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Spéculation foncière.
L’UDB 56 dénonce une spéculation foncière, une pression immobilière et des méthodes de prospection qui ne cessent de devenir plus agressives. Distribution de prospectus incitant à la vente, porte-à-porte ou pression sur les élu·e·s. Tout semble bon alors que nous faisons face à des tragédies sociales, économiques et écologiques.
Le long de la côté morbihannaise, et de plus en plus profondément dans les terres, les agences immobilières, les constructeurs et autres spéculateurs adoptent des stratégies intrusives et sans pudeur afin d’arracher les derniers bouts de terrains dans des secteurs sous tension afin de faire des plus-values confortables en les revendant au plus riches, souvent en résidence secondaire ou à des retraité·e·s.
Pendant ce temps…
Les locaux, notamment les plus jeunes, se trouvent littéralement à la rue même s’ils gagnent correctement leur vie. Ces dernier·e·s sont obligé·e·s de reculer encore plus loin dans les terres et faute de résident·e·s en nombre à l’année, nos communes perdent leurs écoles et commerces. La recherche d’un logement à tout prix entraine également une artificialisation des sols mortifère pour notre environnement et nos
paysages.
Pendant ce temps…
Après avoir moqué la proposition d’un statut de résident amenée par l’UDB, l’équipe de Loïc Chesnais-Girard à la région ne propose rien. Si ce n’est plus de béton et encore plus d’artificialisation de nos terres agricoles pourtant si précieuses demain.
Ce statut est l’une des seules solutions réelles pour permettre à toutes et tous de vivre dignement dans une Bretagne en forte expansion démographique. Une véritable politique du logement doit y être ajoutée avec une stratégie de rénovation de l’ancien bâti au lieu d’étendre encore les lotissements ainsi qu’avec une valorisation du mode d’habitat léger, accessible et avec un impact moindre sur l’environnement. »
Illustration NHU Bretagne
