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En vingt ans, vous nous avez pris le double de pognon.
Pognon, où es-tu ?
En 1997 le montant des impôts et taxes payés par les ménages de l’Hexagone et perçus par l’État central était de 220,1 milliards d’euros.
Vingt ans plus tard, en 2017, ce montant global est de 441,9 milliards d’euros.
C’est plus du double !
Pendant la même période la population de l’Hexagone est passé de 60 millions d’habitants à 67 millions. Soit une hausse de +12% (seulement) en arrondissant.
Les chiffres sont éloquents, et tout(e) Citoyen(ne) les comprend.
Alors, en 1997, notre vie quotidienne était-elle pire que celle d’aujourd’hui ? Car il y avait des services publics dans toutes les villes, même moyennes, même petites. Et cela fonctionnait correctement avec 220 milliards d’euros.
Aujourd’hui, ces services publics ferment de partout. Avec 443 milliards d’euros.
Oui, bien sûr la population a augmenté en vingt ans : en effet, de +12%.
+101% de hausse d’imposition pour +12% d’augmentation de la population. Ces sept millions d’habitants coûteraient-ils autant (et même un peu plus) que les 60 millions de 1997 ?
Sur la même base que 1997, 12% de population supplémentaires amèneraient à 246 milliards d’impôts et de taxes.
D’autres raisons ?
L’inflation est d’environ 30% durant cette période. Mais même avec cette inflation on est encore très loin du compte. D’une part de moins en moins d’actifs. D’autre part, de plus en plus de retraités et de personnes sans emploi. Mais même en ajoutant toutes ces autres explications, et sous réserve que nos Lecteurs ne nous en signalent pas d’autres qui changeraient fondamentalement la donne, il manque une centaine de milliards.
Mais où est passé notre pognon ?
Redescendre sur terre, vite !
En fait l’État central pléthorique vit comme l’ancienne URSS : au-dessus de nos moyens. Un véritable mille-feuilles administratif devenu trop gros, trop gras, et qui nécessite chaque jour des fortunes. Également, une dépense publique astronomique et une dette abyssale.
Une étude récente démontre l’existence de 1,8 million de faux comptes d’assurés sociaux dans l’Hexagone. Pour une fuite de près de 14 milliards d’euros annuels. L’État central est devenu une passoire. C’est devenu une usine à gaz tellement complexe qu’il est devenu impossible de bien la gérer.
Un nombril, Paris, ogre sans limite qui a toujours besoin de plus d’argent pour ses projets pharaoniques. Ainsi le Grand Paris est budgété à plus de cent milliards. Dont plus de trente quatre pour le seul nouveau métro. Alors que pour rappel, le budget de la région administrative Bretagne est d’un milliard pour quatre des cinq départements bretons.
Et ces montants ne sont que des prévisions. On vit dans un pays qui a pour bonne habitude d’exploser ses budgets prévisionnels.
Accordez des autonomies !
Le pognon des Breton(ne)s doit rester en Bretagne. Nous voulons retrouver nos services publics dans nos communes bretonnes. Ainsi que nos transports y compris ferroviaires. Nous ne voulons plus financer votre Grand Paris ou des investissements à Marseille. Nous voulons investir notre pognon chez nous, de Clisson à Fougères.
Sources : Insee et graphique Le Télégramme