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L’apiculture en Bretagne, une déjà longue histoire …
En Bretagne, du sud Loire à nos côtes nord, on recense environs 65000 ruches. Pour près de 5500 apiculteurs dont seulement une bonne centaine en font leur seule activité professionnelle. Les autres pratiquent l’apiculture comme une activité complémentaire.
Voire de loisir ou de passion.
L’Union Européenne est le deuxième producteur de miel au monde avec ses quelques 194000 tonnes. Juste derrière la Chine et ses 300000 tonnes. Mais devant l’Argentine qui produit environ 80000 tonnes de miel par an. Au sein de l’Union, le trio de tête est l’Espagne, l’Allemagne et la Hongrie. Cette Union Européenne est le premier importateur de miel au monde, venant surtout d’Argentine.
Pour mieux comprendre la situation économique du miel en Europe, il faut enfin savoir que ce sont l’Allemagne et l’Angleterre qui importent près de 70% du miel importé par toute l’Union Européenne.
Production en déclin.
La production de miel dans pratiquement toute l’Europe est en chute libre depuis environ une vingtaine d’années. Et la Bretagne n’a pas dérogé à cette situation, avec une production au plus bas de seulement quelques 700 tonnes en 2014. En 2015, nous assistons à un très net regain de production de miel en Bretagne, sur l’ensemble des cinq départements, pour atteindre pratiquement le double.
Mais l’apiculture bretonne n’est pas sauvée pour autant.
L’abeille, une passion qui pique
Cette production de miel en chute constante depuis des années, s’expliquent par plusieurs facteurs. Facteurs que l’on retrouve d’ailleurs à peu près partout en Europe, sauf sur quelques îles. Le taux moyen européen de sur-mortalité des abeilles est estimé vers 10% annuellement. Mais dans certains pays, on peut atteindre 35% comme en Italie.
Trois des raisons essentielles.
• La raison principale est la sur-mortalité des abeilles due essentiellement à l’usage inconsidéré de pesticides et autres insecticides. Dont les néonicotinoïdes (comme le trop fameux RoundUp de Monsanto) qui endommagent le système d’orientation de nos chères abeilles. Ainsi les empêchant tout simplement de revenir à leur ruche. Quand on sait que OSMOBIO, société du nord de la Bretagne, produit un concurrent totalement bio à ce poison, mais n’arrive toujours pas à obtenir son entrée sur le marché … !
Les néonicotinoïdes en Bretagne
• L’apiculture bretonne souffre d’une autre raison, plus récente. C’est l’arrivée du Frelon asiatique, qui cause des ravages dans les ruches en attaquant et stressant les abeilles.
• Le réchauffement climatique n’est pas non plus étranger à cette raréfaction du miel, en desséchant parfois prématurément les fleurs, en décalant les saisons et donc les floraisons, privant ainsi les abeilles de nourriture. Les reines voient leur durée d’activité plus souvent limitées à trois années, contre plutôt cinq auparavant.
La distribution du miel.
La vente de miel, en Bretagne comme ailleurs, se pratique surtout en circuit-court de distribution, par les Exploitants apiculteurs eux-mêmes en général. Mais il existe en Allemagne et dans le sud de l’Europe quelques importantes coopératives de négoce, fabricant pour la grande distribution. Ce sont les Grecs et les Autrichiens qui consomment le plus de miel avec près de 1,7 kilo par habitant et par an.
Nous, Bretons, n’en consommons qu’environ 800 grammes en moyenne. On en boit aussi un peu, sous forme de notre traditionnel chouchenn.
Et si la Bretagne sauvait l’Europe de l’extinction des abeilles ?
Il existe à Ouessant une abeille encore « pure », l’Abeille Noire d’Ouessant, qui est restée saine grâce à son isolement insulaire. Il s’agit d’une abeille commune par ailleurs, Apis mellifera mellifera, mais qui sur notre île de début du monde, s’est forgée une race à part et ne présente aucune trace de maladie ni de contamination. Kevredigezh Gwenan Du Breizh (Association de l’Abeille Noire de Bretagne) gère les quelques 150 ruches présentes sur l’île en fournissant un miel d’exception.
Cette abeille est une des rares abeilles européennes encore totalement préservée, et est très étudiée et convoitée.
L’abeille est l’insecte pollinisateur par essence, et toutes les plantes ont le besoin vital d’être pollinisées pour ne pas disparaître à jamais.
La protection des abeilles doit impérativement et rapidement être considérée, en Bretagne comme sur la terre entière, comme une priorité absolue. L’avenir même du genre humain en dépend.
“La vie est une fleur. L’amour en est le miel.” – Victor HUGO
Source : cari.b
1 commentaire
une solution développée un peu loin et relayée dans une presse amie. La bas aussi les abeilles ont souffert.
irish examiner
Breaking News»world
Special glucose paper could help protect and energise bee population
Monday, June 04, 2018 – 02:03 PM
An innovative product, Bee Saving Paper, has launched to help protect and energise declining bee populations.
Bee Saving Paper is a biodegradable material that works like an energy drink for bees to help them fly further and reduce exhaustion.
The paper contains a form of energy-rich glucose that does not make it sticky. Just 0.5kg of the paper is enough to feed several thousand bees.
(Filip Żołyński/Bee Saving Paper)
What the bee leaves behind once it is revived and carries on its flight is a seed from the Lacy Phacelia flower. This will grow and flower, benefiting the next season of bees.
Bee Saving Paper is covered with water-based UV paint with a circle pattern visible only to bees that attracts them as a meadow would.
(Filip Żołyński/Bee Saving Paper)
The project has been launched by Saatchi & Saatchi IS Warsaw and City Bees, an organisation that encourages a passion for bees in urban communities.
Tomasz Bujok and Anna Gadecka, senior creatives on the project, said: “We’ve managed to develop and produce what is probably the first paper nature would not only like you to use, but maybe even to drop.
“Currently, we are focusing on seeking partners who, just like us, care about the future of bees. We know our innovation won’t solve the worldwide problem of the declining bee population by itself, but we hope we’ll at least make people realise how important bees are to us.”
Bee Saving Paper has already passed a successful field test for a bee keeper who lost over 95% of his hives.
Bees and other pollinating insects are thought to be responsible for keeping 90% of all wild plants in existence, however bee numbers worldwide are declining due to urban development.
– Press Association