Sommaire
Un renouveau de la République
Le système politique français hypercentralisé, encore aggravé par une gouvernance verticale du Président actuel, démontre de plus en plus son incapacité à faire face aux défis du présent et du proche avenir.
L’exemple corse vient malheureusement de prouver que seule la violence fait plier la haute fonction publique raidie dans ses certitudes d’une république « une et indivisible », incapable d’imaginer et hostile à toutes évolutions nécessaires. C’est bien parce que les citoyens ressentent confusément qu’il existe entre eux et un pouvoir central suspicieux une fausse liberté que les mouvements sociaux dont les Gilets Jaunes et autres Bonnets Rouges hantent leurs esprits.
Et pourtant ….
Sans avoir à recourir au slogan d’une sixième république, l’actuelle Constitution, par ses articles 72, 73, 74, donne les moyens de faire évoluer les statuts de la Bretagne, de l’Alsace, du Pays Basque et de toute autre région qui le souhaite. Il est singulier de constater que ce n’est qu’en France que le terme « autonomie » fait peur et fait immédiatement crier à la braderie de la République. Or, tout au contraire, il recèle une promesse de libertés supplémentaires, de pouvoirs d’initiatives et de responsabilités réclamés par les citoyens, les élus locaux, les entrepreneurs.
La Communauté Autonome Basque, un exemple d’autonomie pour la Bretagne
Prisonnier de son obsession centralisatrice et uniformatrice, le pouvoir central feint d’ignorer que nos proches voisins européens fonctionnent pratiquement tous sur le principe de subsidiarité. Son contenu peut varier suivant la géographie et les héritages des peuples concernés : entre régionalisme et fédéralisme (encore un mot tabou qui leur fait peur), il existe bien des nuances. Ainsi le statut de l’archipel d’Åland en Finlande est-il différent de celui du Pays de Galles, celui de la Communauté basque du Sud éloigné de celui du Val d’Aoste ou encore de la Sardaigne.
Lisez et téléchargez le Manifeste 2022 de Bretagne Majeure
Or, en France, les populations d’Alsace, du Pays Basque et de Bretagne présentent des singularités historiques, linguistiques, économiques et sociétales. Persister à le nier ou les caricaturer, sous prétexte « d’unité nationale », ne peut que faire monter les frustrations au risque d’une radicalisation qui ne profite à personne.
Aussi, souhaitant ardemment une évolution en ce sens de la gouvernance de l’État français, nous vous adressons ce document, fruit d’un travail de synthèse du collectif Bretagne Majeure.
NOUS ESPÉRONS VIVEMENT VOUS VOIR VOUS PRONONCER SUR SON CONTENU.