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SurfRider Foundation est une ONG internationale de protection des océans et des rivages maritimes.
Cette association environnementale veut, en protégeant les océans, nous protéger, nous, les populations qui vivons au plus proche des océans. Ou qui les fréquentons à l’occasion. SurfRider Foundation est aujourd’hui reconnue au niveau mondial comme un des acteurs majeurs de la sauvegarde de nos littoraux et de nos mers et océans.
Présente dans quatorze pays, elle regroupe 1700 bénévoles. Ainsi que quelques dix mille adhérents et plus de 120000 sympathisants dans le monde.
Ses thèmes de prédilection sont au nombre de cinq.
D’abord la qualité de l’eau et notre santé.
Puis les transports maritimes et l’aménagement du littoral.
Enfin les déchets aquatiques, le patrimoine et les vagues.
Quand on est surfeur, on est en prise directe avec ces sujets et trop souvent ces problèmes. Et au-delà du sport et de la passion de la glisse, il y a de plus en plus chez les surfeurs une prise de conscience et une envie de la transmettre.
Le crédo de la SurfRider Foundation est simple : Contribuer activement à un vrai changement sociétal, qui soit aussi plus responsable écologiquement.
Nos océans nous rendent nos propres déchets
L’ONG internationale a choisi parmi les quatorze pays où elle est présente, de mener une étude de grande envergure dans deux d’entre eux : le Pays Basque et la Bretagne, pays maritimes où le surf est une passion pour beaucoup.
Durant toute l’année 2015, des centaines de bénévoles ont ciblé cinq plages atlantiques de Bretagne et d’Euzkadi. Afin de recenser le plus régulièrement possible tous les déchets présents sur le sable.
Et il y en a, des déchets, de toutes sortes, qui arrivent sur nos plages. Dont des mégots de cigarettes et des morceaux de filets et de cordages synthétiques. OU encore des emballages plastiques que sont les bouteilles et les sacs, des bouteilles en verre et d’autres emballages métalliques. Et tant d’autres surprises !
Et ce n’est là que la partie visible de tout ce que nous jetons à la mer et qui vient à la côte.
Ainsi c’est la plage de Porsmilin Locmaria Plouzane en nord Penn ar Bed qui a été choisie en Bretagne. Plage sur laquelle les bénévoles ont collecté près de trois milles déchets.
Puis plus au sud, au Pays Basque, quatre plages retenues. Dont Burumendi à Mutriku, plage de La Barre à Anglet où furent ramassés plus de dix mille déchets. Ainsi que Murguita vers San Sebastian/Donostia et Inpernupe Zumaia.
Sur la première plage basque citée, 96,6% des quelques six mille déchets étaient des plastiques et polystyrènes; mais sur la dernière le verre en représentait la moitié.
La situation en Bretagne reste bonne malgré tout et nous retrouvons une de nos plus belles plages dans le Top 15 des plus belles plages d’Europe par le spécialiste europeanbestdestinations.com
Ce sont nos comportements quotidiens qui sont responsables de cette pollution océane,
et les peuples maritimes,
dont nous sommes, nous Bretonnes et Bretons,
devons montrer l’exemple.
#JeSuisBreizhponsable