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Bécassine : la censure n’est pas la solution … Communication positive !

de Gaël SQUIBAN
Publié le Dernière mise à jour le

Et si la censure n’était pas la solution ?

La censure ?
Encore une fois, je ne suis pas d’accord avec les gens qui ne prennent pas le temps de réfléchir. Ni de retourner la situation à notre avantage.
Certes Bécassine est la victime de sa bretonnitude face à un monde jacobin pédant …. Mais est ce que c’est parce qu’elle est différente d’un parisien que vous devez la boycotter ?

Mais l’ouvrage de Bécassine, c’est aussi et surtout les qualités bretonnes qui sont misent en avant.
Le breton est un gros travailleur et un besogneux. Un homme ou une femme qui pas n’est riche et  d’origine modeste. Mais qui fait tout pour s’en sortir, à la force du poignet.

Elle n’attend pas les allocs et la caf données par Paris…

D’ailleurs si on lui avait proposé, l’histoire du personnage laisse croire qu’elle l’aurait refusé (peut être par fierté)
Bécassine, c’est aussi quelqu’un qui reste comme elle est, dans son univers et qui aime les choses simples.

Raillée à l’époque comme aujourd’hui par les Parisiens, Bécassine reste néanmoins le symbole de deux mondes… et leurs différences. Paris n’est pas la France….

Et pour ce qui est des militants bretons (en majorité)…

S’ils avaient le quart des qualités de Bécassine, la Bretagne irait sans doute mieux. Car à part se regarder le nombril, être dans une protestation verbale systématique et moutonisée en sirotant un coca et en répondant sur Facebook avec un Iphone, il n’y a pas grand chose de fait, ni même un semblant de réflexion. Et je ne parle même pas des drapeaux bleu blanc rouge qu’ils achètent a chaque coupe du monde de foot…

Bécassine est le symbole d’une Bretagne qui se bat pour survivre, qui ne voit pas l’intérêt de parler avec des gens qui ne la comprendront pas et en plus qui ne parle pas leur langue (voila peut-être pourquoi elle n’a pas de bouche). C’est aussi quelqu’un qui reste naturelle, qui n’adopte pas les « hardes » (vêtements), les us et coutumes des autres.

Elle reste elle même et porte sur elle l’image de la Bretagne de l’époque…

Alors en critiquant Bécassine, on critique nos ancêtres, leur indépendance d’esprit et leur façon de vivre et surtout on fait un pas de plus dans le sens d’un « Paris est notre idéal »

Donc à tous les gens qui répètent sans réfléchir que Bécassine doit être boycotter, essayez de voir ce que Bécassine, la godiche et la gourde, arrive à faire alors que vous, dans votre fauteuil IKEA, dans votre vie de consommateur mouton, et de télé asservissante, et de vos prestations sociales au doux parfum de corruption de l’âme et de l’esprit n’arrivez plus à faire : Travailler, respecter notre culture et nos ancêtres, et vivre selon notre mode de vie et non pas selon les critères imposés par le pays voisin.

Alors la censure ou pas ?

Lire aussi à ce sujet :

Moi Femme et Bretonne, pourquoi je n’irai jamais voir bécassine au cinéma.

Bécassine à nouveau au cinéma ?

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3 commentaires

Zozo 3 juillet 2018 - 12h34

Demat,
Vous confondez censure et boycott. Les Bretons censurés boycottent. Personnellement, je prône l’oubli et une méfiance envers les clichés.
A galon
Zozo

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Régine 1 octobre 2018 - 13h47

J’adore Bécassine, et s’il faut y voir des clichés avec les bretonnes qui montaient sur Paris pour assurer leur subsistance, alors on peut dire que c’est une femme qui ose affronter le monde (comme toutes ces petites bonnes arrivant à Montparnasse). Elle fait preuve d’une imagination débordante, est ingénieuse. Sa candeur devient sa force (ne ns fions jamais aux apparences) . Si elle n’a pas de bouche c’est peut être parce qu’on ne donnait pas la parole, ni aux femmes, ni aux bretons (pr leur langue) . Elle est peut être pleine d’illusions mais a le coeur sur la main, le sens de la répartie et surtout s’adapte aux changements, signe d’une grande intelligence

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Joe 8 juillet 2019 - 7h58

Bécassine est ma trie aïeul de cœur et j’en suis bien plus fière que ce fils de bourgeois qui lui a fait mon arrière grand père et l’a contraint de confier son petit si elle voulait continuer d’avoir le droit de travailler
Toutes ces petites bonnes bretonnes ou bourguignonnes méritent notre plus grand respect
Elles aussi fuyaient la misère et la servitude des campagnes pour une autre servitude et celle là bien plus impitoyable à Paris
Alors rien ne change on continue de mépriser ceux qui cherchent une vie meilleure et dont on se sert pour les plus basses besognes

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