Et ça recommence, encore, et encore … le prénom breton interdit au « pays des Lumières », au « pays des Droits de l’Homme » (sauf les Bretons qui se prénomment Fañch)
Prénom breton toujours interdit.
Le procureur de la République française d’Angers (France) refuse à des parents de prénommer leur fils Fañch.
Le premier bébé né en 2024 dans l’Hexagone s’appelle Aydem.
En Bretagne, l’un des premiers nés de l’année 2024 est Kaymronne.
En 2021, dans le centre de l’Hexagone, des parents ont donné à leur fils comme deuxième prénom … Canard !
Mais le prénom breton Fañch, lui, peut nuire « à l’intérêt de l’enfant ».
Nous vous présentons ici l’intégralité du courrier d’assignation devant le juge aux affaires familiales près le tribunal judiciaire d’Angers.
Par discrétion, NHU Bretagne a préféré supprimer les noms et adresses des parents de Fañch.
On peut y lire …
« Aux termes de l’article 57 du code civil : les prénoms de l’enfant sont choisis librement par ses père et mère. Toutefois, cette liberté a pour limite l’intérêt de l’enfant ou le droit des tiers à voir protéger leu nom de famille »
…
« Déclarer contraire à l’intérêt de l’enfant nommé L… le prénom Fañch«
Remarques
« … les prénoms de l’enfant sont choisis librement … » : « librement » sous condition, donc pas « librement« .
« … a pour limite l’intérêt de l’enfant … » : donc Canard ou Kaymronne, aucun problème pour « l’intérêt de l’enfant« , mais le prénom breton Fañch !!
Dans cette assignation refusant le prénom breton Fañch à ce nouveau né, le mot Fañch (qui est rappelons le, interdit) est toujours écrit avec son tilde sur le Ñ 🙂
Non, le prénom breton Fañch ne nuit pas « à l’intérêt de l’enfant ».
Il nuit seulement à l’auto-proclamée « république une et indivisible » arc-boutée sur son centralisme et volontiers brittophobe pour interdire tout ce qui peut rendre la Bretagne différente et autonome.
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