Retrouvez les indices de qualité de l’air dans toute l’Europe occidentale grâce à cette carte interactive.
En centralisant toutes les six heures les mesures de près de deux mille stations, l’AEE Agence Européenne pour l’Environnement dresse cette carte.
Sommaire
L’air que nous respirons est trop pollué en Europe.
Les points rouges, qu’ils soient clairs ou foncés, sont les villes où il ne fait bon vivre en ce moment. L’air y est trop chargé de Particules PM10 et PM2,5 les pures. Également de CO2 Dioxyde d’Azote, de Dioxyde de Soufre et d’Ozone.
Les points jaunes (pour la Bretagne, Rennes, Nantes et Saint Nazaire) situent des villes où aujourd’hui Dimanche 19 Novembre 2017 l’air à respirer est de qualité modérée.
Et en vert les villes où il fait bon respirer aujourd’hui. Comme Brest.
Tous les petits points gris sont des stations de mesures qui ne transmettent pas leurs données. Entre autres l’Islande, et les trois pays méditerranéens Grèce, Italie et Turquie.

Qualité de l’air en Europe occidentale
La Bretagne moins polluée que d’autres pays.
Cette carte de l’Europe est très interactive. Par exemple, en Bretagne, cliquez sur le point de Nantes, et vous verrez apparaître un certain nombre de données intéressantes pour les cent derniers jours. Ainsi, Nantes affiche 6,1% de mauvaise qualité de son air respirable durant ces cent jours. Puis 24,2% en qualité modérée et donc vers 70% en air de bonne et correcte qualité.
Deux paramètres propres à la Bretagne participent à une meilleure qualité de l’air que nous respirons.
Notre position géographique.
Idéalement située au début du continent européen (Penn ar Bed) et baignée sur trois de nos quatre façades par un des plus grands océans de la planète.
Nos vents dominants viennent du large, de la Mer Celtique. Ils sont humides et souvent frais, mais ils sont relativement purs. En outre ils chassent vers nos voisins de l’est le peu de pollution que nous produisons.
Notre relative sous-industrialisation.
La Bretagne produit relativement peu de pollution atmosphérique par manque d’industries lourdes souvent les plus polluantes. En tous les cas, nous en produisons bien moins que d’autres pays européens. Nos activités, agricoles surtout, produisent d’autres pollutions qu’il ne faut pas nier, mais elles ne sont pas atmosphériques.
Selon le directeur de l’AEE, Hans BRUYNINCKX, « plus de 80% des Citoyens des villes européennes vivent avec une qualité de l’air qui n’est pas à la hauteur des normes de l’OMS« . L’OMS est l’Organisation Mondiale de la Santé.
La pollution atmosphérique tue environ 400 000 personnes en Europe dans les quarante et un pays européens concernés par une étude récente. Car cette pollution cause ou participe à de nombreuses maladies. Entre autres le cancer des poumons, les maladies cardiaques, des attaques cardio …
11 commentaires
Il ne faut pas tout mélanger et laisser croire que le CO2 est un polluant, au même titre que les oxydes d’azote ou de soufre. Le gaz carbonique n’est PAS un polluant : il est gaz de la Vie sur Terre, car, sans lui, pas de photosynthèse, donc pas d’oxygène. Au cours des 600 derniers millions d’année, son taux atmosphérique a été en moyenne de 2000 ppm, avec des pointes à 8000 ppm, alors que le taux actuel n’est que de 400 ppm, ce qui est peu. Il faut donc se réjouir de son augmentation (due à 95% aux émissions naturelles), car la planète reverdit et les récoltes sont meilleures, ce qui contribue à réduire la faim dans le monde. Quant à son action présumée sur la température, c’est une hypothèse « idéologique », non prouvée scientifiquement, mais qui a généré le dogme du réchauffement climatique anthropique et une propagande lyssenkiste… Si le CO2 avait une action mesurable sur T, il y aurait dû avoir un réchauffement cataclysmique et irréversible quand son taux est monté à plusieurs milliers de ppm. Du reste, les dernières publications scientifiques chiffrent la sensibilité climatique (réchauffement pour un doublement du taux de CO2) à 0,6°C, et elle devrait tendre vers zéro.
