Agriculture et environnement en Bretagne : un équilibre à construire
Agriculture et environnement en Bretagne sont intimement liés. En effet, l’agriculture modèle les paysages mais elle impacte aussi l’écosystème breton. Positivement ou négativement.
La Bretagne est une terre agricole. En effet, plus de la moitié de sa surface est cultivée. C’est une force économique, et l’un des pays européens les plis dynamiques et riches du point de vue agricole. Mais aussi une responsabilité environnementale.
En Bretagne nous sommes presque 5 millions d’habitants et nos agriculture et agroalimentaire nourrissent près de 25 millions de personnes.
Une agriculture intensive, héritée du XXe siècle
Depuis les années 1960, l’agriculture bretonne s’est intensifiée. Élevage hors-sol, monocultures, mécanisation. Cette modernisation a nourri des millions de personnes. Mais elle a aussi appauvri les sols.
Les excès d’azote, les pesticides, le lisier ont pollué les nappes. L’agriculture intensive a fragilisé la biodiversité. Et dégradé l’image de la Bretagne.
Pourtant, ce modèle montre ses limites. Car il coûte cher. Il use les terres et il dépend d’aides publiques et d’intrants chimiques.
Vers une agriculture plus durable
Face à ces constats, de nombreux agriculteurs bretons changent de cap. Le bio progresse. L’agroécologie aussi. Le retour aux prairies, aux haies, aux rotations aide à restaurer les sols.
L’agriculture bretonne peut redevenir plus résiliente. En limitant les pesticides. Puis en réduisant les déchets. Enfin, en réintroduisant la polyculture.
Ces pratiques bénéficient à l’environnement. Mais aussi à la santé, à l’économie locale, et à la qualité des produits.
Eau et élevage : un enjeu crucial
L’élevage reste massif en Bretagne. Porcs, volailles, vaches. Cela entraîne des tonnes de lisier. Trop souvent mal gérées.
Ces effluents polluent les rivières et les nappes. Ils favorisent les marées vertes. C’est un problème connu. Mais difficile à résoudre.
Des efforts sont faits. Plans de gestion, méthanisation, réduction du cheptel. Il faut aller plus loin. Avec l’aide des agriculteurs eux-mêmes.
Des consommateurs engagés pour l’environnement
Le changement passe aussi par nos assiettes. Manger local, de saison, et moins transformé change les choses. Le lien entre agriculture et environnement se joue aussi dans les supermarchés.
Les AMAP, les circuits courts, les marchés reviennent en force. Les jeunes générations veulent savoir d’où vient ce qu’ils mangent. Et comment cela a été produit.
Soutenir les paysans bretons, c’est protéger notre territoire. Et son avenir.
La Bretagne doit produire autrement pour demain
L’agriculture et l’environnement en Bretagne ne sont pas ennemis. Ils doivent avancer ensemble. C’est une nécessité.
De nouvelles pratiques émergent. Plus respectueuses, plus intelligentes, plus autonomes. Il faut les accompagner. Et les valoriser.
Car c’est toute la Bretagne qui en bénéficiera. Des campagnes plus vivantes. Des paysages plus riches. Une eau plus propre. Et une alimentation plus saine.
