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Langue bretonne: un collectif de personnalités réclame un « plan Marshall »

de NHU Bretagne
Publié le Dernière mise à jour le

Un collectif d’artistes, auteurs, personnalités et universitaires bretons a lancé vendredi à Morlaix (Finistère) un appel « pour la sauvegarde de la culture et des langues de Bretagne« .
Appel réclamant devant la presse « un plan Marshall ».

« Un véritable plan Marshall est nécessaire si l’on veut vraiment sauver la langue bretonne« , a assuré lors d’une conférence de presse Paolig COMBOT. CE dernier est Président de l’association Ar Falz – Skol Vreizh qui promeut la langue et la culture bretonnes.

Soixante dix personnalités …

« Le breton n’est plus la langue de la honte, dont les anciens ont souffert« , a-t-il souligné aux côtés d’une dizaine de personnalités soutenant l’appel lancé par le collectif réunissant quelque 70 personnalités bretonnes dont le musicien Yann TIERSEN.

Ces personnalités regrettent notamment que dans beaucoup de communes l’on aille « chercher des noms d’oiseaux ou de plantes, plus insipides les uns que les autres » pour nommer les lieux, alors qu’il y a une foule de dénominations bretonnes disponibles« .

Il redoute aussi la disparition de la langue bretonne à terme. Par ailleurs citant une enquête de 2018 qui relève que sur les 207.000 brittophones actuels, 80% ont plus de 60 ans. « Dans vingt ans au mieux il en restera moins de 40.000. Sous 40.000 la langue est morte« , a assuré Paolig COMBOT

>>>>>   Lire ici l’ensemble du dossier : les courriers, la liste des personnalités …   <<<<<

plan marshall

S’attaquer à une langue, c’est s’attaquer à ceux qui la parlent

Absence totale de courage de la Région Bretagne administrative et de ses élus.

Le collectif regrette enfin qu’il n’y ait que 19.000 élèves dans les écoles bilingues. Soit 3% de l’effectif global, contre 45% au Pays basque et 16% en Alsace.

« La langue c’est un élément majeur d’un projet de société, et là visiblement il n’y a nul projet de société au niveau de nos représentants politiques actuels« , a dénoncé le géographe Yves Lebahy.

« Il faut généraliser l’enseignement de nos langues à tous nos enfants, mais avec 1% du budget de la région consacré aux politiques linguistiques c’est ridicule, il faut faire dix fois plus« , a réclamé l’auteur nantais Yvon OLLIVIER.

Le collectif a adressé un courrier début novembre au président de la région Bretagne Loïg CHESNAIS-GIRARD.
Afin de lui faire part de ses craintes et lui demander un entretien.

Montage photo #NHUmour par NHU Bretagne : C’est promis, je passe à 20 euros par habitant et par an sur budget 2021 pour le brezhoneg … mais vous voterez pour moi hein ?

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