L’optimisme peut être une qualité, mais pas toujours. C’est qui qui mesurait les ppm de CO2 il y a 200 millions d’années ? Vous avez raison : le CO2 n’est pas un gaz polluant dès lors qu’il est produit naturellement. Mais les activités humaines ne sont pas naturelles. Alors, selon vous, pourquoi toute cette communication dite officielle contre ce vilain CO2 s’il n’est pas nocif pour notre environnement et notre santé ? Merci, beaucoup, de votre participation.
Que la rédaction de NHU se rassure, jipebe29 n’a rien d’un sérieux scientifique. Il s’agit en fait de Jean-Pierre Bardinet, « spécialiste » (un peu d’humour !) français du réchauffement climatique. La spécialité de ce monsieur est le prélèvement d’informations parcellaires, de données tronquées ou interprétées à sa sauce. D’où il retire des conclusions qui n’engagent que lui et son incompétence, masquées il est vrai sous une apparence de connaissance du sujet et de rigueur scientifique risible pour qui a un cursus scientifique ad hoc (ce qui n’est pas du tout le cas de ce climato-sceptique pur jus).
Et merci pour cet article !
Bonsoir Jean Pierre. Et merci de ces précisions intéressantes. A NHU Bretagne, nous considérons que les 4,6 millions d’habitants de Bretagne, et tous celles et ceux qui n’ont pas cette chance 🙂 ont évidemment le droit élémentaire d’avoir un avis sur tout. Même quand on n’est pas un spécialiste émérite de telle ou telle discipline. Tous ces avis différents, divergents, font la richesse de nos échanges. Et nous ne supportons pas la pensée unique qui peut nous être imposée par le haut. Donc merci de vos commentaires. Vous êtes chez vous, Citoyen BARDINET, quand vous vous exprimez dans nos colonnes. Bonne soirée et à très vite espérons nous.
Les analyses de l’air du passé se fait avec divers types de proxies. Bien sûr, il y a des incertitudes, mais les ordres de grandeur sont corrects. Il n’y a aucun marqueur particulier pour le CO2 anthropique : il se comporte comme le CO2 d’origine naturelle. Il est utopique de penser que la molécule de CO2 issue de nos activités (dont notre respiration) serait différente de la molécule émise par les océans et la végétation. Je me demande d’où vous vient cette idée loufoque.
Pourquoi toute cette communication qui relève plus d’une propagande lyssenkiste ? Pour justifier des politiques climat-énergie contraignantes (et inutiles), avec un projet néo-malthusien de long terme et une gouvernance onusienne mondialisée et dictatoriale. Et pour nous faire accepter de payer très cher nos indulgences climatiques.
PS quand vous respirez dans une pièce fermée, vous émettez du CO2. Avez-vous été rendu malade ? Dans un amphi bien rempli, le taux de CO2 monte à plusieurs milliers de ppm en 2 heures. Le Samu a-t-il dû intervenir pour soigner étudiants et professeurs intoxiqués par du CO2 100% anthropique ? La norme de sécurité pour les sous-marine est de 8000 ppm (je crois).
Vous n’y connaissez pas grand chose, comme le montre votre fantaisiste taux maximum de CO2 admis dans un sous-marin. À 8000 ppm, l’être humain subit une augmentation des fréquences respiratoire et cardiaque, et atteint la limite au-dessus de laquelle il risque l’évanouissement, ce qui vous en conviendrez est problématique…
Je vous laisse un lien pour que vous puissiez avoir une idée des concentrations en CO2 et de leurs effets associés : http://www.th-industrie.com/content/13-mesure-co2
Les sciences du climat sont perpétuelle évolution, et les publications scientifiques qui contestent la science « officielle » du GIEC/IPCC sont de plus en plus nombreuses (plus de 1300 en 2016-2017). La sensibilité climatique (augmentation de température pour un doublement du taux de CO2) était chiffrée à 3-4°C au début des années 2000, mais les dernières publications scientifiques la chiffrent à +0,6°C, et il est fort probable qu’elle soit nulle Mais les vaillants négociateurs des COP21, 22 et 23, prisonniers de leur idéologie et de leurs rêves, n’en ont tenu aucun compte et continuent à délirer sur d’absurdes politiques climat-énergie aussi onéreuses qu’inutiles.
