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Il existe en Bretagne quelques 313680 résidences secondaires et à 53% elles appartiennent à des étrangers à la Bretagne.
Très majoritairement des Français du reste de l’Hexagone dont 30% de Parisiens et de Franciliens. Et 7% de non-Hexagonaux dont 52% de Britanniques (principalement sur la côte nord et le Kreiz Breizh), vers 11% d’Allemands et autant de Belges.
47% des propriétaires de résidences secondaires en Bretagne sont des Bretons y ayant déjà leur résidence principale.
Les plus nombreux sont des Bretons d’Ille et Vilaine pour 13,5% et les moins nombreux les Bretons de Loire Atlantique avec 4,4%. Les autres propriétaires de résidences secondaires en Bretagne sont Finistériens pour 12%, Morbihannais pour 9,8% et Costarmoricains pour 7,3%
Majoritairement dans le même département. Pour exemple 88% des Finistériens qui possèdent une résidence secondaire ont cette résidence secondaire dans le Finistère
Les résidences secondaires représentent 12,5% de l’ensemble des logements en Bretagne, une proportion qui grimpe à 18% dans le Morbihan et 16,1% dans les Côtes-d’Armor. Sensiblement moins concerné par ce problème des résidences secondaires, le Penn ar Bed avec 13,7%, la Loire Atlantique avec 10,5% et enfin l’Ille et Vilaine avec 6,9%. Pour l’ensemble de l’Hexagone le pourcentage de résidences secondaires est de 9,5% de l’ensemble des logements. En Corse, ce pourcentage de résidences secondaires est de 30%
En Bretagne, les résidences secondaires sont proches de la mer.
Près de 70% des résidences secondaires en Bretagne se situent à moins de deux kilomètres du littoral et 44% à seulement moins de 500 mètres.
Avec ses plus de 2700 kilomètres de côtes maritimes, ses paysages d’une incroyable et la relative préservation de son environnement, la Bretagne est devenue au fil des années une véritable colonie de vacances pour citadins stressés.
Tout le monde rêve de sa résidence secondaire en Bretagne, sur le littoral breton ou dans une des îles de Bretagne. D’un point de vue locatif, la Bretagne toute entière est devenue une zone tendue. Les prix de l’immobilier breton se sont envolés ces dernières années, amplifiés par la crise Covid, tant et si bien que les Bretons eux-mêmes, les plus jeunes en particulier, ne peuvent plus acheter chez eux.
Les résidences secondaires en Bretagne appartiennent surtout à des « vieux » aisés.
Les résidences secondaires en Bretagne appartiennent à des propriétaires plutôt aisés. En effet 24% des propriétaires de résidences secondaires en Bretagne ont un revenu disponible annuel supérieur à 80 000 euros dans le revenu annuel médian 2018 était de 30 620 euros. Rappelons qu’un tiers des résidences secondaires en Bretagne appartiennent à des propriétaires parisiens en franciliens.
Souvent des retraités :
87% des des propriétaires de résidences secondaires en Bretagne ont plus de 50 ans.
68% des propriétaires de résidences secondaires en Bretagne ont plus de 60 ans
42% des propriétaires de résidences secondaires en Bretagne ont plus de 70 ans.
Les résidences secondaires en Bretagne sont plutôt grandes et anciennes.
Les propriétaires aisés peuvent en effet s’offrir des résidences secondaires bretonnes aux dimensions généreuses. Ainsi un tiers des résidences secondaires en Bretagne font plus de cent mètres carrés, et
31% de plus de 100 m2 et 45% plus de 6 pièces
En Bretagne, 41% des résidences secondaires ont été construites avant 1945, et un tiers entre 1946 et 1984.
L’envahissement …
Le problème des résidences secondaires des étrangers est devenu tel qu’on peut dans certaines zones particulièrement tendues parler d’envahissement. En particulier dans les îles de Bretagne.
Quelques exemples …
Sur Belle Île / Ar Gerveur et Ouessant / Enez Eusa près de 50% des habitations sont des résidences secondaires.
Ces résidences secondaires représentent 35% des habitations sur la côte d’Émeraude, environ 30% vers Dinard / Dinarzh et Saint Malo / Sant Malou, vers Auray / An Alre et Quiberon / Kiberen; 27% dans le Cap Sizun, le sud bigouden, la presqu’ile de Crozon / Gourenez Kraozon et même certains secteurs des Monts d’Arrée / Menez Are.
Sources : GlobalMap, Insee, gouv.fr
Avertissement de la Rédaction
Définition du mot « étranger » pour éviter certains cris d’orfraie …
Remarque de la Rédaction
Quand NHU Bretagne parle de la Bretagne, il s’agit bien de la Bretagne, et non de la région Bretagne administrative comme c’est abusivement le cas des médias d’état subventionnés d’argent public pour inoculer la confusion entre les deux.
1 commentaire
Je sors un peu du sujet ,mais voici un autre aspect de la problématique du logement .Au vu des incivilités et des nouvelles normes concernant entre autre le DPE il faudra être un peu fou pour investir dans l’immobilier locatif ,ce qui va ne faire qu’aggraver la crise .Ce qui aura pour conséquence d’une augmentation des logements mis en vente sur le marché , surtout dans le centre de la Bretagne ,malgré une baisse des prix annoncée , les jeunes locaux n’auront pas les moyens d’acheter vu l’augmentation des taux et du cout de la vie .Alors ce sont encore de riches étrangers à la Bretagne qui vont acquérir , les taxes d’habitation et autres ne dissuaderont pas ces gens qui ont de gros moyens ,les victimes les classes moyennes bretonnes ,qui même si propriétaires de maisons qui demandent la rénovation seront au pied du mur .
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