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Pour désherber, c’est Roundup ou faucille ?
Bonjour,
A Saint Rivoal, pendant que la grande majorité des sénateurs désertent leurs fonctions quand il s’agit de santé publique et de pérennité de la vie des écosystèmes #vote #roundup, nous nous efforçons de respecter les biens publics empruntés à nos enfants.
En effet, en cette quinzaine, nous couperons plus de six kilomètres d’herbes et de fleurs sauvages. Sur un mètre de large. Et à la faucille afin d’éviter les pertes d’électricité de nos clôtures. Cela en plus de notre travail habituel lié à l’élevage de nos soixante quatre bovins. Mais aussi au besoin de pleine satisfaction de nos trois cent cinquante familles adeptes. Également à la gestion optimale et biologique de nos cinquante sept hectares et de nos dix sept kilomètres de talus boisés. Enfin à la gestion de notre Gîte du Moulin.
Ceux qui ont manié ce précieux outil qu’est la faucille sauront la difficulté de la tâche. Il serait si facile pour nous de traiter avec cet herbicide classé puis étrangement déclassé comme cancérigène. Et ayant un fort impact sur la flore et la faune proche et lointaine.
Cependant, ici, nous préférons sourire simplement à la vie.
Et profiter du doux parfum des herbes et fleurs que nous coupons.
Ceux qui jugeront cela comme des rêveries de fumeurs d’herbes, je vous prierai ô combien de mesurer le labeur que cela représente. Et ainsi d’y voir la volonté et la persévérance d’un couple qui travaille par amour et passion. Aussi par bienveillance, respect et honneur envers ses adeptes et ses animaux. Et la vie faunistique et floristique qui en découle.
Bien sûr, un entretien mécanique serait envisageable, mais au vu de la suppression des aides aux agriculteurs bio (aides au maintien), et par voie de fait à l’énorme disparité du versement déloyal des aides bio/conventionnelles, je me demande bien comment nous le pourrions.
Produisant des mets d’exception, il va de soi que ceux-ci sont également sains et permettent, au mieux, une durabilité de la vie écologique, agronomique, sociale et économique.
Notre santé d’abord.
Il me semble ainsi important de faire remarquer que ni la santé publique ni le respect de ce que certains appellent le « développement durable » (même si ce terme est très discutable) n’est ni une plaisanterie ni une futilité et méritent tout de même un minimum de sérieux et d’efforts communs.
Bien à vous.
Retrouvez-nous au Ranch de Kerbongout en Cornouaille bretonne.
Crédit photos : Le Ranch de Kerbongout.