sandrine rousseau Bretagne

Sandrine Rousseau en Bretagne

de NHU Bretagne
Publié le Dernière mise à jour le

Sandrine Rousseau en Bretagne : mais qu’est-ce qu’elle vient chercher ici ?

« J’en ai rien à péter de la rentabilité des agriculteurs […]. C’est de l’argent sale. »
Voilà ce que Sandrine Rousseau déclarait, en plein débat sur la loi Duplomb, reçue dans La Contre Matinale de notre confrère français Le Média le 11 Juillet dernier, et repris depuis par de très nombreux médias.

Ces propos, largement repris par la presse, ont profondément choqué de nombreux agriculteurs bretons, qui y ont vu un mépris assumé pour leur travail et leur modèle économique.

Deux semaines plus tard, la même élue écologiste parisienne cherche à acheter une maison en plein cœur du Finistère, sur un terrain de 1500 mètres carrés, à Dinéault / Dineol.
.
Oui, en pleine campagne bretonne, entourée de fermes, de champs, de bêtes et de boue.

Une députée parisienne… à Dinéault / Dineol ?

Sandrine Rousseau, élue du 9e arrondissement de Paris, veut donc s’installer à Dineol, petite commune rurale de Cornouaille. C’est là qu’elle aurait jeté son dévolu sur une ancienne bergerie. Une maison à rénover, plantée au milieu des prés et des exploitations agricoles. Sandrine, Dineol ce n’est pas le Marais parisien. Ce n’est pas non plus la forêt de Fontainebleau. Ici, ça sent la terre, le lisier, la sueur.
Et surtout, les gens y vivent et y travaillent à l’année, loin des postures médiatiques et des punchlines parisiennes.

Pas de Sandrine Rousseau à Dineol

Sandrine Rousseau insulte les paysans… puis s’installe parmi eux

Que vient-elle faire ici ?
Cherche-t-elle à fuir les conséquences de ses propos incendiaires ?
À s’offrir une retraite à la campagne pendant que ses électeurs parisiens crèvent de chaleur et de béton ?
En tout cas, ses éventuels futurs voisins n’ont pas la mémoire courte.

Ses propos sur l’agriculture, qualifiant de « sale argent » le fruit du travail de milliers d’agriculteurs bretons et autres, ont profondément choqué. Ici, en Bretagne, on ne vit pas des subventions ou des tribunes télévisées. On élève, on cultive, on transforme. Alors voir débarquer une députée parisienne qui crache sur l’agriculture, donc sur les agricultrices et agriculteurs, puis vient s’installer au milieu des fermes, c’est une provocation.

Une réaction immédiate des agriculteurs bretons

Parmi les premiers à réagir, Patrik Sastre-Coader, éleveur de moutons bio et secrétaire général de la Coordination Rurale. Dans une lettre ouverte à Sandrine Rousseau, il s’indigne :

« Comment peut-on vomir sur la profession agricole et venir s’installer dans une maison entourée de fermes ? »

Il pose aussi les bonnes questions :

« Ne craignez-vous pas, sans excuses, d’être la cible du mécontentement général ? »
« Comment vos postures idéologiques hors-sol vont-elles s’accorder avec la réalité rurale bretonne ?
 »

Et il a raison. Car ce n’est pas une question de politique, ni d’idéologie. C’est une question de respect. De cohérence.

Une Bretagne pas à vendre, ni à coloniser

Sandrine Rousseau n’est pas la première à vouloir « une maison à la campagne ». Mais la Bretagne n’est ni un parc naturel pour bobos en quête de verdure, ni une aire de repos pour politiciens fatigués. Ici, ce sont des vies entières qui s’enracinent. Des familles qui vivent depuis des générations sur les mêmes terres. Et des jeunes qui se battent pour reprendre les exploitations. Des anciens qui travaillent encore, faute de relève.

Alors quand une élue parisienne, qui méprise ouvertement ces modes de vie, vient poser ses valises, il est normal que ça coince.

Demain, elle trouvera qu’il y a trop de cris. Trop d’odeurs. Trop de pluie…

Aujourd’hui, elle cherche un « pied-à-terre ». Demain, elle portera plainte pour nuisances sonores à cause des vaches. Elle protestera contre les odeurs de fumier. Elle demandera des pistes cyclables à travers les pâturages. Et pourquoi pas des quotas d’éoliennes dans la baie de Douarnenez tant qu’on y est ?

