retour sur le pseudo parti national breton

Retour sur le pseudo « Parti National Breton »

de Douar ha Frankiz

Retour sur le pseudo « Parti National Breton » : Addendum du 15 mars 2025

Compléments au premier article publié sur NHU

Nous ne reviendrons pas dans cet addendum sur certaines informations publiées sur NHU dans un premier article. Vous pouvez le retrouver ici : https://douarhafrankiz.bzh/qui-est-le-pnb-parti-national-breton/ ou bien sur le site de NHU : https://www.nhu.bzh/parti-national-breton/

Il est de coutume pour les militants du pseudo PNB de flouter leurs visages et d’utiliser des identités fantaisistes dans leurs efforts de communication. Cette propension à jouer à cache-cache, tout en prétendant assumer un rôle politique, prouve a minima une certaine conscience du caractère révulsant de leurs idées pour l’essentiel des Bretonnes et Bretons qu’ils doivent côtoyer dans la vie courante.

« Cette poignée d’individus, incarnation des fantasmes anti bretons les plus fous de Françoise Morvan et comparses »

Si notre insaisissable souverain, Erwan Pradier (« Ar Marvailher » c’est-à-dire « celui qui raconte beaucoup de conneries »), n’apparaît presque jamais sur les images de propagande du groupuscule (même flouté), c’est aussi parce qu’il assure généralement lui-même le travail de photographe / cameraman. Pratique pour préserver l’anonymat de son altesse virtuelle.
Mauvaise nouvelle cependant : Cette poignée d’individus, incarnation des fantasmes anti bretons les plus fous de Françoise Morvan et comparses, semble en passe de prendre la confiance. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce revirement :

« Une stratégie d’intrusion / victimisation théorisée comme telle par Erwan Pradier »


• Se plaçant délibérément à la remorque des idéologies suprémacistes et impérialistes les plus extrêmes, la percée de celles-ci un peu partout dans le monde, et notamment en France, ne peut que les encourager à se montrer chaque jour davantage.
La réaction, clairement brouillon et beaucoup trop molle, d’un Emsav qui n’est pas→ ou plus habitué à devoir gérer ce type d’intrusion dans notre famille politique (cf la dernière manifestation à Nantes, organisée par Bretagne Réunie). En effet, en termes de scène politique aussi, la Bretagne ce n’est pas la France. Jusqu’ici du moins.

• La prise de conscience par l’ultra droite française en général du potentiel qu’il peut y avoir à se placer sur le terrain de l’Emsav et du nationalisme breton, en tentant d’instrumentaliser l’identité bretonne (associée à la « race européenne blanche ») comme pouvait déjà le faire le groupe Génération Identitaire, aujourd’hui dissous. An Tour Tan a pris le relais depuis, et ne fait même pas mystère de ses liens avec Reconquête, le parti d’Éric Zemmour. Il est certainement stratégique de chercher à parler à une jeunesse en passe de se faire expulser du pays par la spéculation immobilière. Cela implique d’occuper le terrain pour saborder définitivement l’Emsav avant qu’il n’ait le temps de se reconstruire.

• Une stratégie d’intrusion / victimisation théorisée comme telle par Erwan Pradier, notamment à l’occasion de son discours d’orientation générale de l’été 2024.
Dans une logorrhée de trois quarts d’heure, il insiste notamment sur la nécessité de se départir d’une image de « bande de skinheads qui se bagarrent dans la rue avec des crétins d’antifas », de tenter de paraître respectables tout en ne retranchant rien de la radicalité idéologique. Conscient aussi des remous évidents qui accompagneront la visibilité croissante de son organisation, il insiste sur l’importance pour ses troupes de ne jamais paraître être la source du scandale. Le terme de « troupes » n’est en rien usurpé, tant l’accent est mis dans ce discours sur la préparation physique au combat de rue, à laquelle on adjoindra un peu de formation intellectuelle, mais sans trop en faire.