Selon le rapport AR5 du GIEC, page 471, figure 6.1, nos émissions de CO2 ne sont que de 4 à 6% du total des émissions, ce qui est négligeable. Cette information a été soigneusement mise sous le tapis, et le GIEC a inventé un temps de séjour du CO2 anthropique particulièrement grand : 100 ans, ce qui est absurde, car notre CO2 n’a pas de marqueur spécifique (du reste 40 publications le chiffrent à en moyenne 8 ans – le GIEC n’en a tenu aucun compte – et l’analyse isotopique chiffre le taux de CO2 anthropique dans l’air à 6% environ). Donc, même si le CO2, quelle que soit sa source, avait une action mesurable sur la température, nos émissions n’auraient qu’un effet quasiment négligeable.
PS: si vous le voulez, dans un souci de saine controverse, je peux vous proposer quelques articles sur le climat et l’énergie. Car nous sommes soumis à une propagande permanente et mensongère, qui n’est qu’à charge, et il serait sain de produire des informations à décharge.Qu’en pensez-vous ?
@ La Rédaction
J’apprécie beaucoup votre ouverture d’esprit et votre rejet de la Pensée Unique véhiculée par Glazec, nos politiques (la très grande majorité) et nos médias. Glazec, par ses attaques ad hominem, met au grand jour son refus de la controverse et sa technique de dévalorisation de ceux qui ne pensent pas comme lui.
Je vais donc vous proposer un article (sous mon nom) sur l’éolien et le solaire en France, puis un article sur le climat.
Kenavo
@ La Rédaction
Sur le climat, je vais vous proposer une série d’articles de manière à ce que vos lecteurs puissent disposer d’une information assez complète. Peut-être ferais-je de même sur l’énergie, mais ce sera plus restreint.
Kenavo
@Glazec
Voici ce que dit l’INRS sur la toxicité chronique du CO2 : file:///C:/Users/jean%20pierre/Downloads/FicheTox_238.pdf
Paragraphe 4,19,20;
« Les effets d’une exposition prolongée au CO2 ont été étudiés pour évaluer la tolérance des sujets à des séjours en espace confiné (sous-marins, par exemple). Les données existantes concernent des expositions expérimentales de volontaires à des concentrations assez élevées : 0,5 à 4 % avec une pression partielle d’oxygène normale. Pour des concentrations inférieures à 1 %, les variations des paramètres biologiques ne sont pas significatives.À partir de 1 %, on note une légère augmentation de la pression de CO2 artérielle
ainsi que de la pression partielle en oxygène en raison d’une hyperventilation.
À partir de 2 %, l’augmentation de la pression partielle de CO2 dans le sang artériel et l’air expiré s’accentue ; elle est associée à une faible diminution du pH, sans autre anomalie notable.
À partir de 3 %, l’hyperventilation est marquée ainsi que la baisse du pH artériel (acidose respiratoire).
À 4 %, on constate de plus l’apparition de céphalées et de gastralgies au repos, d’asthénie et d’extrasystoles à l’effort. Une augmentation du nombre d’hématies est également notée, peut-être en relation avec une hémoconcentration liée à une polyurie hydrique au cours des 24 premières heures d’exposition.
Au-delà, le seuil de tolérance est clairement dépassé.
Dans aucun de ces cas, des modifications des performances psychomotrices n’ont été mises en évidence.
Des observations anciennes d’exposition dans des sous-marins de la Seconde Guerre mondiale dans lesquels la concentration en CO2 était de l’ordre de 3 % soit 30 000 ppm associée à un taux d’oxygène de 15 à 17 %, faisaient état de phases d’excitation et de dépression, d’une augmentation du flux sanguin cutané ainsi que d’une diminution de la température centrale et de la pression artérielle. Ces signes pouvaient s’associer à un ralentissement de la fréquence respiratoire et à des anomalies des fonctions mentales. Ces résultats, peut-être en relation avec d’autres polluants atmosphériques, n’ont pas été rapportés ultérieurement.
Dans une étude, on rapporte des altérations de la vision des couleurs (axe vert) qui n’ont jamais confirmés par la suite [21] .
Il n’y a pas de données concernant un effet cancérogène ou toxique pour la reproduction, lors d’expositions chroniques professionnelles à du dioxyde de carbone ».
Bref, jusqu’à une concentration de 1%, soit 10 000 ppm, aucun effet néfaste sur la santé. Bien sûr, par précaution, les normes de sécurité sont en-dessous de 10 000 ppm.