harcèlement scolaire en Bretagne

Harcèlement scolaire en Bretagne

de NHU Bretagne

Le harcèlement scolaire en Bretagne : faisons le point !

Le harcèlement scolaire est un fléau qui touche des milliers d’élèves chaque année, affectant leur bien-être, leur santé mentale et parfois leur avenir. En Bretagne, cette problématique prend des formes multiples, et bien qu’elle soit un enjeu européen, elle possède des spécificités bretonnes qu’il convient de prendre en compte pour mieux comprendre et lutter contre ce phénomène. Cet article explore les causes, les formes et les exemples de harcèlement scolaire en Bretagne, tout en proposant des solutions pour y faire face, notamment dans le cadre d’une Bretagne autonome qui pourrait prendre des mesures plus adaptées à ses besoins.

Des causes du harcèlement scolaire en Bretagne

Le harcèlement scolaire est un phénomène complexe qui résulte souvent de plusieurs facteurs conjoints. Parmi les causes les plus courantes, on trouve :

Les différences sociales et culturelles

Le harcèlement peut résulter de la perception de différences entre les élèves, qu’elles soient sociales, culturelles ou liées à l’apparence physique. En Bretagne, les élèves peuvent être victimes de stéréotypes sociaux, en particulier dans les grandes villes du pays où des différences de classe sont plus marquées. Ces différences créent des tensions qui se manifestent parfois par des moqueries, des violences verbales ou des exclusions.

La pression scolaire et sociale

Les attentes de la société bretonne peuvent exacerber la pression sur les jeunes. Ce phénomène peut entraîner un sentiment de rejet et de discrimination, particulièrement lorsque les élèves se sentent poussés à réussir dans un système scolaire souvent exigeant.

L’isolement géographique

Certaines zones rurales de Bretagne peuvent connaître un certain isolement social, ce qui peut amplifier les cas de harcèlement. Les élèves des zones rurales ou plus isolées peuvent se retrouver à l’écart, ressentant une forme de rejet social ou d’incompréhension par rapport à leurs camarades citadins.

Y a t-il des spécificités bretonnes du harcèlement scolaire ?

Bien que le harcèlement scolaire soit un problème généralisé à l’échelle hexagonale, la Bretagne présente des caractéristiques uniques :

Les inégalités géographiques

En Bretagne, les élèves vivant dans des zones plus rurales peuvent faire face à un manque de soutien et de ressources, accentuant leur vulnérabilité au harcèlement. L’isolement social de certaines régions en Bretagne, avec moins d’opportunités pour les jeunes de se socialiser ou d’accéder à des services de soutien, peut rendre ces élèves plus susceptibles d’être victimes de harcèlement

La diversité sociale et culturelle

La Bretagne, malgré ses racines profondes, est une région où coexistent différentes cultures et origines. Dans les grandes villes comme Rennes ou Nantes, la diversité peut créer des tensions sociales entre jeunes de différentes origines, renforçant ainsi le harcèlement lié à des facteurs sociaux et culturels.

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« Plus on est enraciné, plus on est universel » – Charles Le Goffic, poète breton, 1863-1932

Les différentes formes de harcèlement scolaire

Le harcèlement scolaire prend plusieurs formes, et la Bretagne n’échappe pas à cette réalité. Parmi les formes les plus courantes, on trouve :

Le harcèlement verbal

Les moqueries et les insultes restent les formes de harcèlement les plus fréquentes. Les élèves peuvent être victimes de remarques dégradantes sur leur apparence, leur origine sociale, leur comportement ou leurs résultats scolaires.

Le harcèlement physique

Bien que moins fréquent que le harcèlement verbal, le harcèlement physique, incluant les bagarres, les bousculades et les agressions, est un problème dans certaines écoles. Il peut être particulièrement prégnant dans les établissements où les tensions sociales sont plus fortes.

Le harcèlement numérique ou cyberharcèlement

Le cyberharcèlement est une forme de harcèlement de plus en plus courante. En Bretagne, comme dans le reste de l’Europe les jeunes peuvent être victimes de messages haineux, de rumeurs colportées sur les réseaux sociaux, ou de harcèlement par téléphone.
Le cyberharcèlement est en hausse constante et inquiétante depuis quelques années.

