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Macron pourrait-il entraîner la France dans la guerre pour rester au pouvoir ?
Depuis plusieurs mois, Emmanuel Macron voit sa côte de popularité s’enfoncer dans les bas-fonds. Nous ne parlons pas des « sondages » commandés émanant de sociétés commerciales proches du pouvoir central. Nous parlons du vrai ressentiment dans l’opinion publique.
Entre crise économique, insécurité galopante et scandales politiques, le président français voit son second mandat s’enliser.
À l’horizon 2027, l’échéance présidentielle semble déjà jouer en sa défaveur, d’autant que la Constitution française l’empêche de briguer un troisième mandat. Sauf rebondissement majeur, il est quasiment certain de perdre le pouvoir. Mais un élément pourrait bouleverser cette certitude : l’entrée de la France en guerre.
Une Union européenne de plus en plus belliqueuse
La guerre en Ukraine, qui oppose Kiev à la Russie depuis février 2022, a considérablement modifié les équilibres géopolitiques. L’Union Européenne, dont la France est un des piliers, adopte une posture de plus en plus agressive face à Moscou. Les médias subventionnés et les dirigeants occidentaux appellent régulièrement à une implication accrue des forces européennes aux côtés de l’Ukraine. Certains vont même jusqu’à réclamer un engagement militaire direct contre la Russie. Emmanuel Macron lui-même a récemment déclaré que l’envoi de troupes en Ukraine ne pouvait être exclu, un signal fort qui inquiète autant qu’il interroge.

La guerre, un prétexte pour suspendre les élections ?
Historiquement, les pays en guerre connaissent des bouleversements politiques majeurs. En France, une entrée en conflit pourrait justifier des mesures d’exception, y compris la suspension des élections. Le précédent du général de Gaulle en 1961, qui avait instauré l’état d’urgence face au putsch des généraux en Algérie, montre que de telles décisions ne sont pas inédites. En temps de guerre, la continuité du pouvoir devient souvent une priorité, reléguant les processus démocratiques au second plan.
Dans ce contexte, Emmanuel Macron pourrait-il être tenté d’user d’un tel stratagème pour prolonger son mandat ? L’hypothèse, bien que choquante, n’est pas dénuée de fondement. Le chef de l’État français a déjà montré qu’il n’hésitait pas à employer des méthodes autoritaires lorsque la situation l’exigeait. On se souvient des restrictions drastiques imposées lors de la crise du Covid-19, où les libertés fondamentales avaient été largement entravées sous prétexte d’urgence sanitaire.
Entrer en guerre pour se maintenir au pouvoir : un scénario plausible ?
Si la France devait officiellement entrer en guerre, plusieurs conséquences pourraient en découler :
• Mobilisation de l’armée et loi martiale : l’état d’urgence pourrait être décrété, renforçant le pouvoir exécutif
• Suspension des élections : pour garantir la « stabilité du pays », le gouvernement pourrait repousser l’échéance de 2027 à la fin du conflit.
• Répression des opposants : toute contestation risquerait d’être assimilée à une trahison, ce qui justifierait une censure accrue et des mesures coercitives contre les voix dissidentes. Contester le chef de l’État français serait alors considérer comme une « atteinte aux valeurs de la Nation », comme une dissidence, voire comme un appui à l’ennemi.
Cette stratégie pourrait permettre à Emmanuel Macron de conserver le pouvoir quelques années de plus, en attendant un climat plus favorable pour organiser une transition politique sous contrôle.
Une opinion publique sous influence
Les médias traditionnels, largement subventionnés, donc aux ordres, jouent un rôle clé dans cette dynamique. Leur narratif martèle la nécessité d’un engagement accru de la France et de l’Europe aux côtés de l’Ukraine. Toute voix discordante est immédiatement discréditée, voire censurée, empêchant ainsi un débat véritablement démocratique sur la question.
Si un conflit direct avec la Russie devait éclater, l’opinion publique, soumise à une propagande de guerre incessante, pourrait être conditionnée à accepter des mesures exceptionnelles. L’argument de la sécurité nationale suffirait à justifier des restrictions drastiques des libertés individuelles et une prolongation du pouvoir en place.
Entrer en guerre pour se maintenir au pouvoir : une hypothèse ou une stratégie déjà … En Marche ?
Bien que rien ne permette d’affirmer avec certitude que Macron cherche à plonger la France dans une guerre pour conserver son poste, plusieurs indices tendent à alimenter cette hypothèse. Ses déclarations récentes sur la possibilité d’un engagement militaire en Ukraine, l’intensification du discours belliciste dans les médias et l’histoire politique des régimes en crise montrent que l’option d’une prolongation du mandat présidentiel via un conflit majeur n’est pas à exclure.
Les citoyens doivent rester vigilants face aux dérives possibles. La Démocratie française est déjà fragilisée par des années de gestion autoritaire et de crises successives. Une entrée en guerre ne ferait qu’accentuer cette dérive, au détriment des libertés et du droit fondamental du peuple à choisir ses dirigeants.
Si la France devait s’engager militairement en Ukraine, la question ne serait plus seulement celle du soutien à un pays en guerre, mais bien celle du maintien de la Démocratie en France. Un enjeu majeur qui mérite un véritable débat, loin de la propagande et des manœuvres politiques opportunistes.
Illustration principale générée par Grok
2 commentaires
« la guerre qui oppose Kiev à la Russie » : bizarre comme formulation…
Si les Ukrainiens ne sont pas avec nous, ils seront contre nous.
En 1938, on avait lâché la Tchécoslovaquie.
En 1940, un tiers des chars envahissant la France avaient été fabriqués en Tchécoslovaquie.
Des propos qui se rapprochent étonnement de ceux des populistes et souverainistes français renvoyant le travail des journalistes du service public indépendants à une profession sous les ordres de l’Elysée tout en évoquant une Europe belliqueuse….La Bretagne mérite mieux pour exister, espérons que l’Appel de Carhaix devenu indispensable ne tombe jamais dans ce type de discours.