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En Bretagne on agit avec Volée de Piafs.
La prise en charge de la faune sauvage en Bretagne, un véritable casse-tête
Il y a toujours eu des animaux sauvages en détresse et quelques personnes passionnées pour les aider à survivre. Cela dit, nous constatons que l’intérêt des citoyens pour le bien-être animal est en forte augmentation ces dernières années. C’est à la fois une bonne nouvelle, car cela indique une volonté d’agir. Mais cela a également provoqué une surpopulation dans tous les centres de soins à la faune sauvage.
En effet, ceux-ci sont peu nombreux. Ainsi, en Bretagne on compte sept structures habilitées par la préfecture à accueillir au moins une espèce animale sauvage. Il sont généralement petits, vieillissants, mal équipés, et en sous-effectif. Notamment parce qu’il s’agit souvent d’abord d’initiatives privées à petite échelle. Ce n’est pas toujours le cas, heureusement, mais ça l’est fréquemment. Ainsi, le centre de soins de Languidic/Langedig (56), anciennement géré et financé par l’association Volée de Piafs – Trisk’ailes, a connu une augmentation exponentielle des accueils d’animaux entre 2015 et 2019 (+ 30 % d’augmentation).
Le cas de l’association Volée de Piafs – Trisk’Ailes.
L’association Volée de Piafs – Trisk’ailes (loi 1901) est née en 2007 dans le but de soutenir un centre de soins à la faune sauvage conçu pour une centaine d’animaux à l’année. Au départ composée d’une petite équipe de bénévoles, l’association a dû se transformer pour répondre à la demande citoyenne grandissante. Ainsi qu’aux différents cas de détresse des animaux : plaies, fractures, plombs, brûlures, électrocutions, piégeages, etc…
Mais en 2019, 4045 animaux ont passé les portes du centre de soins. Après étude des chiffres, l’association s’est rendu compte qu’au-delà d’un seuil de 2500 animaux par an, le taux de relâcher d’animaux stagnait, voire baissait. Pourquoi ? Parce que si le nombre d’animaux accueillis n’a fait qu’augmenter, l’effectif humain pour s’en occuper et les financements, eux, n’ont augmenté que de 3 %.
Autrement dit, continuer ainsi était impossible.
La solution : ouvrir un centre de soins nouvelle génération.
Avec ses quatorze ans d’expérience, son réseau et son équipe opérationnelle, Volée de Piafs – Trisk’ailes a décidé de se lancer dans un projet ambitieux et nécessaire : ouvrir un nouveau centre de soins.
Les objectifs sont multiples.
Tout d’abord, il s’agit de compléter le maillage territorial, car la Bretagne est une grande région et que les centres de soins y sont dispatchés aux quatres coins. Ainsi, le nouveau centre de soins devrait voir le jour au nord du Morbihan en centre Bretagne. Ensuite, le but est non seulement d’offrir un accueil, des soins et une réhabilitation de qualité aux animaux sauvages pour assurer leur remise en liberté, mais aussi d’améliorer les conditions d’exercice des soigneurs – qu’ils soient salariés, bénévoles volontaires ou stagiaires. Enfin, l’objectif de cette opération de terrain et de communication est de sensibiliser toujours plus de gens à la préservation de la faune sauvage qui nous entoure au quotidien.
Les missions de Volée de Piafs – Trisk’ailes.
La toute première mission que mène l’association est finalement ce que l’on appelle la médiation faune sauvage. Il s’agit de conseiller et d’apporter des solutions immédiates et durables aux particuliers et professionnels confrontés à un ou plusieurs animaux sauvages, qu’ils soient en détresse, en perdition ou non.
L’association existe également afin d’organiser et de financer l’accueil, les soins, la réhabilitation et la remise en liberté des animaux sauvages en détresse dans leur milieu naturel. Elle répare ainsi les dégâts causés majoritairement par les activités humaines.
L’association développe la sensibilisation du public à la sauvegarde de la faune sauvage à travers des interventions en milieux scolaire, parascolaire ou en EHPAD. Par exemple via des événements morbihannais, bretons ou nationaux, en donnant des conférences, et au travers de ses réseaux de communication.
Le rôle de cette association est aussi de participer à la veille épidémiologique en tant que sentinelle biodiversité et sentinelle sanitaire.
Elle collabore également à des programmes régionaux, nationaux et européens d’étude sur la faune sauvage.
Enfin, elle met tout en oeuvre pour lutter contre les nuisances et pollutions touchant l’environnement.
Comment participer concrètement à la sauvegarde de la faune sauvage ?
Vous pouvez devenir acteur de la sauvegarde de la faune sauvage en aidant à ouvrir ce centre de soins !
L’association a lancé une campagne de financement participatif à laquelle tout le monde peut participer. Chaque don compte, et chaque donateur et donatrice a le droit à sa contrepartie.
L’argent récolté servira en premier lieu à acheter le terrain idéal. Puis à commencer l’aménagement des locaux de soins aux animaux. Nous souhaitons un bâtiment économique en énergie de 400 m² entièrement dédié à la prise en charge des animaux. Ce bâtiment sera complété par un autre où seront conjoint les bureaux de l’association. Ainsi que de quoi héberger les bénévoles et éco-volontaires s’engageant pour nous aider à soigner la faune sauvage.
Ce projet est porté par des acteurs locaux engagés.
Dont l’épicerie vrac et zéro-déchet La Terre Native, l’association d’éducation à l’environnement Plumes et Papillons, le photographe animalier Franck Monguillon ou encore l’artiste et guide naturaliste Maude Silly.
1 commentaire
Pour être plus efficace faudrait d abord arrêter de sauver les goélands, espèce invasive au détriment des autres, et arrêter de nourrir les rats.
Un ancien adhérent