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Le sarrasin, diamant breton.
La graine de sarrasin à la forme d’un diamant et est une véritable richesse économique et culinaire de Bretagne. C’est le gwinizh du ou « blé noir » en langue française.
Le blé noir, ce sarrasin grâce auquel nous nous délectons de crêpes les douze mois de l’année.
Le sarrasin, notre blé noir, a été, et reste encore trop souvent, considéré comme l’aliment du pauvre, base de l’alimentation du breton, du paysan. Mais les temps changent …
Car il existe plusieurs variétés de sarrasin. Donnant des graines de formes et surtout de couleurs et de goût différents. D’abord, la Chine qui est incontestablement le plus important producteur de sarrasin au monde. Suivi très loin par le Canada et la Pologne. Cette dernière produit environ 90000 tonnes annuellement.
Rendez vous compte que la Bretagne engloutie chaque année quelques 12000 tonnes à elle seule. Quand nous en produisons à peine 2500 tonnes.
La Bretagne importe vers dix mille tonnes de ce blé noir étranger chaque année. Alors que notre blé noir est un des meilleurs et des plus appréciés au monde.
Pourquoi tant importer alors que notre agriculture pourrait bénéficier de cette ressource ?
Arrivé en Bretagne lors des croisades du XII siècle, le blé noir breton est aujourd’hui représenté par l’Association Blé Noir Tradition Bretagne – Gwinizh Du Breizh, qui défend depuis 1987 une IGP Indication Géographique Protégée sur l’ensemble du territoire breton, des bords de Loire à la côte nord.
Indépendamment d’une haute qualité de grain, le blé noir ou diamant breton est une source de vie très importante pour nos abeilles compte tenu de la grande propreté d’une plante qui ne nécessite pas d’engrais.
La graine de sarrasin est essentiellement transformée en farines pour nos crêpes nationales évidemment ou pour la confection du traditionnel kig ha farz, mais est aussi à déguster en l’état dans de très nombreuses préparations dont un Chef deux étoiles au Gault Millau s’est fait une spécialité : Olivier BELLIN du Restaurant Auberge des Glazik à Plomodiern en Cornouaille.
Un Chef breton
Ce Chef breton revisite et invente de nouvelles façons de nous faire découvrir la graine de sarrasin dans nos assiettes. Car Olivier BELLIN donne à notre blé noir breton toute l’excellence qui est sienne. D’où la venue de découvreurs du monde entier dans sa belle auberge dominant la Baie de Douarnenez. Avec à l’horizon par temps très clair, Enez Sun, l’Ile de Sein.
La Bretagne, en cuisine aussi, possède beaucoup plus de richesses qu’on s’imagine
Ses terres et mers sont un marché naturel sans limites qui devrait nous combler en permanence.
Vous connaissez d’autres bonne tables en Bretagne mettant à l’honneur le sarrasin ? Signalez-les en commentaire de cet article. Merci / Trugarez
7 commentaires
Si mes souvenirs sont bons, le blé noir n’aime pas les engrais, son cycle est plus court que celui du blé et permet donc de semer plus
tard, en cas de mauvais printemps qui a retardé les semis des autres céréales ou les a noyés. . C’est donc un aliment, non seulement sain, mais bénéfique écologiquement et économiquement. Une autre voie pour les paysans qui veulent réduire le coût de leurs intrants. En grosse semoule, il est très facile à ajouter à une poêlée aux légumes. Il n’est pas panifiable, mais on peut néanmoins le mélanger à raison d’une portion pour trois portions de farine de froment, pour obtenir un pain délicieux grillé, à dévorer avec du beurre…
donc les bretons et bretonnes sont très grands consommateurs de crêpes chinoises bretonnes! hhhhhh ils le savent pas eux même!
Bonjour. Non pas de crêpes chinoises, mais oui de farine de blé noir importée de Chine, du Canada et d’ailleurs pour fabriquer des crêpes bretonnes en Bretagne. Ce serait tellement mieux pour nos Producteurs et pour l’environnement (moins de CO2 de transport) de produire plus de blé noir en Bretagne. Merci de votre commentaire.
D’autant plus, que sa cosse à un avantage certain puisqu’elle a un pouvoir de rétention en eau de 99 pour cent de sa matière sèche. A cet effet, j’ai au sein d’une association un projet de mise en valeur de ce sous produit agricole à travers un mélange permettant la germination et la pousse de condiments d’aromates ou de fleurs voir même, de boutures. Ce mélange enfermé dans une enveloppe de graine à pour nom TOPITOP. Wait and see 🙂
Il faudra nous en dire plus le moment venu. Merci et à bientôt donc
Qui cultive du blé noir entre Plestin les grèves et Lannion?
Ont-ils assez de terres à exploiter?
J’aimerais rencontrer ceux qui pratiquent cette culture .
Merci
Bonsoir. Nous vous répondons par email. Merci et bonne soirée. NHU Bretagne