On connaît la suite. Les néo-ruraux hors-sol, souvent parisiens, s’installent en Bretagne. Puis ils se plaignent. Ils veulent que le réel s’adapte à leurs délires. Et à chaque fois, ce sont les habitants locaux qui trinquent.

campagne bretonne
campagne bretonne

La Bretagne n’a pas besoin de Sandrine Rousseau

Il faut le dire clairement : la Bretagne n’a pas besoin de Sandrine Rousseau.
Ni de son mépris, ni de ses leçons, ni de sa condescendance. Nous n’avons pas oublié les déclarations provocatrices. Et nous n’accepterons pas qu’elle vienne ici jouer les citoyennes de campagne alors qu’elle passe son temps à détruire tout ce que nos campagnes incarnent.

Il ne s’agit pas de refuser les gens. Il s’agit de refuser les hypocrites. Ceux qui méprisent notre mode de vie mais veulent profiter de notre paysage. Et ceux qui détestent les fermes mais veulent des maisons avec vue sur les prés. Ceux qui insultent les éleveurs, puis veulent partager leurs sentiers.

En conclusion : restez là où vous êtes, Madame Rousseau

Vous n’êtes pas la bienvenue à Dineol. Ni dans le Finistère. Ni en Bretagne.

Votre vision du monde est incompatible avec la nôtre. Et votre arrogance parisienne ne passera pas chez nous. Votre installation ici ne serait qu’un énième symptôme de cette colonisation douce que subit la Bretagne depuis des décennies.

Et si vous avez du mal à comprendre, sachez qu’en breton, on a une expression bien claire : er-maez (« Dehors », « dégage » en langue française)

Pas en Bretagne er-maez
Pas en Bretagne er-maez

Illustration couverture générée par Grok3 pour NHU Bretagne

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16 commentaires

Cédric Pellerin 1 août 2025 - 15h33

Un bon coup de chevrotine devrait régler le problème

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Hascoët alan 4 août 2025 - 20h21

Commençons par lui dire qu’on ne veut pas d’elle chez nous. Rousseau er-maez !!

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nhu Bretagne nhu Brittany
NHU Bretagne 4 août 2025 - 21h27

Votre première phrase n’a pas sa place dans nos colonnes, et je vous serais reconnaissante de bien vouloir la supprimer.
Pour la seconde, en effet, ce n’est pas la place de Sandrine Rousseau, après ses déclarations honteuses et discriminantes, parmi les agriculteurs et éleveurs de la région de Dineol, ni d’ailleurs en Bretagne.
Merci de votre compréhension

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nhu Bretagne nhu Brittany
NHU Bretagne 15 août 2025 - 10h28

Bonjour Alan. Nous vous avions demandé de supprimer la première phrase de votre commentaire il y a une dizaine de jours. A ce jour, vous ne l’avez toujours pas fait. La Rédaction de NHU Bretagne le fait donc aujourd’hui. Merci de votre compréhension.

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glazig 4 août 2025 - 20h38

De tels commentaires ne devraient pas être autorisés ici comme ailleurs. Lamentable.

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nhu Bretagne nhu Brittany
NHU Bretagne 5 août 2025 - 10h36

Nous avons demandé l’auteur de supprimer la première phrase de son commentaire. S’in ne le fait pas d’ici peu, nous le ferons nous-mêmes.
 » J’en ai rien à péter de la rentabilité des agriculteurs […]. C’est de l’argent sale. » : « de tels commentaires ne devraient pas être autorisés … ailleurs ou ici. Lamentable »

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Mael 2 août 2025 - 22h46

Je vis en Bretagne en zone rurale, je suis Breton, j’ai des amis éleveurs laitiers ou enfants d’agriculteurs. Et je suis aussi pêcheur récréatif, en eau douce et en mer (et je connais très bien Dineol)
Quoique puisse dire la députée Rousseau, je suis peiné de voir les difficultés financières que subissent une majorité des nos agriculteurs bretons et la façon dont ils sont salis par les urbains et les néo-ruraux.
Néanmoins, j’en ai personnellement ras le bol de voir l’état de l’eau de mes rivières complètement dégradées, des fonds de baies autrefois plein de vie complètement asphyxiés par les algues vertes (et ça fait des décennies que ça dure), désespéré de voir un système productiviste tenu en amont par les syndicats et les marchands de phosphate, et en aval par la grande distribution, poursuivre sa chute en avant, et dégoûté de lire un article si léger et dégoulinant de soumission. Qui est le rédacteur ? Quel est le but recherché ? Faire du buz sur un bad buz, exciter les Cedric Pellerin rêvant, je cite, « Un bon coup de chevrotine [qui] devrait régler le problème » ? On en est là ?
J’ai connu deux bars à Dineol, chacun recevait régulièrement les élèves de l’école de gendarmerie de la république française, pas de er maez pour eux ?
A quel moment l’intelligence voudrait qu’on réponde à la provocation de Rousseau par un asservissement total au modèle agricole breton, qui soit dit au passage, ne profite ni aux agriculteurs, ni aux Bretons… Quant à croire que les agriculteurs se suffisent de cette situation, c’est plutôt faux. Ceux que je connais souhaitent vivre décemment de leur travail, ils sont prêts à modifier leur manière de faire je crois, mais il n’y a aucun accompagnement, pas de réelles politiques volontaristes, que des effets d’annonces qui débouche sur des coquilles vides (cf Breizh Bocage).