Cette volonté affichée de chercher à passer pour « des gens normaux » ne remet ainsi pas en cause la culture militante sous-jacente. Mais cette image lisse est indispensable à la narration que Pradier souhaite mettre en place. Celle d’un PNB renouant avec ses racines historiques, injustement persécuté et exclu par une « dictature gauchiste » à l’œuvre en Bretagne.
Ainsi le 1er février dernier, était officialisée à Saint-Malo la création d’une section locale sous la direction du nouveau porte parole de l’organisation : un certain Hervé Archier.
Chose intéressante, celui-ci a le cran de se présenter d’emblée à visage découvert. Un illustre inconnu me direz-vous. Pas tant que ça.

Retour sur le pseudo Parti National Breton -
Retour sur le pseudo-Parti National Breton – Bruno Herve Archier attablé au bar l’Univers à Saint Malo – source : pseudo PNB

« Hervé» ou plutôt Bruno Archier (Bruno, Hervé, Gaston Archier) est né le 1er novembre 1978 à Strasbourg. Également connu sous les alias de Bruno Vendière et de Francia Caterva, il est une figure bien connue de la nébuleuse fasciste française. Il fût précédemment membre du comité directeur du Renouveau Français, en charge des relations internationales.

« Adeptes du coup de force, des manifestations « musclées », toujours prêts à l’union sacrée avec diverses organisations de l’ultra droite française »

En dormance depuis 2017, cette organisation néo fasciste, tendance « medieval faf », est la continuation de la Garde Franque (elle même scission de l’Action Française et déjà encadrée par Archier) et fut exclue de l’organisation de jeunesse du Front National (FNJ). Adeptes du coup de force, des manifestations « musclées », toujours prêts à l’union sacrée avec diverses organisations de l’ultra droite française la plus extrême et la plus violente (GUD, JNR, etc), les militants du Renouveau Français ont en particulier un goût prononcé pour le lynchage des homosexuels en pleine rue. Il s’illustreront également dans les « contre manifestations » anti CPE en 2006, faisant la chasse aux organisations étudiantes. Notre cher Bruno, poursuivi pour faits de violence, sera relaxé pour vice de procédure le 3 avril de cette même année.

Sur le plan international, responsabilité de Archier, le Renouveau Français adhère au Front National Européen, dissous en 2009. Au sein de cette internationale fasciste, on organise des manifestations communes et autres sympathiques colonies de vacances pour les militants de la Phalange espagnole ou du part néonazi grec Aube Dorée, par exemple.
Grand ami d’Alain Soral, de Dieudonné, et de Thibaut de Chassey bien sûr, Archier a plus d’une corde à son arc, puisqu’il est également connu pour être un maquettiste régulier du torchon antisémite et raciste Rivarol, ainsi que rédacteur en chef du blog catholique ultra les Intransigeants, fermé aujourd’hui.

Retour sur le pseudo Parti National Breton -
Retour sur le pseudo Parti National Breton – Bruno sur le terrain des références culturelles (source : lui-même)


Bruno sur le terrain des références culturelles (source : lui-même)
Les références culturelles de monsieur ne sont pas anodines non plus. Il prend ainsi plaisir à parsemer les réseaux sociaux de maximes comme présenté ci-dessus. Citant, en l’occurrence, le fondateur de la Phalange espagnole, rival du général Franco, et considéré a posteriori comme un martyr du combat pour une Espagne fasciste.

Penchons-nous un peu plus sur la communication du pseudo PNB à l’occasion du 1er février.

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Retour sur le pseudo Parti National Breton – photo de famille – source : pseudo PNB

Au centre donc, le fameux Bruno « Hervé », nouveau visage public du mouvement. Plus à gauche et en costard, pour une fois qu’il accepte d’être photographié, le tout aussi fameux roi Arthur ressuscité qui ambitionne désormais d’annexer l’Anjou, le Cotentin et les Cornouailles insulaires. Le Kernow et le Devon ayant peu de chance de lui être concédés par la monarchie anglaise, avec laquelle il tente malgré tout d’établir des relations diplomatiques, Pradier a au moins le mérite d’être visionnaire en préfigurant une sorte de Grand-Ouest, que Paris appelle de ses vœux depuis plusieurs décennies.

