Retraites en Bretagne : là aussi, c’est le pouvoir central qui décide.
Plus les mois passent et plus le pouvoir français, incarné par un président qui se prend pour Jupiter en personne, apparaît dictatorial. L’État français était déjà totalitaire depuis au moins deux siècles, depuis la destruction, la suppression, sans aucune concertation, de nos institutions nationales. Il devient en effet, depuis des mois, autoritaire.
Depuis sa réélection, utilisant jusqu’à l’absurde le levier très efficace de la peur, le Président Macron a imposé toutes ou presque toutes les mesures qui, en effet, étaient dans son programme (tant pis pour ceux lui ont accordé leur suffrage !) par la procédure dite du 49.3, laquelle permet à l’exécutif de passer en force, contre l’avis de l’Assemblée Nationale.
La Macronie a beau jeu de dénoncer l’obstruction mise en place par les députés LFI, elle a utilisé les mêmes subterfuges pour faire capoter le projet de loi déposé par le député guadeloupéen Olivier Serva sur la fin des mesures punitives à l’encontre du personnel soignant entré en résistance contre un produit dont l’effet le plus sûr est d’avoir enrichi M. Albert Bourlat et consorts .

Et si au lieu de dépendre du bon vouloir d’un Palais parisien, les Bretonnes et les Bretons décidaient eux-mêmes pour leurs retraites ?
Il est vrai que dans nombre de pays de l’Union Européenne, l’âge du départ à la retraite a été repoussé jusqu’à 65 ans et au-delà, en raison de l’allongement de l’espérance de vie. Mais après avoir dépensé plus de quatre cents milliards pour interdire aux citoyens et aux entreprises de travailler puis pour les «vacciner» de force, la volonté affichée par M. Macron de réduire le déficit des caisses de retraite parait bien peu crédible.
Surtout, la méthode choisie pour faire passer aux forceps une réforme mal préparée, mal ficelée, technocratique et incompréhensible, discrédite une fois de plus l’exécutif.
Et qu’est-ce donc qu’un pays qui permet à un chef de l’État de gouverner en foulant la représentation parlementaire aux pieds ?
Certainement pas une démocratie.
Au moins, le Général de Gaulle, pour qui la Constitution de la Ve République avait été taillée, avait le courage d’en référer au peuple, par voie référendaire. Au moins avait-il eu l’honnêteté de démissionner après que la consultation de 1969 l’eut désapprouvé. Rien de tout cela avec un Emmanuel Macron qui confond courage et entêtement, fermeté sur les principes et mépris du peuple, autorité et autoritarisme.
Cette situation de blocage, cette situation ubuesque d’une fausse République où les conflits ne se règlent que par les rapports de force, devrait ouvrir les yeux des Bretons et les inciter à prendre «ces droits que les autres ont» et à décider eux-mêmes de l’âge auquel ils veulent partir en retraite.
C’est à eux et à eux seuls d’en décider.
A un gouvernement breton et à un Parlement breton.
Pas à un président français qui vit dans le château d’un roi, qui veut recevoir une tête couronnée dans un palais construit sur la souffrance des peuples, qui se prend pour un « monarque républicain » et se conduit en dictateur.
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