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nhu Bretagne nhu Brittany
NHU Bretagne 3 août 2025 - 10h02

Le système intensif pollue la Bretagne depuis des décennies, en effet; et NHU Bretagne a publié de nombreux articles dénonçant cette situation. Nous préparons un long article pour essayer de comprendre pourquoi on en est arrivés là, en Bretagne en particulier.
« Il faut nourrir Paris » disait Loïg Chesnais -Girard, président de la région Bretagne administrative. Voilà sans doute le coeur du problème: la Bretagne, et cela depuis la fin de la guerre et la reconstruction, a été, et est encore, destinée à nourrir la région parisienne, l’Hexagone et au-delà. Et pour déverser ces dizaines de milliers de tonnes de viandes, de légumes … il faut produire « quoiqu’il en coûte ». Nos agriculteurs ont été embarqués dans cette spirale par les coopératives, les banques, les ministères (remembrement), des syndicats complices … qui promettaient des rendements, des revenus ! Une fois drogués aux pesticides, aux matériels toujours plus sophistiqués, aux emprunts à rembourser, aux pressions des distributeurs … ils ont augmenté leur dépendance; pour aujourd’hui ne plus savoir comment se sevrer et s’en sortir.
Le bio ? Des tonnes de paperasses à remplir, une période de probation de trois ans : toute la difficulté à sortir d’un système qui vous tient au quotidien.
Quant à cette députée parisienne, nous n’avons rien de particulier à son encontre. Elle n’a aucune connaissance pratique du monde agricole. La seule ferme qu’elle a visité est sans doute le Salon de l’Agriculture, parisien comme elle. Qu’elle insulte le monde paysan (qui la nourrit) est une chose; mais qu’elle ose, par bêtise ou provocation, venir vers Dineol pour s’installer entre les agriculteurs qu’elle méprise, s’en est trop.
C’est sûr qu’elle est bien moins inquiète pour sa propre rentabilité : chaque mois, elle reçoit au moins 12 000 euros d’argent public pour vivre.
Combien a un agriculteur Breton, en moyenne, en travaillant 10 heures par jour, quasi 7/7 ?
Merci de votre commentaire

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Émilie Le Berre 3 août 2025 - 17h51

Les personnes politiques dites « écologistes » de ces 10-15 dernières années ont dévoyé l’écologie en se fourvoyant dans des causes anti-écologistes justement.
Je suis très sensible à notre milieu naturel, pourtant je ne supporte plus l’écologie telle qu’elle nous est présentée.
Aujourd’hui tout est abordé en conflit, manipulé pour entretenir les divisions, l’écologie est devenue un des outils du « diviser pour mieux règner ». Je ne sais pas si on peut parler de maladresse ou d’intention mais les ZFE sont un bon exemple.
Plus le sujet est visible dans les médias moins il est présent sur le terrain. On fait des lois et des sommets pour le climat, l’artificialisation des sols, les pesticides, les μplastiques etc… Et en même temps (expression chère à notre Macroñ) on fait des lois pour contourner les précédentes, une pour les Giga data centers, une autres pour le retour de certains pesticides, en ce moment la production de pétrole est importante d’où la baisse des prix et on s’en réjouit.
Sans oublier que maintenant on est dans une politique de réarmement, contre qui ?

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glazig 4 août 2025 - 19h42

Insulter et caricaturer cette élue est assez lamentable.
Je ne crois pas que madame Rousseau soit contre l’agriculture et contre les agriculteurs, les vrais, ceux qui triment pour vendre des produits qui ne tuent pas la santé des gens, ne détruisent pas les sols et les eaux. On aimerait la même virulence pour défendre nos plages, nos baies,nos côtes de la m…. qu’une agriculture d’un autre âge y dépose.
Quelle violence dans les propos. Triste.

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nhu Bretagne nhu Brittany
NHU Bretagne 4 août 2025 - 21h20

Vous avez raison, insulter une corporation est assez lamentable : « J’en ai rien à péter de la rentabilité des agriculteurs […]. C’est de l’argent sale. »
Où est la caricature dont vous parlez ?
Si vous connaissiez mieux NHU Bretagne, vous sauriez que nous avons déjà évoqué les algues vertes de l’agriculture intensive.
https://www.nhu.bzh/agriculture-intensive-imposee-bretagne/
Merci de vos commentaires.

