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Sur les Marches de Bretagne, le château d’Ancenis / Ankiniz, symbole de la déculturation en Loire-Atlantique !
Place stratégique permettant de surveiller le fleuve et défendre le Duché face aux velléités d’annexion par le Royaume des Francs, l’origine du château remonte vraisemblablement à la fin du Xème siècle quand la femme d’Alain Barbetorte inquiète des ambitions de Geoffroy de Grisgonelle, comte d’Anjou qui fit ériger une place forte.
D’abord tour en bois puis donjon sur motte, puis forteresse médiévale vers le XIV et XVème siècle intégrée aux trois lignes défensives du Duché.
Situé à “l’une des entrées et yssues de ce pays et duché”, le château d’Ancenis / Ankiniz, classé Monument Historique depuis 1977, est joyau du patrimoine des Marches de Bretagne en danger qui fait face simultanément à deux nouvelles menaces.
La première est celle du temps immuable qui fait son œuvre et sape les fondations, murs, et enceinte.
La seconde est une menace plus sournoise, c’est l’annexion culturelle dans un périmètre Val de Loire comme on peut le lire sur le site My-Loire-Valley, qui passe par la déculturation, via la désinformation ou le révisionnisme historique à dessein, à partir d’un argumentaire articulé autour du bien commode “Val de Loire” qui revêt ici une double signification géographique (vallée installée dans un synclinal – Dictionnaire de la géographie par Pierre George aux PUF) et une signification historique UNESCO et ce périmètre qui s’étend sur 280 kms de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine et Loire).
Si la première menace peut être facilement combattue et éradiquée en entreprenant des travaux de consolidation – mais cela suppose une volonté des élus locaux – la seconde est plus difficile à combattre.
En effet, elle s’inscrit dans une politique régionale soutenue par le pouvoir central visant à légitimer l’identité artificielle de la région Pays de la Loire tout en instillant à grands coups d’argent du contribuable dans la tête des habitants et des visiteurs, l’appartenance des châteaux située en aval de Chalonnes sur Loire à un espace Val de Loire protéiforme qui viendrait supplanter l’identité bretonne originelle.
La démarche est sournoise mais efficace car bon nombre d’habitants locaux ou de professionnels locaux (un nombre importants de viticulteurs mais heureusement pas tous) ne voient plus d’inconvénient à préférer mettre en avant la fleur de Lys du Val de Loire à l’hermine bretonne à qui pourtant ils doivent leur héritage.
Au-delà de la question d’un redécoupage des régions qui permettrait de mieux coller aux réalités historiques et économiques, Il est donc fondamental de combattre cette politique d’annexion culturelle qui verra à terme l’effacement de cet espace historique et économique “transfrontalier”, ce qui constituerait une immense perte tant pour les amateurs d’Histoire attaché à la véracité historique que pour celles et ceux qui considèrent que les Marches de Bretagne devraient être un espace valorisé créateur de richesses et d’emplois non délocalisables, reconnu au Patrimoine Mondiale de l’Unesco, à l’instar du Val de Loire Unesco voisin.
Comment mener ce combat ?
Trop longtemps nous bretonnes et bretons dociles du département nous nous sommes laissés faire. Il est temps, à l’instar des nos glorieux aînés qui combattaient les Francs pied à pied, de montrer les dents et de serrer les rangs.
La première entreprise doit donc être judiciaire.
Les associations complotistes comme l’AVSPL ou les sites internet que se livrent à la désinformation ou à du révisionnisme à dessein tels My-Loire-Valley.com , Vinsvaldeloire.fr et quelques autres largement subventionnés par les régions Pays de la Loire et Val de Loire doivent être poursuivis car d’une part ces sites livrent des informations largement erronées, réécrivent ou s’accaparent l’Histoire de notre territoire, d’autre part ils trompent les potentiels clients ou visiteurs sur l’authenticité des produits qu’ils promeuvent quand il s’agit de la Loire-Atlantique.
J’en veux pour preuve les très nombreux viticulteurs du Vignoble Nantais qui affichent ostensiblement et délibérément une origine artificielle Val de Loire pour leur vignoble. Il est temps que cela cesse. L’UNESCO elle-même doit être saisie dans la mesure ou la signalétique reprise par ces structures révisionnistes est similaire voire très proche de celle du Val de Loire UNESCO. Ce combat juridique et judiciaire doit être engagé et une structure existante ou à créer doit prendre en charge cette dimension juridique sans délai.
L’autre axe est celui de la relance du dossier d’inscription des Marches de Bretagne au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Naturellement c’est l’État français qui détient les leviers pour positionner ce dossier au-dessus de la pile.
C’est la principale raison de l’échec de la démarche d’inscription initiée à la fin des années 2000 début des années 2010.
Mais le Breton est têtu et nous ne devons pas baisser les bras, fusse-t-il en pointant du doigt cette ineptie et en ralliant largement les très nombreux touristes qui visitent notre pays breton chaque année.
J’ai créé l’appli Destination Les Marches de Bretagne comme une première marche en vue de la relance de ce dossier de demande d’inscription.
Bien d’autres marches devront être franchies avant d’atteindre l’objectif final.
Mais ce territoire d’exception ainsi valorisé par un outil moderne largement perfectible, doit permettre de fédérer des deux côtés de la frontière de l’époque, car c’est une condition préalable pour mettre un coup d’arrêt aux velléités d’expansion du Val de Loire et à cette entreprise de déculturation menée à grand coup d’argent du contribuable qui trop souvent joue sur la peur d’une Bretagne puissante réunifiée qui menacerait le caractère Un et Indivisible d’une République Française dont seuls les aveugles ne voient pas qu’elle est à l’agonie.
Aussi je vous invite à télécharger l’appli sur le GOOGLE PLAY, c’est gratuit.
Et pour celles et ceux qui n’y parviendraient pas à venir nous rejoindre sur le site Destination Les Marches de Bretagne
Si vous avez des compétences dans les domaines de la communication, du marketing et même dans la création/organisation de circuits ou parcours cyclo-touristiques n’hésitez pas, la porte est ouverte.
Enfin pour les historiens, géographes et personnels politiques qui voudraient s’associer à ma démarche en vue de l’objectif final, la porte est ouverte à condition que l’engagement soit sincère et serve l’intérêt général.