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Kihl se taise, Kihl s’en aille, Kihl s’excuse

de NHU Bretagne

Kihl : qu’il se taise, qu’il s’en aille, qu’il s’excuse

Depuis la publication de notre article révélant la censure par Jean Paul Kihl, ancien sous-préfet et actuel président du Festival Interceltique de Lorient / An Oriant, la colère monte en Bretagne. Cest une banderole symbolique, pacifique et bien connue du public qui est dans le viseur de la censure : Nantes en Bretagne – Naoned e Breizh.

Une banderole qui dérange… le pouvoir central!

Depuis de nombreuses années, cette banderole est fièrement portée par des citoyens bénévoles, en tête du grand défilé du dimanche matin, devant des dizaines de milliers de spectateurs et des centaines de journalistes. Elle rappelle un fait historique : la ville de Nantes appartient à la Bretagne.
Jusqu’ici, aucun président du FIL ne s’y était opposé.

Mais voilà que Jean Paul Kihl a décidé de faire retirer cette banderole. Un geste perçu comme une provocation et une insulte par de nombreux Bretons attachés à leur Histoire et à la vérité.

Censure aggravée

Car le plus choquant, c’est que cette banderole n’a rien d’illégal, rien de haineux, rien de violent. Elle est même devenue un symbole de ralliement pour tous ceux qui refusent l’amputation de la Bretagne à cinq départements. Si les télévisions d’État françaises ont toujours soigneusement évité de la filmer, les caméras galloises, écossaises, irlandaises ou encore asturiennes ne s’y trompent pas. Elles y voient une expression légitime d’un peuple vivant.

Mais en 2025, la censure franchit une nouvelle étape. Et c’est bien ce qui révolte tant de gens.

Appel au boycott

Sur les réseaux sociaux, les appels au boycott du Festival Interceltique de Lorient / An Oriant se multiplient. « S’ils censurent une banderole pacifique et emblématique, c’est qu’ils ne méritent plus notre présence », lit-on.
D’autres disent avoir déjà annulé leur venue ou leur hébergement.

Il ne s’agit pas ici de détruire le FIL, mais de le pousser à rester fidèle à ses valeurs d’ouverture et de respect des cultures celtiques. Et surtout, à ne pas se coucher devant les injonctions venues de l’État français, même via un ancien haut fonctionnaire nostalgique d’un ordre jacobin.

• Ghislaine écrit :  » ... que les bagadoù et cercles celtiques bretons, et que les groupes des autres pays celtiques, exigent que cette banderole soit autorisée. Sinon, boycott …« 

• Quant à Andrew, il pose une question judicieuse : « comment les responsables du festival, la ville de Lorient, son maire … ont pu accepter de voir un vieux ex. sous-préfet devenir président du plus grand festival interceltique du monde. A ce poste il faut un•e jeune. On voudrait tuer le festival, on s’y prendrait pas autrement« .

Kihl est de trop

Cette affaire ne serait qu’un détail si elle ne révélait pas un climat plus large de rejet de la parole bretonne. Elle démontre que même dans un festival censé honorer l’identité celtique, des pressions peuvent encore faire taire une vérité simple : Nantes est en Bretagne.

Alors oui : Kihl, qu’il se taise, qu’il s’en aille, qu’il s’excuse.
Et que le FIL retrouve sa fierté.

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