À la droite du vétéran « medieval faf » parisien, Jean-Baptiste Akli, responsable de la section du Léon, visible sur les photos de la manifestation de Bretagne Réunie à Nantes. Se présente également sous le pseudo de « Yannig Kermarc’heg ».
Curieusement, Akli est un patronyme d’origine berbère, traditionnellement porté par des descendants d’esclaves noirs. Ce qui est tout de même à mourir de rire en l’occurrence.

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Retour sur le pseudo Parti National Breton – Jean Baptiste Akli à Nantes – source : Estelle Ruiz, agence Hans Lucas

Nos trois compères semblent constituer, à l’heure actuelle, le noyau dur du groupuscule (culminant à une douzaine de militants, malgré une visibilité et un pouvoir de nuisance disproportionnés). En sus de Boris Le Lay, bien entendu, toujours caché à l’étranger. Ou du moins, il est censé l’être. Il est intéressant de noter que tous trois ont été formés idéologiquement en Île-de-France, et sont encore une fois des purs produits de contrebande de l’ultra droite française. Leur arrivée relativement récente en Bretagne coïncide également avec la vague de migration française post COVID. Nul n’étant prophète en son pays, et s’étant découvert un « sang breton », ceux qui hier étaient avant tout les apôtres du suprémacisme blanc, voire de l’impérialisme français, entendent ainsi se muer en « nationalistes bretons ».

L’emballage du produit a changé, le contenu reste identique.
C’est donc notamment en s’appuyant sur la personnalité et l’expérience de son nouveau porte-parole que le pseudo PNB entend mener plus loin ses efforts continus de noyautage / sabordage de l’Emsav. Après la manifestation de Nantes, le dernier épisode en date de cette triste farce s’est tenu le 1er mars dernier à Karaez, à l’occasion du lancement de la plateforme autonomiste Bretagne Notre Avenir. Les trois olibrius susmentionnés y étaient bien entendus présents.

Rappel des faits :

En début d’après-midi, alors que l’assistance arrivait peu à peu, une demi douzaine de militants du pseudo PNB ont rapidement été identifiés par l’une des co- organisatrices, en l’occurrence Mme Caroline Glon. Celle-ci en aurait prestement mais « discrètement » informé le reste de l’équipe. Leur déclarant en substance : « Le PNB est là, mais pas de problème. Je gère. » En effet, force est de constater qu’elle a grave géré.

C’est ainsi que Mme Glon a pris sur elle de remercier au micro la troupe de néonazis pour leur présence à, non pas une, mais à deux reprises, en ouverture, puis en conclusion de l’événement. De nombreuses personnes présentes (et quelque soit leur parti pris précis sur le spectre politique que constitue l’Emsav) n’ont pu s’empêcher de noter également une proximité affichée de sa part avec la délégation du pseudo PNB, tout au long de l’après-midi. Comme si cela n’était pas suffisant, il a également été permis à Bruno Archier de prendre la parole au micro, au nom de son nouveau mouvement (à l’instar de Marc Le Bayon, chancelier autoproclamé du « duché de Bretagne », ce qui au moins est plutôt comique).

Cette intervention remarquée (et remerciée par Mme Glon) a bien entendu été la source d’un nouveau tollé au sein de l’Emsav. Qui, malgré un soutien populaire passif régulièrement vérifié, est décidément un petit monde ces temps-ci. Il est évident que nos forces politiques continueront nécessairement à décroître si ce type de perturbation venait à être réitéré une nouvelle fois. Pour le pseudo PNB, l’objectif de communication sur cette journée est clairement atteint.

Dans un effort de damage control, Mme Glon a été mise en retrait de la plateforme Bretagne Notre Avenir suite à cet incident. Ce qui ne semble pas lui avoir beaucoup plu. Le pseudo PNB a tenu à se montrer solidaire en se fendant d’un communiqué de
soutien

Retour sur le pseudo Parti National Breton -
Retour sur le pseudo Parti National Breton – Communiqué de soutien à Caroline Glon – source : pseudo PNB

Communiqué de soutien à Caroline Glon
(source : pseudo PNB)
Suite à ces événements, il semblerait que Mme Glon ait reçu une quantité relativement importante de messages particulièrement grossiers. Ce qui n’est pas franchement très malin, en plus d’être potentiellement répréhensible par la loi.
Nous n’avons pas eu connaissance à ce jour (deux semaines après les faits) d’excuses publiques adressées par Mme Glon aux nombreuses personnes présentes ou non, croyant à cette initiative, et dont une écrasante majorité (de droite, comme de
gauche) ne souhaitait en aucune manière se retrouver associée à la propagande de ce groupuscule néonazi, qui se propose d’être le fossoyeur de tous leurs espoirs politiques.