Le harcèlement social et moral

L’isolement social, la mise à l’écart d’un élève de ses camarades, reste une forme subtile mais dévastatrice de harcèlement. Ce phénomène touche souvent des jeunes ayant du mal à s’intégrer dans leur environnement scolaire, en raison de différences perçues.

Exemples de harcèlement scolaire en Bretagne : Nantes, Rennes, Brest

Nantes / Naoned

Bien que (ou parce que) Nantes / Naoned est une ville dynamique et cosmopolite, elle n’échappe pas aux problématiques liées au harcèlement scolaire. La diversité des élèves, combinée à des tensions sociales et culturelles, peut parfois créer des situations où des jeunes sont victimes de harcèlement. Les formes les plus fréquentes sont le harcèlement verbal et le cyberharcèlement.

Rennes / Roazhon

Dans la capitale administrative bretonne, les établissements scolaires sont confrontés à des cas de harcèlement, principalement d’ordre social. Les élèves issus de milieux défavorisés ou avec des résultats scolaires moins bons peuvent être exposés à l’isolement et à des moqueries.

Brest

Brest, en raison de son histoire militaire et de son identité portuaire, présente également des formes de harcèlement scolaire, notamment dans des contextes où des jeunes peuvent être stigmatisés en raison de leur origine sociale ou de leur mode de vie. Le harcèlement moral et social est souvent observé dans ces milieux.

Que faire pour lutter contre le harcèlement scolaire en Bretagne ?

La lutte contre le harcèlement scolaire doit passer par des actions concrètes à différents niveaux :

Sensibilisation et formation

Il est essentiel de former les enseignants, les élèves et les parents à identifier les signes de harcèlement. La Bretagne pourrait mettre en place des programmes spécifiques pour sensibiliser à la question du harcèlement, en tenant compte de ses spécificités sociales et culturelles..

Renforcement des politiques publiques

Une Bretagne autonome pourrait adopter des politiques publiques plus adaptées aux réalités locales, en créant des structures d’écoute et de soutien pour les victimes, ainsi que des mécanismes de prévention du harcèlement en milieu scolaire. Cela inclurait des dispositifs locaux de médiation et de prévention, particulièrement dans les zones rurales et isolées.
Les pays du nord de l’Europe et souvent plus « petits » subissent moins ce fléau du harcèlement scolaire.

Créer un environnement inclusif

Il est crucial de promouvoir l’inclusion dans les écoles bretonnes, en encourageant le respect de la diversité culturelle et sociale. Les écoles bretonnes pourraient mettre en place des programmes éducatifs qui favorisent l’ouverture d’esprit, l’empathie et la solidarité parmi les élèves.
L’arrivée constante de familles du reste de l’Hexagone et du reste du monde perturbe les équilibres souvent déjà précaires dans une école de la République à l’abandon, et apporte immanquablement son lot de soucis. Le harcèlement scolaire en est un.

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Small is great ! Petit c’est grand !

Une Bretagne autonome pour lutter plus efficacement contre le harcèlement scolaire

Le harcèlement scolaire est un problème complexe et multidimensionnel en Bretagne, comme ailleurs. Cependant, en tenant compte des spécificités sociales, géographiques et culturelles du pays, une Bretagne autonome pourrait mettre en place des mesures plus ciblées et plus efficaces pour lutter contre ce fléau.
Il n’y a aucune fatalité face à ce problème destructeur de notre jeunesse. Plusieurs pays d’Europe, nordiques et répétons-le, souvent « petits » subissent moins ce type de problème. La « méthode » imposée par le pouvoir trop central d’un pays trop grand et trop centralisé n’est pas la seule qui vaille; et elle prouve chaque jour son inopérance.

La Bretagne doit prendre à bras-le-corps la question du harcèlement scolaire, car l’avenir de ses jeunes en dépend.
Le harcèlement scolaire commence pas de simples moqueries, jusqu’à en venir aux mains et à la violence, et dans les pires cas, au suicide.

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