Il y a deux ans, les médias nous ont gavé de la COP21, et cette année on sait à peine que la COP23 se déroule en ce moment même. A Bonn en Allemagne, du 06 au 17 Novembre.
Déjà la 23e conférence internationale sur le climat !
Où des milliers de communicants et de décideurs venus en avion du monde entier vont consommer à tout va. Pourquoi ? Au mieux pour prendre quelques engagements que personne ne tiendra ensuite. Et surtout pour promettre. A la réunion finale, ce sera à qui fera la plus belle promesse. Moi, je promets -30% d’émission de CO2 à l’horizon 2040. L’horizon, tu sais, cette ligne qui s’éloigne plus tu avances. Et moi, je fais mieux : – 36% dès 2035.
Personne ne sait ce que nous serons, ce que nous ferons, dans cinq ans.
Mais ces gens-là vous en promettent pour dans quinze ans, vingt ans. Pour beaucoup ils ne seront plus en poste. Sans doute remplacés par d’autres qui ne seront pas obligatoirement d’accord avec ces promesses.
Et la COP25 qui est déjà fixé du 11 au 22 Novembre 2019 promettra aussi son lot d’engagements.
Sommaire
Et puis il y aura la COP27 …
Dépasseront-on les deux degrés ou pas, de cette limite de hausse de température, que nos experts en tous genres se sont auto-fixés ? S’autoriser ce genre de délire est déjà une aberration. Voire un crime contre l’Humanité. Et maintenant qu’on nous en a mis deux, de degrés, ces mêmes experts nous préparent doucement à accepter le troisième, puis le quatrième.
✅ Vu de Bretagne : COP26, COP27 … COP72 … on coule et ils éCOPent !
Et pendant que nous brûlons charbon et pétrole, le soleil brille.
Vous savez, cet astre qui dispense gracieusement sa lumière et sa chaleur. En fait le « truc » sans lequel la vie disparaîtrait de notre petite Planète en quelques mois. Dans un froid glacial et une obscurité totale.
L’énergie solaire se développe très vite partout dans le monde.
Enfin presque partout.
Les grandes entreprises du CAC40 y croient et y investissent. Veolia, EDF EN et EREN Renewable Energy (Total pour 23%) installent des parcs solaires en Inde, en Égypte, en Afrique du nord … Ailleurs, mais surtout pas dans l’Hexagone, même au sud.
Le coût du photovoltaïque chute depuis plusieurs années.
Il y a quelques années, le photovoltaïque était cher, trop cher. Selon une étude Lazard de 2009, Le gaz coûtait 83 dollars US le mégawattheure et l’éolien 85. Puis il y avait le charbon à 111 dollars et le nucléaire à 123. Enfin le photovoltaïque qui plafonnait à 179 dollars le mégawattheure.
Dans l’Hexagone l’énergie solaire était de fait largement subventionnée d’argent public. Quand cette drogue que sont les subventions a cessé, faute de crédits et de volonté, le secteur a sombré.
Mais depuis, ces technologies ont considérablement évolué. Ainsi le coût moyen d’un mégawattheure produit en photovoltaïque est tombé à seulement 50 dollars. Il ne s’agit que d’un prix moyen mondial. Des records de coûts bas sont atteints dans certains pays : 29 dollars le MWh au Chili, jusqu’à 21,5 euros à Abou Dhabi. Sans aucune subvention publique.
Et en Bretagne nous direz-vous ?
Selon le spécialiste Jean Louis BAL, Président du Syndicat des Énergies Renouvelables, « Après la fin du moratoire en 2011, les tarifs pour les installations supérieures à 100 KW ont été supprimés et remplacés par des appels d’offres très irréguliers, ce qui a participé à la désorganisation de la filière ».
En Bretagne le MWh est passé de 300 euros en 2010 à 55 euros en 2017.
Investir dans de grands parcs photovoltaïques très rémunérateurs dans le monde, pourquoi pas.
Le meilleur élève du photovoltaïque en Europe est la très ensoleillée Allemagne. Sur la deuxième marche l’Italie et sur la troisième l’également très ensoleillée Grande Bretagne.
Libérons nos énergies en Bretagne.
Qu’on ne vienne pas nous dire que la petite, de Bretagne, ne bénéficie pas d’un ensoleillement suffisant pour faire au moins aussi bien que nos voisins du nord.
Il faudrait peut-être que nous puissions organiser nous-mêmes cette filière d’avenir. Au lieu de toujours dépendre de décideurs trop lointains.
Libérons nos énergies en Bretagne
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Le solaire n’a guère d’intérêt. Son facteur de charge annuel est de 14% seulement. De plus, il est intermittent, de manière à peu près prévisible, fonction du rythme des saisons et des heures de la journée. Il suffit de regarder les courbes sur RTE pour voir que, en hiver, quand la demande est la plus forte, il produit un peu de 9h à 18h, et rien du tout en heure de pointe du soir. Inversement, en été, quand la demande est la plus faible, il produit plus longtemps car les jours sont plus longs et plus ensoleillés.
Par exemple, le solaire a produit son faible maximum ce vendredi 8 décembre à 13h30 : 1698 MW, alors que, à 9h30, la production était ridicule : 321 MW. Le 21 juin, la production commence à 7h30, atteint un maximum de 4995 MW à 13h30, et la production cesse à 20h.
Lien : http://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-mix-energetique
Cette filière n’a aucun avenir, sauf pour usage exclusivement en local, avec des retours sur investissement de 15 ans environ, et les cas particuliers très isolés. Par contre, elle est essentielle dans le spatial.