Nous n’avons pas eu non plus connaissance d’une quelconque condamnation du pseudo PNB par Mme Glon à ce stade. Ce qui aurait le mérite de lever une certaine ambiguïté.
Sans doute excuses ou condamnation publiques finiront-elles par venir, tant leur défaut risque de s’avérer un sérieux handicap pour la poursuite des ambitions politiques de l’avocate. Notamment dans la recherche de partenaires politiques respectables, fussent-ils alignés sur une droite très décomplexée. À moins, bien entendu, que celle-ci ne cantonne désormais ses aspirations à sa commune de La Baule qui constitue, rappelons-le, un ghetto sociologique assez évident en Bretagne.

Précisons tout de même que des militants du pseudo PNB s’étaient déjà rendus aux Halles de Karaez, mais en ayant la bonne idée de rester à l’extérieur. Le 27 août 2022 était organisée à Karaez, par Douar ha Frankiz, une journée unitaire pour l’autonomie de la Bretagne. La nuit précédant cet événement, les halles mises à disposition par la municipalité, les trois kebabs de la Grand Rue, ainsi qu’une bonne partie du centre-ville avaient été recouverts de graffitis « P.N.B. » réalisés avec un pochoir, laissant planer peu de doute sur leurs auteurs. « Une peinture de très bonne qualité » nous avait assuré, excédé, l’un des commerçants concernés. Le maire de Karaez, Christian Troadec, avait bien entendu porté plainte. Aussi n’est-il pas cocasse de les retrouver trois ans plus tard au même endroit, en plein jour et à visage découvert

Gageons que ces parasitages répétés serviront au moins de leçon à l’Emsav tant politique que culturel, sous peine de disparaître à court ou moyen terme.
Peut-être est-il temps d’admettre collectivement que ce type de groupuscule très particulier constitue un danger à part pour notre génération, indépendamment de nos affinités partisanes respectives.
Et d’en tirer les conséquences pratiques nécessaires à la poursuite sereine de nos activités dans l’espace public. L’heure ne peut plus être au laxisme, à la naïveté ou aux failles d’organisation.


La mise en place d’équipes de sérénité (ou service d’ordre) chargées de maintenir à distance les éléments indésirables, sur le modèle de ce que peuvent produire les organisations syndicales, apparaît donc indispensable dans le contexte actuel. S’en abstenir serait pour nous suicidaire sur le plan politique, tant la volonté de sabotage est manifeste de la part de cette nébuleuse fasciste française, qui a toujours constitué un ennemi affiché pour l’Emsav.
Espérons que cela soit implémenté de manière sérieuse et responsable, en évitant par exemple d’en confier l’organisation à des seniors, ou à des personnes n’ayant aucune forme d’expérience dans la gestion pacifique de ce type de menace. À défaut, nous devons nous attendre à ce que le pseudo PNB occupe régulièrement la quasi totalité de l’espace médiatique associé à nos manifestations, participant ainsi à invisibiliser nos revendications légitimes et à décrédibiliser nos combats aux yeux de
l’opinion publique

