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Fiscalité française déconnectée : quand l’État central étouffe la Bretagne
Une fiscalité française déconnectée totalement.
En matière de fiscalité, la France est un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire.
Un monstre administratif incapable de se réformer, qui préfère tondre encore et encore ceux qui créent la richesse. Résultat : les artisans, les commerçants, les indépendants, les PME sont asphyxiés. En Bretagne comme ailleurs, les forces vives étouffent. Pendant ce temps, la République d’Irlande trace une autre voie : celle d’une fiscalité attractive, simple, efficace.

Un taux de prélèvements réel qui dépasse les 60 %
Officiellement, on nous dit que les prélèvements obligatoires représentent 43,2 % du PIB en France. Mais ce chiffre cache une arnaque bien ficelée : il est calculé sur le PIB total, qui comprend aussi la production non marchande (État, hôpitaux, collectivités…).
Bref, ce qui n’existe que grâce aux impôts.
En réalité, si l’on se base sur le PIB marchand, c’est-à-dire la richesse produite par ceux qui vendent, innovent, investissent, le taux réel de ponction dépasse 62 %, voire 66 % selon les estimations. Un niveau de spoliation sans équivalent en Europe occidentale.
En Irlande, une fiscalité conçue pour respirer
Et maintenant, passons sur l’autre rive de la Mer Celtique
En République d’Irlande, les entreprises bénéficient d’un taux d’imposition sur les sociétés à 12,5 %.
Même après les réformes européennes, aucun impôt supplémentaire sur les bénéfices n’est appliqué jusqu’à 750 millions d’euros de chiffre d’affaires. Les charges sociales sont également bien plus légères : environ 11 % pour l’employeur, contre plus de 45 % en France.
L’Irlande a fait le choix clair de soutenir son tissu économique, de faire confiance aux producteurs, et de favoriser l’investissement. Résultat : une croissance soutenue, un taux de chômage historiquement bas, des entreprises qui viennent s’y installer… et des jeunes Irlandais qui restent au pays au lieu de fuir.
La Bretagne, grande perdante du centralisme fiscal
La Bretagne, elle, n’a aucun pouvoir fiscal. Elle subit la politique décidée à Paris, sans pouvoir adapter son modèle à ses spécificités économiques, culturelles et territoriales.
Et pourtant, nous avons tout à y gagner.
Une Bretagne autonome, libre de fixer ses taux d’imposition et de moduler ses prélèvements, pourrait :
– Alléger la pression sur ses artisans, ses agriculteurs et ses PME,
– Attirer de nouveaux investissements, notamment dans les technologies vertes et maritimes,
– Retenir ses jeunes talents, en leur offrant un avenir digne ici, pas à Dublin, Londres ou Montréal.
Le témoignage de Marylin : « Si la Bretagne devenait autonome, je reviendrais tout de suite »
Marylin est une entrepreneuse bretonne de 42 ans. Après des années de galères entre lourdeurs administratives et pression fiscale étouffante, elle a fini par quitter la Bretagne pour s’installer en Irlande.
« Je ne partais pas pour l’étranger, je fuyais un système qui ne me laissait plus respirer. Mon entreprise allait bien, j’avais des clients, de la motivation, mais à chaque étape, l’État français me mettait des bâtons dans les roues. Trop d’impôts, trop de normes absurdes, et personne pour aider vraiment. »
Aujourd’hui, Marylin gère avec succès une société à Dublin. Elle y a retrouvé la liberté d’entreprendre et un environnement plus stable.
« Si la Bretagne devenait autonome de plein droit, avec un système fiscal et administratif adapté à notre réalité bretonne, je reviendrais immédiatement. Mon cœur est ici. Mais il faut pouvoir vivre et travailler dans son pays. »
L’État français : obèse, inefficace, inamovible
La vérité, c’est que l’État français est structurellement incapable de décroître.
Il est prisonnier de ses propres habitudes, de ses strates de fonctionnaires, de ses agences, de ses privilèges. Il préfère ponctionner toujours les mêmes plutôt que de se réformer.
Et ce n’est pas prêt de s’arrêter. La base productive s’épuise, les faillites se multiplient, les jeunes partent… mais la machine continue de tourner, coûte que coûte, sur le dos de ceux qui bossent.
Pour une Bretagne libérée de l’étau fiscal
À l’inverse, une Bretagne autonome, à l’image de l’Irlande ou de l’Écosse pourrait réconcilier fiscalité et liberté. Elle pourrait miser sur l’intelligence économique, sur la confiance dans les producteurs, sur la proximité des décisions.
L’Irlande n’est pas un paradis fiscal.
C’est un pays qui a compris une chose simple : pour redistribuer, il faut d’abord produire. Et pour produire, il faut laisser respirer.
Entre étouffement fiscal et autonomie économique
Face à une France centralisée jusqu’à l’absurde, il est temps de poser la vraie question : la Bretagne doit-elle rester enfermée dans un modèle qui la tue à petit feu ?
Ou bien doit-elle prendre en main son avenir, comme l’Irlande l’a fait, avec courage et lucidité ?
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