déliquescence de la république française

Déliquescence de la République française

de NHU Bretagne

La déliquescence de la République française : quand le pouvoir remplace le fond par la fête

La République française donne aujourd’hui l’image d’un pouvoir qui danse sur un volcan. Alors que les crises économiques, sociales et géopolitiques s’accumulent, les élites politiques multiplient les festivités. Fêtes, cérémonies, jeux, grands événements : la mise en scène supplante l’action. Derrière les projecteurs, la réalité est bien plus sombre.

De la politique au spectacle

Tout semble organisé comme un immense décor. Dès qu’une difficulté surgit, l’État organise une commémoration, un événement sportif ou une grande fête populaire. Le but est simple : détourner l’attention. Au lieu de répondre aux urgences, les gouvernants vendent du rêve.

Mais ce rêve cache une faillite. Endettement massif, déclassement industriel, services publics en ruine, immigration mal maîtrisée, insécurité : les fondations vacillent. Pourtant, le discours reste euphorique. On préfère parler de magie plutôt que de réalité.

Une stratégie de diversion bien connue

Cette méthode n’est pas nouvelle. Dans l’histoire, plusieurs grandes puissances ont utilisé le divertissement pour masquer leur déclin. Quand les réformes deviennent impossibles, quand le peuple perd confiance, le pouvoir mise tout sur les apparences. On habille le vide avec des paillettes.

En France, cette stratégie s’accélère. L’Élysée et Matignon deviennent les producteurs d’un spectacle permanent. La politique ressemble de plus en plus à une série télé. On soigne les slogans, les effets visuels, les annonces bien calibrées. Mais les décisions concrètes se font attendre.

A la fin de XVIIIe siècle, la sérénissime République de Venise finira de se brûler les ailes de cette manière : nier son déclin au milieu de fêtes somptueuses, quoiqu’il en coûte !

Une perte d’influence évidente

Pendant que la République parade, elle s’efface sur la scène internationale. La France ne pèse plus dans les grandes négociations mondiales. Son armée recule, ses industries ferment, ses alliés doutent. Même en Europe, sa voix n’est plus centrale. Cette perte d’influence est grave. Mais elle est rarement abordée. Là encore, on préfère faire diversion.

Un hyper-centralisme déconnecté

En Bretagne comme ailleurs, les citoyens voient bien cette déconnexion. Paris décide, mais ne répare rien. L’État impose, mais ne comprend plus les réalités locales. Il organise des shows coûteux, mais laisse les écoles, les hôpitaux et les routes se détériorer. Cette République centralisée est devenue une machine à illusions. Elle distribue des discours creux, des promesses vagues et des festivités bruyantes.

En Bretagne, le meilleur allié des politiciens parisiens hors-sol n’est autre que Loïg Chesnais-Girard, socialiste macronpatible, incolore, invisible qui nous explique que tout va presque pour le mieux : énorme budget pour la la langue bretonne, « autonomie » au bout du chemin …
Dormez, braves Bretonnes, braves Bretons, je m’occupe de votre avenir … sans faire de vagues et sans souflle.

Déliquescence de la République française : la Bretagne doit-elle sombrer également ?

Revenir au réel … vite, s’il n’est pas déjà trop tard !

Pourtant, les défis sont immenses. Il faut relocaliser l’économie, redonner du sens à l’école, assurer la sécurité des citoyens. Il faut rendre le pouvoir aux « régions », investir dans l’agriculture, dans l’énergie, dans la culture vivante. Bref, il faut sortir du spectacle et revenir au réel.

Mais cela demande du courage. Et ce courage semble aujourd’hui cruellement absent. Les dirigeants préfèrent l’image au travail. Ils fuient le terrain, la contradiction, les décisions difficiles. Ils gouvernent à coups de hashtags, de vidéos léchées et de feux d’artifice.

Une République en bout de course ?

Le risque est immense. À force de fuir le réel, la République française s’affaiblit chaque jour un peu plus. Elle s’épuise dans des mises en scène. Elle gaspille son crédit. Et elle s’éloigne de ses peuples. Cette déliquescence n’est pas seulement administrative. Elle est aussi morale, symbolique, presque civilisationnelle.

Il est temps d’ouvrir les yeux. La France ne sortira pas du déclin par la fête. Elle sortira par l’effort, la clarté, la justice, le respect des nations et des peuples qui sont dans ses frontières.
La Bretagne le sait bien.
Elle attend mieux que des fanfares et des paillettes.

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2 commentaires

Alain RAULLET 3 juillet 2025 - 10h52

compte-tenu de la déliquescence actuelle, et peut-être bientôt exponentielle, de la situation chez les d’à-coté (bro c’hall) , ne conviendrait-il pas dans l’urgence de mettre en place un gouvernement ‘provisoire’ de Bretagne, histoire d’être prêt au moment de leur chute afin de ne pas y être entrainé,à l’insu de notre plein gré???
https://www.nhu.bzh/gouvernement-provisoire-de-la-bretagne/
cet article d’il y a quelques mois ne prétend nullement à la perfection , mais n’est-il pas temps de se retrousser les manches , aussi rapidement que possible ? et pas que sur des plateformes numériques !

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Burban 3 juillet 2025 - 12h36

Certains députés s’apprêtent à proposer une loi interdisant de critiquer » La république universelle « sous la houlette de Mr Jeanbrun ! Le dogme , l’interdiction partout , le contrôle …

Liberté ?

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