Sommaire
Je me soigne …
A l’origine, j’avoue avoir simplement été séduite par le titre que je trouvais fort drôle. Ainsi que par la présence de Nono dont le talent m’est cher. Et puis, à la lecture du livre de Yann LUKAS, j’ai ressenti une vive émotion. L’auteur a su, en 156 pages, dire avec une simplicité mêlée d’humour, les faits les plus justes.
Et des plus forts de la Bretagne depuis des siècles et des siècles. De l’époque du roi des Bretons, Nominoé vers 840, jusqu’à ce jour où la mairie de Quimper a refusé en 2017, le prénom Fañch. Sous prétexte que le tilde n’existe pas dans la langue française.
Mon propre vécu …
L’auteur a su exprimer certes « un rapport personnel, intime et éclairé » à la Bretagne. Mais par son talent, il a su aussi nous transmettre cette « palpitation bretonne » unique au fond de nous et qui a pu hélas, être souffrance. Personnellement, j’ai vécu cette souffrance. J’en ai hérité, à travers le vécu de mes parents, de mes grand-parents, de ma famille et de l’Histoire du Peuple breton. D’avant et … d’aujourd’hui.
De manière intelligente, dans un récit d’une érudition sans faille, Yann LUKAS nous donne à voir ainsi notre condition de Bretons. Mais aussi celle des Basques, des Corses, des Alsaciens. Bref, le destin des pays dont la personnalité, la force ne sont pas du goût de la France hypercentralisatrice.
Un cas unique en Europe !
Aussi, je vous invite à découvrir cet ouvrage qui marquera, j’en suis convaincue, une date importante pour que ce que nous portons inconsciemment en nous, remonte à la conscience. Et nous redonne un nouveau regard sur ce que nous sommes.
Pour terminer, je reprendrai la conclusion de Yann Lukas :
« Oui, je suis Breton mais si je me soigne… c’est pour le rester ! »
Également de Yann Lukas:
L’alcoolisme en Bretagne : quelques repères.
Les mots celtes clandestins
3 commentaires
Merci, merci mille fois à Danièle Novello-Floc’hlay pour ce billet enthousiaste et chaleureux. J’ai essayé de dire du mieux que je pouvais ce que je ressens pour notre petite patrie. Si j’arrive à faire partager à mes lecteurs un peu de cette émotion profonde, j’aurai le sentiment de n’avoir pas perdu mon temps…
Trugarez braz deoc’h, ha bevet Breizh !
Yann Lukas.
Bonjour Yann. Et merci de votre travail/Ha trugarez evit hol labour. Ya, bevet Breizh. A galon.
Ce livre et d’autres devraient être placés dans les bibliothèques de Loire Atlantique entr’autres.
Chacun doit intervenir pour les faire commander.sur St Nazer je vais le demander dans quelques temps;