Non ! les festoù-noz ne sont pas des lieux réservés aux « attardés » !
Les membres de l’association Koun Breizh s’indignent des propos tenus par Mme Béatrice Macé, la vice-présidente à la Culture, aux droits culturels, et à l’éducation artistique et culturelle à la région Bretagne administrative, assimilant les festoù-noz à des lieux réservés « aux attardés ».
Quel que soit le contexte de cette déclaration, ces propos de Béatrice Macé sont inacceptables et terriblement blessants pour le peuple breton marqué dans son Histoire par la violence psychologique infligée par l’école de la République et la non reconnaissance.
Le préalable aux droits culturels est l’égale dignité des peuples, des langues et des cultures.
Le peuple breton, en lutte pour préserver sa dignité depuis si longtemps, ne peut accepter pareille déconsidération publique par ceux-là même qui devraient incarner la résistance pour la survie de nos langues et de notre culture.
Comment ne pas voir que derrière les festoù-noz, c’est tout un peuple qui s’active et se retrouve ?
Mme Béatrice Macé ne peut ignorer que c’est à Rennes / Roazhon que se trouve le fest-noz qui rassemble le plus.
Béatrice Macé ne peut pas davantage ignorer que les festoù-noz relèvent désormais du patrimoine de l’humanité et ne sauraient se résumer à un ramassis « d’attardés ».
Ces propos trahissent la conviction française d’incarner « la civilisation » et la croyance corrélative en la hiérarchie des peuples, des langues et des cultures.
Ils nous interrogent encore sur un certain mépris métropolitain pour notre culture que renforce souvent le comportement dédaigneux de certains fonctionnaires.
Koun Breizh demande à M. Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne administrative de rappeler au plus vite que tous les peuples, toutes les langues et cultures sont égaux et qu’il entend placer au rang de ses priorités la défense de la dignité du peuple breton et de sa culture.
1 commentaire
Cette dame a une position intellectuelle inquiétante. Elle n’est pas la seule. Je me réfère à « ceux qui ne sont rien », aux « sans dents » ou au « casse toi pauvre c.n » ou les « animaux » de Gaza.
Pourquoi ?
Ces expressions indiquent clairement qu’il y aurait 2 catégories de personnes.
Leur intime pensée est cela, peut être même sans qu’ils ne s’en rendent compte. C’est pire.
Il y aurait donc des « uber menschen » et des « unter menschen » dans leur tête.
C’est ce qu’un monsieur a petite moustache disait clairement.
Muni de cette réflexion, un esprit un peu intelligent comprendra l’actualité brûlante et moins brûlante, mais plus générale que veut on nous faire comprendre et surtout admettre.
L’arrière pensée serait-elle que nous serions trop nombreux et pollueurs?
Qu’il n’y en aurait assez que pour les Uber menschen?
On comprend alors que les médecins et hôpitaux sont inutiles. Et l’éducation du gaspillage.
Est-ce bien ce que nous voyons?
Vous comprenez?