite Chine) et de seulement 4,9 millions habitants ait des ressources à proposer au géant chinois. Quand nos 4,9 millions habitants ne représentent là-bas que la population d’une « petite » ville.
Notre modèle de pensée nous permet d’accepter que la grande Chine puisse investir en petite Bretagne, mais pas ou moins l’inverse.
La Chine a tout simplement besoin de tout. Et son territoire, aussi vaste soit-il, ne permet pas de produire les volumes nécessaires à une population aussi importante. Ni en quantité ni en qualité. La population chinoise croît très vite. Et chaque année, c’est pratiquement l’équivalent de dix fois la population de la Bretagne toute entière qui atteint un niveau de vie comparable au nôtre. Ces millions de chinois, plus aisés, veulent profiter de leur nouveau revenu pour s’offrir les mêmes facilités que nous. Et la Bretagne a là un fabuleux gisement de développement international.
La Bretagne a depuis la nuit des temps été tournée vers l’extérieur, vers l’étranger. Quand un petit pays ne peut pas rester centré sur lui-même, il doit, pour vivre, se tourner vers le reste du monde. Nous avons donc une certaine facilité naturelle à aller vers les autres.
Croire plus en nous
La Bretagne est riche et les Bretonnes et les Bretons doivent croire plus en eux.
Nous avons les capacités, par nous-mêmes, sans demander d’autorisation à qui que ce soit, de maîtriser nos développements. Et pas seulement économiques d’ailleurs.
Des industriels chinois sont déjà en Bretagne, dans le Kreiz Breizh, pour installer l’usine de production de poudre de lait la plus importante du monde. Cette fois ce sont des Bretons qui vont en Chine. Pour installer une usine d’alimentation pour le bétail.
Tralalaleno, tralalaleno !!
Vous connaissez sans doute le « cocorico » français pour crier sa fierté de réussite. Nous proposons la version bretonne : tralalaleno !
Nouveau hashtag sur Twitter #tralalaleno. A utiliser sans modération pour dire au monde que vous êtes fier/fière de telle ou telle réussite de la Bretagne
Le savoir-faire breton exporté en Chine
Alain GLON est un grand capitaine d’industrie breton. Il est l’ancien patron du groupe Glon de production d’aliments pour bétail. Ce petit Breton qui a racheté plus tard le géant américain Sanders. Et qui connaît bien l’Asie depuis longtemps. Il vient de créer en Chine, dans le Shandong plus précisément (territoire chinois jumelé à la Bretagne), une alliance avec la société chinoise Heli et l’Université de Weifang.
Eulifeed est le nom de cette nouvelle entité à capital breton majoritaire. Via AGH Alain Glon Holding avec un investissement de six millions d’euros pour une usine de production et de commercialisation de quelques 70000 tonnes d’aliments pour le bétail. Cette unité sera aussi le centre de formation des étudiants de l’Université de Weifang, qui forme déjà près de trois mille vétérinaires par an.
Car la volonté des autorités chinoises est de maîtriser progressivement, grâce au savoir faire breton, la production d’une alimentation plus saine pour l’alimentation des troupeaux de bovins. Afin de préserver la santé des consommateurs chinois pour le lait et la viande. Car de récents scandales alimentaires en Chine ont mis en avant l’impérieuse nécessité de la sécurité alimentaire à tous les niveaux. De la production à la consommation.
La Bretagne est une acteur international majeur en ce domaine. Et le savoir faire breton est reconnu jusqu’en Chine de ce point de vue. Il paraît donc assez logique que nos deux pays mettent de plus en plus en place des relations économiques fortes. Et l’avenir assez proche va nous en donner encore d’autres occasions. Selon quelques informations dont nous disposons déjà.
L’expertise et le savoir faire breton sont une réalité en bien des domaines. Et nous devons croire plus en nous pour exporter à travers le monde toutes nos capacités.