Sommaire
Une Fondation Anne de Bretagne, par les Bretons, pour les Bretons
La première fois que j’ai contribué à NHU Bretagne a été un appel pour que je parle de mon idée, publiée depuis déjà avril 2024, concernant un Comité Olympique Breton. Ce que j’ai fait avec grand plaisir et surtout de partager des idées pour Notre Bretagne.
Puis j’ai continué à m’exprimer, ce que chacun d’entre vous peut faire. Plus nous exprimerons des idées, plus il y a de possibilités que certaines d’entre-elles aboutissent à notre objectif commun : ni rouge, ni blanc, seulement breton !
Les sujets abordés, toujours dans le sens d’une Bretagne libre de ses décisions, m’ont amené aujourd’hui à y trouver un point commun : l’argent, le nerf de la guerre et de notre capacité à nous gérer nous-mêmes.
Voici donc une nouvelle idée issue de mon humble cerveau. Idée peut-être inattendue, mais qui ne risque rien n’aura rien, n’est-ce pas ?
Les mécènes et sponsors éventuels sont difficiles à trouver et encore plus à convaincre, car certains accepteraient bien de s’engager, mais avec un bon retour sur investissement.
Alors, Bretons, soyons notre propre mécène ! Investissons dans la Bretagne !
Comment ?
Si ce n’est en créant une Institution pérenne qui suffira à nos besoins, sans avoir à quémander les mauvaises sangsues, dont je fais état lors de précédentes contributions.
La Fondation Anna Vreizh (ou tout autre nom) sera notre ministère à la fois des Finances, de la Culture, de l’Education, etc… et saura subsister aisément à nos priorités bretonnes, evel just
Oui, Alain, c’est bien beau ton idée, mais on le trouve où l’argent ?
Je vous réponds, sans utopie, ‘Dans nos poches, pardi !’ soyons Nous-Mêmes les financeurs, les mécènes, les sponsors de Notre Bretagne, sans passer par les tentacules de la pieuvre d’à-côté.
Imaginons que chacun d’entre-nous participe à hauteur de 365 €uros par an (soit 1€ par jour) pour notre Bretagne à raison de 4 millions de Bretons, cela ne fait pas moins d’un budget annuel de 1 460 millions d’€uros. Je vous laisse imaginer les possibilités d’investissement culturel, sportif, … voire social à l’occasion.
Oui, mais 365 €uros, par an et par personne, c’est une somme !
Tout à fait d’accord, mais je répondrais avec le même état d’esprit que j’avais répondu à un collègue de travail, il y a déjà trente cinq ans car c’était en 1989. Je m’étais organisé un voyage à Melbourne, pour assister à un congrès international vexillologique (mon intérêt pour les drapeaux), et bien sûr tout était de ma poche. Ce collègue était étonné qu’avec mon salaire d’alors, je puisse me payer un tel voyage : 10 000 francs le vol aller-retour, aussi lui ai-je répondu :
« et toi, tu fumes un paquet de tabac par jour à 10 Fr cela fait 3650 francs sur un an, plus ton petit kir le midi au resto routier, soit 10 FR encore par jour pendant cinq jours et quarante huit semaines, donc 2400 FR. Le samedi, ton tiercé à 20 FR chaque semaine, soit 1040 FR et chaque semaine un loto à 50 FR soit 2600 FR. Total 9490 francs, le voilà mon billet d’avion ! ».
Mon collègue n’a pu que dire « Ah Ouais ! » mais n’a pas osé changer ses habitudes par la suite.
Pour être honnête avec vous, aujourd’hui les chiffres sont peut-être légèrement erronés (c’était il y a si longtemps) mais la démonstration est tout à fait authentique, et j’étais effectivement arrivé à la somme globale de près de dix mille francs (environ 1500 euros).
Fondation Anne de Bretagne pour ne compter que sur Nous-Mêmes
Et c’est ainsi que j’ai pu voir et comprendre le Monde depuis quarante cinq ans sans absolument rien demander à personne, et continuer de représenter dignement Notre Bretagne aux différents Congrès internationaux qui ont suivi, à raison d’un tous les deux ans !
Aussi, à tous ceux qui pignent que 365 €uros annuels, c’est beaucoup, faites donc le compte de ce vous dépensez en futilités et autres rêveries d’abord – soit dit en passant ce ne sont que des taxes TVA que vous offrez en argent de poche aux différents ministères parisiens- pensez à cet argent que vous utilisez autrement et qui pourrait mieux servir Notre Bretagne, ce dont certains font en cotisant à telle ou telle association, mais dont certaines sont parfois rouges ou blanches, et pas vraiment bretonnes.
