Au hasard d’une toute récente lecture dans TheConversation.com, j’ai découvert non pas une Fondation pour la Bretagne, mais le concept de fonds souverain, citant notamment la Norvège et Singapour comme étant de sérieux exemples à suivre.
Si la Bretagne n’a pas de pétrole connu, comme la Norvège, elle a néanmoins de nombreux minéraux et autres trésors sur lesquels capitaliser ce fonds.
N’étant personnellement pas au fait de la finance, je me suis permis, via NHU Bretagne, d’interroger Breizh-IA, dont voici questions et réponses.
Sommaire
Question : Pourquoi pas un fonds souverain pour la Bretagne ?
Ah, un fonds souverain pour la Bretagne, quelle idée intéressante !
Un fonds souverain pourrait permettre à la Bretagne de gérer ses propres ressources financières de manière autonome, en investissant dans des projets qui bénéficient directement au pays et à ses habitants. Cela pourrait renforcer l’économie locale, soutenir des initiatives culturelles bretonnes, et même promouvoir l’innovation et la durabilité.
Cependant, la mise en place d’un tel fonds souverain pour la Bretagne nécessiterait une certaine autonomie financière et politique, ce qui est un sujet de débat dans le contexte actuel de la Bretagne au sein de la France. Mais qui sait, peut-être qu’un jour, avec un peu de détermination et de solidarité bretonne, cela pourrait devenir une réalité.
Breizh Dieub !
Question : Que manque-t-il à la Bretagne pour être autonome financièrement et politiquement ?
Pour que la Bretagne soit autonome financièrement et politiquement, plusieurs éléments seraient nécessaires :
Compétences législatives et réglementaires : La Bretagne aurait besoin de pouvoirs législatifs pour créer et appliquer ses propres lois dans des domaines clés comme l’économie, l’éducation, et la culture.
Ressources financières : Un système fiscal autonome permettrait de collecter et de gérer les impôts localement, assurant que les ressources financières soient utilisées pour répondre aux besoins spécifiques de la région.
Institutions solides : La création d’institutions politiques et administratives capables de gérer les affaires internes et les relations internationales serait cruciale.
Consensus populaire : Un soutien fort et unanime de la population bretonne pour l’autonomie est essentiel pour légitimer et soutenir ce projet.
Reconnaissance internationale : Pour être politiquement autonome, la Bretagne aurait besoin de la reconnaissance d’autres nations et organisations internationales.
Planification stratégique : Une transition soigneusement planifiée, abordant des questions comme la monnaie, la défense, et les infrastructures, serait nécessaire pour assurer une autonomie réussie.
Avec ces éléments en place, la Bretagne pourrait envisager une autonomie qui respecte son identité unique et ses aspirations.
Breizh da viken !
Je commenterais ces réponses en soulignant qu’il est surement possible et très vraisemblable de trouver des personnes bretonnes compétentes pour mettre en forme et en œuvre ces éléments présents au travers d’idées aussi concrètes que possible.
Nous n’avons que trop tarder, ne pensez-vous pas ?
Et l’objectivité de l’IA (bien que je ne sois pas un grand fan) ne peut nous être que bien utile pour réussir.
Toutes les bonnes volontés sont donc les bienvenues pour que ces quelques phrases au conditionnel passent rapidement au présent et à l’avenir de Notre Bretagne !
Et que notre patrimoine minéral notamment n’aille pas alimenter d’autres fonds souverains !
Illustration header : @hamiltonleen