Il est en effet de notoriété publique que des troubles et autres incidents regrettables accompagnent généralement les événements pouvant servir de prétexte à des rassemblements de la mouvance néo nazie. Sans même parler de la publicité extrêmement désagréable et des difficultés administratives qui en résultent pour les organisateurs. Laisser la porte ouverte à ce genre de choses ne peut que pousser d’autres groupuscules de la nébuleuse fasciste française à venir s’agglomérer dans la
brèche, gonflant artificiellement les rangs d’une poignée d’activistes très motivés.
C’est ce qui se passe généralement en Bretagne, où l’ultra droite française se sait ultra minoritaire et n’hésite pas à se coordonner là où elle perçoit épisodiquement une opportunité intéressante.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous prenons connaissance de l’initiative de M. Florian Le Teuff. L’élu nantais aurait en effet écrit au ministre de l’intérieur français, M. Bruno Retaillleau, pour l’informer de la résurgence du Parti National Breton, dissous par l’état français en 1939, juste avant la seconde guerre mondiale, en même temps que le PCF. Rappelons tout de même que le second PNB historique n’a jamais été inscrit sur la liste des groupes collaborationnistes. Ce qui explique que les militants PNB, dont des résistants incarcérés à la libération sous ce prétexte, aient fini par être relâchés sans procès, devant l’impossibilité technique à les juger.

Si le pseudo PNB risque en effet de se voir reprocher la reconstitution d’un groupe dissous, constitutive d’une infraction pénale, une ligne de défense relativement inattaquable s’offre à eux. En effet, n’entretenant aucun lien idéologique ou
personnel tangible avec le second PNB (ni avec le premier d’ailleurs), on ne peut leur reprocher d’avoir reconstitué le PNB historique.

Il s’agit simplement d’un nouveau groupuscule issu de la sphère suprémaciste française, semi clandestin jusqu’à présent, n’ayant d’ailleurs rien à voir avec l’Emsav ou le nationalisme breton. Cette défense imparable aurait le mérite d’être également
une clarification politique bienvenue

Ce n’est d’ailleurs pas une dissolution qui empêchera le groupe de se reformer sous un autre nom, tout en conservant le même agenda politique. Ne leur donnons pas de mauvaises idées, mais il demeure un nombre considérable d’acronymes et de dénominations, ponctuant l’histoire de l’Emsav, que les fascistes français n’ont pas encore eu le temps de souiller de leur empreinte. PNB étant bien sûr la plus chère à leur cœur en raison précisément de la propagande française d’après-guerre, qu’ils ne sont que trop heureux de reprendre à leur compte.
Nous apprenons également l’annulation de la manifestation du 22 mars à Plouezoc’h, pour la défense de la toponymie bretonne. Que dire sinon que c’est désolant ?

Encore de la communication à peu de frais pour l’adversaire. Espérons que ce type de couardise ne devienne pas la règle.
Capituler face à une dizaine de geeks politisés à distance par Boris Le Lay …
Qui l’eût cru ?
Un retour aux fondamentaux s’impose

« Nous n’avons aucune sympathie pour ces attardés d’un ordre français qui nous répugne. Nous n’avons que faire de ces faux amis. Les nostalgiques du drapeau blanc, les crabes sanglants de l’ex-O.A.S., tous ces vieillards du super-nationalisme fransquillon ne seront jamais des nôtres. Nous sommes libres par rapport aux uns et aux autres. Ni Maurras, ni Marchais. Et si, pour des raisons tactiques, il nous fallait choisir, ce n’est pas vers les intégristes du Christ-Roi espagnol, vers les défenseurs de la France seule et éternelle que nous nous tournerions. À tout prendre, nous préférerions encore les tenants du drapeau noir, la folle jeunesse de Mai. Oui, plutôt la Commune que le Pré-Carré.
L’une de mes colères de Breton aura été de voir s’agiter toujours dans notre sillage ces réactionnaires casqués de haines. À ces mouches, à ces parasites, nous ne donnerons que du vinaigre. Au besoin, nous lâcherons nos chiens dans les pattes de ces raseurs de murs. Voilà qui est net
»
Xavier Grall
in La Nation bretonne, n°14, janvier-février 1971

Nous appelons toutes les composantes du mouvement national à se reprendre en main. Notre jeunesse mérite mieux. Et elle n’a que faire de vos appréhensions.

Vive la Bretagne libre
Pour le Conseil National de Douar ha Frankiz,
Amélie Barrely
Antoine Loaléneur

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1 commentaire

Toto 24 mars 2025 - 14h17

Comme d’habitude, jamais un mot sur Montauzier qui charrie tout ce petit monde depuis 20 ans. Lui a son totem d’immunité j’imagine, il est intouchable.

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