Second nuage radioactif connu sur l’Europe depuis le début de cette année 2017.
C’est l’IRSN qui l’a mesuré et confirme ce 06 Novembre 2017 « la présence de ruthénium 106 dans le sud est de la France« . L’IRSN est l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire.
Selon les autorités spécialistes de ces questions dont nous dépendons, en l’occurrence cet IRSN et l’ASN Autorité de Sûreté Nucléaire, les niveaux de radioactivité ne sont aucunement inquiétants. Le nuage radioactif viendrait de l’est de l’Europe. Et parmi les quatre cent relevés effectués dans quatorze pays, le taux de contamination le plus élevé a été mesuré en Roumanie à 0,15 Bq/m3.
Toujours selon l’ASN.
Sommaire
Le ruthénium 106 radioactif.
Ce ruthénium 106 n’est pas présent en temps normal dans notre atmosphère et ne peut donc provenir que d’un rejet d’un réacteur nucléaire. Ou d’une opération de retraitement de combustibles de l’industrie nucléaire.
Depuis la catastrophe sanitaire et environnementale internationale de Tchernobyl au printemps 1986, tout pays constatant un tel rejet sur ses installations doit le déclarer à l’AIEA. Cette Agence Internationale de l’Énergie Atomique est basées à Vienne en Autriche. A cette heure, aucun pays européen n’a fait une telle déclaration. Et l’origine de ce rejet nucléaire contaminant n’est donc toujours pas officiellement localisé et identifié.
Selon le Directeur Santé de l’IRSN, Jean Christophe GARIEL, « la dose maximale à ne pas dépasser est de 1 millisievert par an ». Sans la zone d’origine du rejet, cette dose aurait sans doute atteint quelques dizaines de millisievert.
Carte des mesures et origine.
A partir des mesures de radioactivité réalisées un peu partout en Europe, des simulations font penser que l’origine du rejet serait situé entre la Volga et l’Oural en Russie. Les autorités affichent sur une carte la zone de rejet à partir de quatre cent points de mesure. Mais nous disent qu’elles ne savent pas dans quel pays se situe l’origine.
Personnellement je ne connais rien en nucléaire. Mais le simple Citoyen que je suis sait lire une carte : ce pays s’appelle la Russie.
Déjà en début de cette année 2017, un rejet d’iode 131 avait été repéré sur l’ensemble du continent européen. Par manque de relevés suffisants, là non plus, il n’avait pas été possible de repérer l’origine géographique de rejet nocif. Et là non plus, aucun pays ne s’était dénoncé à l’autorité compétente.
Pour l’heure aucun inquiétude à avoir.
Si l’on en croit les spécialistes autorisés à communiquer sur « l’épisode » ruthénium 106 de ces jours derniers, tout serait terminé. Et les doses enregistrées seraient tellement minimes, qu’aucune alerte sanitaire n’a été engagé. Pas même sur les produits, comme les champignons, en provenance de la zone d’origine.
La Bretagne est, ou a été, totalement épargnée par cette radioactivité. Notre position géographique au début de l’Europe, plein ouest, nous place au plus loin des trop nombreuses sources de pollution industrielles toutes sur notre est. Mais des accidents nucléaires majeurs en Amérique du nord nous place, à l’inverse, aux premières loges.
Sans compter les risques plus immédiats que nous font quotidiennement courir les installations marines et sous-marines de la marine française.
Donc à bientôt pour le prochain nuage radioactif.
Sources : www.irsn.fr