Si pour certains, la terre finit en Penn ar Bed. Pour d’autres, de plus en plus nombreux, il est évident que bientôt le soleil se lèvera en Kreiz Breizh …
Sommaire
Rêve ou réalité ?
En effet quand la Chine investit cent soixante millions d’euros en Centre-Bretagne, la question que l’on se pose est : est-ce que le renouveau de l’agro-alimentaire est le début du grand bond en avant pour une coopération sino-bretonne. Voire la reconnaissance par la deuxième puissance économique mondiale d’un savoir-faire qualitatif acquis depuis des décennies par des paysans discrets, travailleurs et pugnaces.
Seraient-ce les prémices d’un avenir radieux pour une terre bretonne peuplée de femmes et d’hommes besogneux et créatifs ?
Dans une région où l’agriculture et l’agro-alimentaire pèsent un tiers des emplois, la récente coopération sino-bretonne est-elle le début d’une renaissance économique ?
Aujourd’hui les faits sont là
A savoir la construction de la plus grande et plus moderne usine de poudre de lait au monde, selon le Président de Synutra, Monsieur Liang Zhang. Dans un contexte particulièrement morose de notre beau pays, le Centre-Bretagne fait preuve d’une vitalité exemplaire.
Deux ans de travaux pour cette usine géante. Quelques 250 emplois directs et près de 800 producteurs laitiers du centre Bretagne. Pour une production de 300 000 tonnes de lait en poudre et 30000 tonnes de lactosérum.
Les Chinois ont impérieusement besoin de lait en poudre pour leur démographie galopante. En particulier de lait en poudre de qualité. Surtout après les derniers scandales de lait frelaté ayant causé la mort de nombreux nourrissons. Les autorités chinoises sont très pragmatiques.
Sur une carte du monde, quels sont les territoires qui peuvent offrir le plus de terres rares, le plus de bois d’ouvrage. Également le plus d’opportunités portuaires pour leurs activités d’import export … Et la production de lait de qualité.
Deux pays sont repérés sur la carte par les chinois.
La Nouvelle Zélande et la Bretagne.
Pays qui ont en commun plusieurs similitudes. Une population très proche avec 4,5 millions néo-zélandais et 4,6 millions bretons. Sur des territoires très océaniques, très arrosés, et très verts. Cette herbe bien verte et nourrissante présente cependant trop souvent une faiblesse en Nouvelle Zélande. En effet des périodes de relative sécheresse entraîne une qualité inégale des pâturages. Contrairement à la Bretagne.
La qualité de notre humidité et de nos sols ont finalement convaincu les autorités chinoises de préférer la Bretagne à la Nouvelle Zélande pour leur plus grand investissement laitier jamais réalisé.
D’autres investissements chinois importants vont suivre dès 2017 en Bretagne. Et notre richesse maritime, en algues tout particulièrement, ne devrait pas les laisser insensibles. Quoi de plus naturel finalement entre le premier champ d’algue d’Europe et l’un des plus importants consommateurs d’algues au monde.
La Bretagne a énormément d’atouts et on a presque l’impression que Pékin à 8500 kilomètres de la Bretagne le sait mieux que Paris à 500 kilomètres.
Merci à www.pariarevolution.com pour l’illustration, à Fly HD pour la vidéo et à Momo qui se reconnaîtra.
1 commentaire
Cela n’a pas fait long feu .Un exemple de la stupidité humaine et dire que l’on a un marché anglais solvable à nos portes et correspondant bien mieux au potentiel des 35000 km carrés de la Bretagne qui n’a pas vocation à nourrir la planète ,même en multipliant le super productivisme qui conduit à l’impasse environnementale