Cerise sur le gâteau : toutes ces taxes, celles citées en exemple comme beaucoup d’autres, vous n’en voyez pas la couleur car elles entretiennent leurs gabegies insanes. Par contre, savez-vous qu’un don annuel à une Fondation vous permet de bénéficier d’une réduction d’impôt substantielle entre 66% et 70%, donc de l’ordre de 250 €uros par part de 365 €uros ?
Faisons les comptes, je verse 365 € à la Fondation Anne de Bretagne …
… Et l’état français me fait un cadeau de 250 € donc de l’argent qui reste En Bretagne pour NOTRE BRETAGNE. Nous voilà nos propres mécènes car ces 250€ récupérés par chacun peuvent aussi servir la Bretagne en le réinvestissant d’une manière adéquate, selon le choix de chaque Breton J’investis 365 €uros chaque année et la Bretagne,
Notre Bretagne, se voit créditée finalement de 615€ par Breton.
Ce n’est plus un budget théorique de 1 460 millions (un milliard et demi, par an si vous préférez), mais sur le papier un potentiel de 2 460 millions (deux milliards et demi) d’euros annuels qui resteront au Pays, en utilisant habilement la loi française en notre faveur.
Plutôt que d’investir à tort et à travers souvent dans des désirs éphémères et souvent égoïstes, regardons d’abord au seuil de notre porte ! et réajustons nos priorités.
Plutôt que de payer le prix fort à l’état glouton, n’allons-nous pas retrouver la joie de vivre nos décisions, de plus en ayant une bien meilleure santé, tant physique que mentale.
Le nerf de la guerre, et si nous en tenions les cordons de la bourse plutôt que de dépenser pour des maitres qui n’ont que faire de nous et en veulent surtout à notre richesse, tant financière que matérielle, économique, émotionnelle, culturelle, sportive et autre … ?
Bretons, Faites vos comptes !!!!!!!!!
Les miens sont clairs , nets et concrets !
Illustration header par IA Grok X suivant descriptif de la robe portée par Anne de Bretagne lors de son mariage contraint avec le souverain français au Château de Langeais : « Une robe tissée dans une étoffe d’or, portant autour de la taille une chaîne d’or et autour du cou une fine chaîne d’or enroulée vingt ou trente fois »
4 commentaires
Demat deoc’h, je ne pense pas que tous les bretons donneraient 365€ par an pour cette fondation. Néanmoins, si je réduis ses moyens potentiels, je trouve intéressant l’idée d’une fondation et surtout portant le nom d’Anne de Bretagne, car elle le mériterait. Elle pourrait ainsi regrouper des fonds pour les bretons et la Bretagne et agir pour la sauvegarde de son existence. Son action pourrait se compléter avec un cercle de pensée breton composé d’intellectuels comme on peut en trouver en France qui pourrait écrire, voire peser sur les institutions. Effectivement, agissons de nous-mêmes.
Demat deoc’h . 365€uros n’est qu’un exemple théorique , mais qu’est-ce qu’UN EURO par jour pour Notre Bretagne , quand les bretons dépensent des futilités qui ne font qu’augmenter les caisses de l’état-pieuvre? Surtout des futilités d’addiction: alcool, tabac, jeux, notamment … Ce ne sont pas aux intellectuels de peser sur les institutions, c’est au peuple tout entier, avec ses qualités ET ses défauts, d’AGIR pour ce qu’il souhaite pour l’avenir de leurs enfants futurs et des valeurs patrimoniales de la communauté . Les intellectuels savent-ils faire bouillir des carottes?
Ar memes soñj hag ho hini deoc’h m’ eus abaoe al lezenn MOLAC bet diframmet gant Ar ministr deskadurezh stad… Siwazh!
D’ar poent-se e oa deuet anat din e oa bresk identelezh Vreizh… Dreist-holl a-zivout ar yezh.
Klasket ‘m boa da lakaat Produit e Breizh ba ar jeu da vat met e oan chomet ma fri war ar gloued… Ur c’hwitadenn neuze rak o doare da soñjal re dost eus ar gounid ha re bell a Vreizh!
Krediñ a ran ez eo ur mennozh mat hag en amzer dazont e vo pouezus-kenañ.
Ha mont e darempred ganeoc’h a zo posupl ?
Me zo ganet « galo » e Bro-Kerbne (Merleag), berr-tre eo ma brezhoneg neuze, met sikour a rin gant Google
Trugarez vras deoc’h evit hoc’h asant din. Asantiñ a ran ganeoc’h ivez n’eo ar « bolitikourien » netra muioc’h eget kapooù kameleon an elit parizian, da lavaret eo ne reont gant niche Breizh nemet evit gounit mouezhioù en-dro e-pad an dilennadegoù. Ne reont ket van eus hor Breizh.