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Le procureur de Brest interdit, à nouveau, le tilde du ñ !

de Rémy PENNEG
Publié le Dernière mise à jour le

Acharnement brittophobe du pouvoir central.

Cette histoire ubuesque et indigne de l’auto-proclamé « pays des Droits de l’Homme » commence il y a deux ans.
Ainsi, un nouveau-né des environs de Kemper prénommé Fañch par ses parents se voient refuser le signe diacritique tilde sur le n de son prénom.

Donc le tribunal de Kemper refuse ce prénom breton Fañch.. Puis la cour d’appel l’accepte. Ensuite le parquet général s’obstine, refuse le jugement de cette cour d’appel, et se pourvoit en cassation. Après de longs mois de procédure infligés aux parents, le 07 Octobre dernier, la Cour de Cassation juge irrecevable le pourvoi.

Enfin le petit Fañch, maintenant âgé de deux ans, peut écrire correctement son prénom.

Un nouveau Fañch …

Déjà, dès le 22 Octobre, la vice procureur de Brest s’acharnait sur le tilde.
Isabelle Johaññy 😂🤣écrivait à la totalité des mairies de sa juridiction du nord Penn ar Bed. Afin de leur interdire d’accepter tout acte de naissance comportant un prénom avec un ñ.
Le 18 Novembre dernier, vers Montroulez / Morlaix, un autre petit garçon voit le jour. Et ses parents le prénomment Fañch.
C’en était trop pour ces magistrats brittophobes nommés par Paris !

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Jean Philippe Récappé procureur de Brest refuse le prénom breton Fañch – brittophobie

Alors intervient le procureur de Brest Jean Philippe Récappé !

Cet individu est le procureur de la République à Brest. Celui-là même qui a classé récemment l’affaire Richard Ferrand des Mutuelles de Bretagne. Nommé à Brest par décret du 06 Juillet 2017. Rappelons que les procureurs sont nommés par le Président de la République sur proposition du Ministre de la Justice, et après consultation facultative du CSM Conseil Supérieur de la Magistrature.

Le procureur de Brest fait du zèle ou obéit ?

Jean Philippe Récappé a écrit aux parents :
« Conformément aux dispositions de la circulaire Justice du 23 juillet 2014, il n’est pas possible d’enregistrer le tilde, à défaut pour ce signe diacritique d’être visé par ce texte« … « … J’ai donné comme instruction à l’officier d’état civil de Morlaix de ne pas accéder à votre demande »

Comment peut-on, en Europe, au XXIe siècle, être à ce point replié sur soi pour refuser un prénom à un nouveau-né breton, sous prétexte qu’il comporte un petit signe sur une lettre ? Le ñ mettrait-il en péril la septième puissance économique du monde ?

Nous avons d’un côté un état central qui prône la mondialisation et l’ouverture vers les autres, et de l’autre qui montre des signes évidents de brittophobie sur son propre territoire.
Quand on a un secrétaire d’état qui se nomme officiellement Nuñez, et qu’on interdit le ñ pour les seuls Breton(ne)s, cela a en effet un nom : la brittophobie.

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Courrier des services de Jean Philippe Récappé, procureur de Brest, signifiant aux parents du nouveau-né Fañch l’interdiction de ce prénom breton

Ne t’inquiète pas, petit Fañch, d’ici peu, tu écriras correctement ton prénom breton.

Ne pouvant pas faire moins, le président socialiste de la région Bretagne administrative s’est exprimé.
Loïg CHESNAIS-GIRARD « apporte son plein soutien aux parents du petit Fañch, né à Brest le 18 novembre dernier, et dont le prénom d’origine bretonne n’a pas été accepté par l’état civil en raison du tilde« . Par ailleurs, il a écrit à Nicole Belloubet, l’actuelle Garde des Sceaux de l’état central, en regrettant « qu’un simple tilde aille jusqu’en cassation« .
Paris ne daigne même pas répondre au Président de région administrative.

Les réseaux se mettent en action.
Les parents, assistés de Skoazell Vreizh, vont sans doute aller en justice.
Cet état central finissant se radicalise sur tout.

Appel aux parents de Bretagne.

Même si c’est en troisième ou quatrième prénom, donnez à vos enfants un prénom comportant un ñ.
Dans les tribunaux de Bretagne, de Nantes à Brest, certains magistrats ont besoin de s’occuper. Il y avait bien l’affaire Ferrand … mais ils l’ont classé !

Alors s’il vous plaît, appelez vos enfants Fañch ou Derc’hen, parce que la lettre c’h de l’alphabet breton est elle aussi interdite par Paris.
Les prénoms africains et polynésiens Tu’iuvea, N’néné, D’jessy, N’guessan … sont acceptés mais pas le prénom breton Derc’hen.
Cette ségrégation évidente à maintenant un nom : brittophobie

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