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Le gouvernement parle de proximité mais ferme les commerces de proximité.
Certes, quand le renard libre est dans le poulailler libre, il faut agir mais :
Comment comprendre que les derniers commerces de nos communes si respectueux des gestes barrières puissent être administrativement fermés et pas les grandes surfaces ?
Et comment sera-t-il encore possible pour ce gouvernement de nous parler à longueur de discours, de territoires et de proximité ?
Comment le gouvernement compte en effet répondre aux communes de Bretagne qui se battent depuis de nombreuses années pour maintenir leurs derniers commerces ?
L’état (central), par la seule décision d’un homme, vient de mettre à terre nos politiques publiques de proximité et porter un coup fatal aux commerces de proximité dont l’une des fonctions est pourtant de fournir nos concitoyens tout en limitant les déplacements en cette période de pandémie !
Cet « en même temps » n’est plus admissible.
Le pouvoir central ne peut d’une part faire des annonces et d’autre part commettre tout son contraire. Il est devenu totalement impossible de faire confiance, un jour de plus, à une telle équipe.
En Bretagne, sommes-nous obligés de continuer à obéir à toutes les décisions prises dans les palais parisiens ?
Les Maires de Bretagne et de nombreuses personnalités politiques refusent par exemple cette interdiction de vente de livres. Également la fermeture des commerces de proximité « non essentiels », comme à Auray et Guéméné.
Il y a bien moins de risque sanitaire à fréquenter la boutique de vêtements du coin de la rue que l’hypermarché bondé de la zone commerciale.
Ce gouvernement a t-il fait un choix ?
Celui de tuer, profitant de la crise sanitaire, le commerce de proximité et par là-même de promouvoir la grande distribution du CAC40 et internationale.
En Bretagne, nous avons absolument besoin de garder nos commerces de proximité, nos emplois, nos relations sociales. Nous ne voulons pas les sacrifier sur l’autel du copinage de trop lointains décideurs parisiens.
Nous devons retrouver localement certaines autonomies de décision et ne plus subir au quotidien le diktat de technocrates hors-sol qui ne mettent jamais les pieds en Bretagne.
1 commentaire
Mr Cueff,
Bonjour,
J’étais passé vous saluer à la mairie de Langouët en Août 2019 avec mon fils de 10 ans scolarisé en Allemagne que je venais de récupérer à l’aéroport de Rennes.
Dépité d’apprendre que votre engagement pour cette commune n’a pu être reconduit aux dernières municipales, même si » le village s’est réveillé au deuxième tour » , comme vous le disiez à cette occasion.
« Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles » comme le disait si bien Max Frish.
J’ai rédigé un article qui fut publié sur NHU au mois de Mai dernier et qui alertait sur le fait que nous serions contraints de porter un masque AVEC ou SANS Covid-19 ( pesticides, PPM , Plastique etc. respirés, ).
https://www.nhu.bzh/un-masque-peut-en-cacher-un-autre/
Cordiales salutations,
Jacques-Henri Lescouët
« Abandonner tout espoir de changement venant d’en haut, car historiquement les centres de décisions politiques ou économiques ne font que capturer politiquement ou économiquement à leur seul profit tous les nouveaux paradigmes qu’ils ont pourtant dénigré ou combattu en leur temps -alimentation et agriculture bio, énergies renouvelables etc.-, paradigmes toujours initiés par de simples citoyens ou entrepreneurs « utopistes » se jouant de la complexité des défis ou des analyses réductrices de leurs détracteurs. »
https://breizh-coin.bzh/