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Glazig 5 août 2025 - 9h01

« La rentabilité, ce n’est pas la même question que celle du revenu des agriculteurs. C’est cette course à la rentabilité maximale qui industrialise et tue notre agriculture, menace notre santé », plaide celle qui est par ailleurs économiste de formation, tout en insistant sur la nécessité de « socialiser en partie le revenu agricole pour protéger celles et ceux qui nous nourrissent ».
Sandrine Rousseau / Huffington post
La caricature et la petite phrase sortie de son contexte ne permet pas le débat pas plus que les appels au meurtre.

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nhu Bretagne nhu Brittany
NHU Bretagne 5 août 2025 - 9h35

« Appel au meurtre » … vous faites dans la surenchère !!
Cette habitude de tout vouloir « socialiser » genre à la soviétique? De la part de quelqu’un qui ne vit que d’argent public, c’est assez logique me direz-vous.
Un agriculteur, fut-il en modèle intensif, doit, comme tout entrepreneur, être libre de ses choix en tant que chez d’entreprise. A ses risques et périls. Si vous considérez que certains produisent de la merde, n’achetez pas, n’achetons pas … et il disparaîtra tôt ou tard, ou changera de modèle.
Le mot « rentabilité » est sale pour certains, mais si une exploitation agricole, ou toute entreprise privée, n’est pas « rentable », l’exploitant n’a pas de revenu.
Vous-même, êtes-vous dans un entreprise privée ou publique ?
Autre question importante : ouvrez votre frigo et jetez un coup d’oeil à vos stocks de produits secs. De quels types d’agriculture proviennet-ils : intensive, biologique, importation … On en reparle ensuite !
Merci de vos commentaires et bonne journée

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Glazig 15 août 2025 - 10h03

« Un bon coup de chevrotine devrait régler le problème » ; les mots ont un sens et ils perdurent ici sans plus de problème.
‘Genre à la soviétique ‘ : on se demande ce que cela vient faire là quand il s’agit d’une proposition qui me semble intéressante car le revenu paysan doit être aidé pour différentes raisons, un produit sain qui conserve ses nutriments, un produit bio agit dans le corps humain contre le développement des maladies qui se développent de manière exponentielle en raison d’une nourriture malsaine, une nourrriture saine permet de lutter contre le trou de la Sécu; d’autre part le maintien en bon état de la nature devrait être aussi le travail du paysan mais il me semble observer que l’agribusiness agit comme son fossoyeur. Donc oui le travail paysan a besoin d’être aidé dès l’instalation d’un jeune dans une ferme.
Je ne ‘considère pas’ que certains produsent de la m…., je le constate et écoute les résultats des nombreuses études, certaines réalisées par des associations de consommateurs sont très explicites à ce sujet. Et le résultat est extrêmement inquiétant. Effectivement je fais très attention à mes achats dans ce domaine, c’est une question de santé primordiale mais l’information est loin d’être partagée par tous et pas que pour des conditions de revenu, loin de là.
On ne peut faire le constat depuis des dizaines d’années de l’état de nos plages ( une vérité pas bonne à dire qui entraine des actions violentes auprès de ceux qui osent parler) et défendre en même temps un modèle dont l’emergence dans les années 50 a aidé la Bretagne à s’en sortir mais qui est devenu un fléau pour nos eaux, nos sols, toute la faune sauvage et la santé humaine et qui a pour effet de supprimer les fermes au profit d’ exploitations toujors plus grandes.
Je n’ai pas de sympathie particulière pour madame Rousseau mais je ne veux surtout pas tomber dans cette violence inacceptable relayée ici et sais aussi entendre ce que dit son parti pour entreprendre un véritable changement dans le domaine agricole, seule façon de ne pas aller direct dans le mur. La caricature est inutile surtout quand elle prend pour cible les femmes et les hommes, élus ou pas.

Alain RAULLET 5 août 2025 - 22h34

Question annexe qui se pose : qui lui a vendu cette propriété et pour quelles raisons ? Peut-être devrait-on réfléchir à ne pas vendre avec égoïsme et se dire « Après moi , le déluge » , quant au contraire il conviendrait de faire en sorte que le patrimoine breton restât breton!

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Émilie Le Berre 6 août 2025 - 9h18

Ar gwir zo ganit Alain.
Tout ça pour acheter une maison dans un lotissement aseptiser et un campingcar pour avoir l’illusion de voyager sans sacrifier au confort il en va de soi.
Le déluge pour leurs propres enfants et petit-enfants, lesquels iront vont s’entasser dans les métropoles françaises pourries.

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