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Vous ne comprenez rien au conflit qui oppose Arkéa et le reste du Crédit Mutuel ?
Le problème est simple : une entreprise bancaire innovante et territoriale qui lutte contre son annexion par un groupe bancaire internationalisé. Une lutte entre la Bretagne et le jacobinisme. Également une lutte entre la liberté d’entreprendre en local et la logique centralisatrice des autorités nationales.
Le Crédit Mutuel Arkéa : une banque unique en France.
Siège social décentralisé.
Le Crédit Mutuel Arkéa est un groupe de bancassurance unique en France. Avec ses dix mille salariés c’est la seule banque française à avoir son siège social en région et défendre un modèle décentralisé.
Dans les premiers employeurs et recruteurs en Bretagne, Arkéa porte haut son modèle mutualiste et territorial en investissant prioritairement dans les projets locaux et les fleurons régionaux.
Crédit Mutuel Arkéa est un modèle d’entreprise innovante. Première banque sur Minitel puis sur Internet et smartphone, elle innove constamment avec les start-ups Fintech et les grands acteurs de l’économie numérique. Le Groupe nourrit avec ses partenaires bretons l’ambition de transformer et faire réussir notre Région Bretagne.
L’autonomie, notre raison d’être, est menacée.
Car si le Crédit Mutuel ARKEA fonctionne si bien, c’est parce qu’il est autonome depuis toujours. Depuis ses prémices le groupe a toujours décidé de sa propre stratégie. Ainsi que de ses outils et de ses orientations de développement. Ce développement autonome l’a placé en situation de concurrence directe avec l’autre groupe de Crédit Mutuel, le CM11-CIC. Lui basé à Paris et à Strasbourg qui contrôle majoritairement la Confédération Nationale du Crédit Mutuel.
Non à la centralisation.
Cette confédération était historiquement la maison mère du Crédit Mutuel. Donc garante de l’autonomie de toutes ses composantes régionales. La volonté de nos concurrents au sein du Crédit Mutuel et la réglementation européenne ont transformé cette association en une entité vouée à diriger un Crédit Mutuel intégré et harmonisé au niveau national.
Toutes nos propositions et actions en justice pour adapter ce modèle à notre réalité locale et préserver les centres de décision en région ont été vaines. Le Crédit Mutuel voit une centralisation inexorable s’accélérer en son sein.
La séparation d’avec le Crédit Mutuel : une nécessité, pour sanctuariser notre liberté d’entreprendre.
Face à ce mouvement inarrêtable et afin de défendre son autonomie, le Crédit Mutuel Arkéa soumet durant le premier semestre 2018 à ses caisses locales le projet de sortir de la confédération en abandonnant la marque Crédit Mutuel. Chaque caisse des fédérations du Crédit Mutuel Arkéa devra se positionner librement sur ce sujet courant mars-avril 2018.
En Janvier, les Administrateurs du Crédit Mutuel Arkéa et des Fédérations du Crédit Mutuel de Bretagne et du Sud-Ouest ont acté un processus de vote. Afin que chaque caisse locale exprime librement son orientation sur le sujet de l’indépendance du Groupe Arkéa.
Attaques ciblées …
Alors que ce processus vient d’être engagé dans le respect du mutualisme et avec la bienveillance des autorités européennes, nous assistons à une attaque en règle des dirigeants de la Confédération nationale du Crédit Mutuel. Afin d’agiter des peurs auprès de nos sociétaires, clients, salariés et administrateurs de caisses locales. De fausses rumeurs sont répandues. Puis nos dirigeants sont menacés de sanctions personnelles. Enfin les attaques sont légions sur les réseaux sociaux…
Tous ces agissements renforcent notre conviction qu’il n’y a point de salut hors de l’indépendance totale de notre groupe.
Réussir le projet d’indépendance : une nécessité, pour préserver les emplois sur nos territoires.
Centralisés, nous ne pourrons plus prendre de décisions structurantes pour le territoire breton. Car 4 500 emplois en Bretagne (3 000 direct et 1 500 indirects) sont en risque en cas de centralisation. Pour cause de doublons, optimisations et synergies…
Au-delà des emplois induits par le Groupe, c’est tout un écosystème qui serait menacé. Dont les Fournisseurs, universités, écoles, mécénats, associations, entreprises locales sur le bassin brestois. Et plus largement dans toute la Bretagne.
Seule l’indépendance d’Arkéa garantira la stabilité de notre écosystème.
Ainsi que la pérennité du modèle de développement de notre région. C’est parce que nous avons sur notre territoire des entreprises indépendantes et pleinement intégrées dans leur pays que nous pourrons nous développer.
C’est parce que les acteurs de notre région ont toujours eu la conviction que les décisions devaient se prendre au Pays que nous avons le développement que nous connaissons aujourd’hui. Le combat d’Arkéa s’inscrit dans cette lignée : cette lutte historique pour le développement de notre région.
