La nature de l’État français présente trois caractères majeurs se consolidant au fil de l’Histoire.
Sommaire
Une extrême centralisation
Elle fut initialisée par Louis X , puis accentuée par Richelieu et Louis XIV, Colbert, les jacobins … Jusqu’à Macron aujourd’hui.
La plus parfaite illustration étant la structure générale du ferroviaire français.
Résultat : une dévitalisation des territoires et des corps intermédiaires.
Donc une uniformisation totale.
L’arrogance des tenants des pouvoirs politiques et administratifs.
Parmi eux, le plus caricatural fut François Ier.
Avec une sujétion sans réplique possible de tout ce qui n’est pas dans le cercle central géographique qui vampirise l’essentiel des ressources publiques.
Servilité courtisane de tous les aspirants aux pouvoirs.
C’est encore et toujours Versailles.
Avec ces aspirants qui se retrouvent dans les tuyaux d’orgue des partis politiques et strates administratives .
Chacun de ces caractères imprègne depuis des siècles l’inconscient collectif français.
Le fonctionnement de l’État paraît donc correct aux yeux de tous : c’est le ‘’modèle français‘’. Cette indépassable merveille enviée par toute la planète. Voire au-delà …
Un entre-soi consanguin ?
Le croisement de ces trois caractères (centralisation x arrogance x servilité) n’amène rien de bon dans la gestion des affaires publiques.
- Méconnaissance des réalités de l’ensemble du pays. D’où l’émergence des Bonnets Rouges, des Gilets Jaunes …
- Incompétences permanentes dans l’analyse des problèmes et donc des solutions à y apporter.
- Délitements s’accentuant des tissus politiques, administratifs, sociaux …
- Le pouvoir français asphyxie ses citoyens avec les portes ouvertes aux assassins (Bataclan …)
Ainsi, tout cela entraîne des aveuglements péremptoires, des dénis de réalités et des impérities généralisées.
L’écrivain breton Morvan Lebesque analysait parfaitement ce choc dramatique entre conceptions françaises et fondations bretonnes.
Il faut avoir lu son Comment peut-on être Breton pour comprendre ce dramatique fossé.
Il montre que la nature profonde de notre pays, la Bretagne, est totalement incompatible avec tout ce qui est ‘’français‘’.
En définitive c’est dans les massacres de Vendée et de Bretagne perpétrés par l’armée française sur l’ordre du gouvernement français que se révèle l’identité profonde de la France. Plus de 150 000 morts – en majorité des femmes , enfants et personnes âgées – soit l’assassinat tant de l’avenir que de la mémoire.
Avec des atrocités démoniaques sous les bannières tricolores républicaines.
1 commentaire
Bien d’accord avec vous mais là franchement quel rapport? C’est au mieux une faute….
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