D’Alexis GOURVENNEC à Jean-Yves Le Drian.
Ainsi que du CELIB aux Bonnets Rouges.
La Bretagne a besoin de tous les emplois.
Ainsi en luttant pour l’indépendance de notre entreprise nous luttons pour l’emploi sur tous les territoires.
C’est pourquoi, nous salariés du Crédit Mutuel Arkéa, nous mobilisons pour maintenir l’indépendance de notre entreprise. Nous sommes rejoints par des milliers de clients, partenaires entreprises. Également des élus, collectivités territoriales.
Regroupés au sein du collectif Avis de tempête.
Ainsi la pétition en ligne a recueilli plus de 30 000 signatures en deux semaines sur https://www.change.org/p/avis-de-tempete-sur-arkea.
Nous invitons tous les bretons et bretonnes, tous les décentralisateurs et décentralisatrices, tous les défenseurs et défenseuses de l’emploi local, tous les citoyens et citoyennes à signer cette pétition et nous rejoindre dans ce combat !
L’indépendance est tout simplement la continuité de notre histoire.
Elle est la raison et le moteur de notre engagement au service de nos territoires, de nos sociétaires et de nos clients.
3 commentaires
La blague.
Deja sur Brest, ya pleins d’entreprises comme Thales, Navals, Ifremer… Alors l’emploi sera toujours presents.
Bonsoir et merci de votre commentaire. Un site représentant 1,5% de l’effectif mondial d’un groupe privé et deux entreprises publiques dépendant de Paris ne font l’emploi en Bretagne. Oui vous avez raison il y a ces trois entreprises que vous citez, mais ce serait pour vous une raison suffisante pour faire crever ARKEA Bretagne ? Ensuite on nous enlèvera ce petit bout de THALES, et vous direz : « Déjà sur Brest, ya plein d’entreprises comme Naval Group et Ifremer… Alors l’emploi sera toujours present » ? Et puis …
C’est curieux cette façon de présenter les choses, laquelle relève tout simplement de la manipulation de l’opinion.
Les dirigeants du CMB ARKEA veulent quitter la Confédération du Crédit Mutuel. Après avoir dit qu’ils ne revendiquaient que l’autonomie…. dont ils n’ont d’ailleurs jamais été dépossédés… ….Aujourd’hui, ils disent exiger l’indépendance.
Si le groupe CMB ARKEA a gagné en taille et en notoriété au cours des dernières décennies, c’est grâce au soutien de la Confédération qui l’a toujours aidé sans jamais y faire obstacle. Comment peut on croire que le groupe CMB ARKEA perdrait aujourd’hui sa liberté d’action et ferait peser une menace sur les emplois en Bretagne ?
Cette volonté de quitter la Confédération a été affirmée par le Directeur Général R. LE MOAL dès 2014 « le divorce semble aujourd’hui acté avec son cousin strasbourgeois, le Crédit Mutuel-CIC » (La lettre du petit WEB 17/11/2014), donc bien avant que soient annoncées les mesures réclamées par la Banque centrale européenne pour bâtir un statut coopératif plus conforme aux réglementations européennes, mesures qui servent maintenant de prétexte pour exiger le divorce.
Les organismes de tutelles nationales et européennes sont bien conscients que la sortie de la Confédération du Crédit Mutuel serait porteuse de risques sur la sécurité de l’épargne et des crédits. Contrairement à ce que veut faire croire « Vent Debout pour l’Emploi », cette association créée et instrumentalisée par JP DENIS et financée par la direction du CMB, vont à l’encontre des intérêts des sociétaires, des petits épargnants et des entreprises de notre région.
Quand on sait qu’ARKEA perdra la marque CREDIT MUTUEL – vous savez cette banque préférée des français- et la solidarité de la Confédération il y a de quoi être inquiet…pour l’emploi en Bretagne. Quant à la perte de son statut mutualiste, inéluctable en cas de scission, c’est déjà fait si on se réfère à la procédure de mise en place du divorce, en particulier du non-respect du mutualisme qui est la base même du fonctionnement du Crédit Mutuel :
1 sociétaire = 1 voix
Ainsi aucune information sur le projet de scission n’a été communiquée aux sociétaires et les administrateurs ont voté sans consulter les assemblées générales des caisses locales.
Il faut aussi savoir que :
* même en faisant beaucoup de bruit et d’agitation, à grands coups de placards publicitaires payés par les sociétaires, la réglementation en vigueur n’autorise pas cette sortie.
* les dirigeants actuels, ont déjà pris leurs précautions, en se taillant des statuts juridiques et en s’octroyant des salaires sur mesure pour éviter de supporter le coût social et financier d’une sortie éventuelle du Crédit Mutuel. Ils ont même déjà arrêté le montant des indemnités qu’ils percevront en cas d’échec de leur projet.
Finalement cette volonté de scission ne serait-elle pas simplement celle du gars qui voulait être calife à la place du calife