Départements bretons : il est grand temps de traiter d’union avec les séparatistes de la Bretagne
Fini le temps de la discorde entre les deux camps.
Entre ceux qui souhaitent cinq départements en Bretagne, et ceux qui souhaitaient que quatre départements en Bretagne.
Dans une Europe qui doute, dans une période de plus en plus meurtrie par certains obscurantismes, il est plus que temps d’unir et de rassembler autour de valeurs humanistes.
Sommaire
4 ou 5 départements en Bretagne : de quoi parle t-on ?
Il ne s’agit ici, bien sûr, que de géographie et d’Histoire.
En 1941, le régime du Maréchal Pétain prend quelques décrets. Qui aujourd’hui feraient passer nos plus anti-républicains pour des enfants de cœur. Dont un décret qui sépare la Loire, alors dite Inférieure, du reste de la Bretagne. Le Général de Gaulle, dès son arrivée au pouvoir à la sortie de la guerre, s’empressera d’abolir toutes ces mesures iniques. Et xénophobes pour certaines.
Toutes, sauf une, la partition de la Bretagne.
Et ce seul décret d’un gouvernement de haine et de division a toujours été reconduit depuis par tous les gouvernements français successifs.
Ces séparatistes (le séparatiste c’est bien celui qui sépare !) qui depuis plus de 70 ans restent arc-boutés sur un décret anti-démocratique et porteur de valeurs anti-républicaines, ne veulent pas, semble t-il, voir le monde tel qu’il est aujourd’hui. Il est des notions de haine et de division qui sont dangereuses. On le voit bien en cette période trouble que nous traversons. On ne peut plus, on ne doit plus servir les causes passéistes et de division. Au lieu d’opposer les citoyens, il faut les rassembler, en Bretagne, en Europe et partout dans le monde.
Il y va de l’avenir de notre Démocratie.
Chaque camp doit donc concéder, faire un morceau du chemin. Et NHU Bretagne veut participer à ce débat et à ce que nous souhaitons être une vraie ouverture.
Face à l’obscurantisme et au négationnisme géographique et historique,
Face au repli sur soi, face au déni, face au refus du vivre aujourd’hui et du vivre ensemble.
Nous devons, nous qui sommes attachés aux valeurs républicaines et aux valeurs humanistes, faire preuve d’intelligence et faire donc le premier pas.
Voici notre proposition pour une Bretagne à 4 départements
Séparatistes de la Bretagne, vous souhaitez une Bretagne à quatre départements : accordé !
Séparatistes de la Bretagne, vous souhaitez que le 44 ne figure plus en Bretagne : accordé !
Nous proposons une nouvelle carte de la Bretagne qui satisfait les deux parties en présence. Donc plus de 44 en Bretagne et une Bretagne à seulement quatre départements. Avec un peu d’imagination et de bonne volonté, on y arrive toujours. Après tout, si l’Europe demande à l’Italie, à la France et aux autres pays de réduire le nombre de ses régions, à la Bretagne de le faire également. Il paraît que cela renforce la compétitivité.
Et autant aller au plus vite dans ce sens, car l’avenir n’est évidemment plus à ce découpage départemental datant d’une vieille révolution d’un autre siècle. Mais bien à des entités géographiques, historiques et humaines fortes et tournées vers le futur.
Note : les quatre nouveaux départements conservent bien entendu leurs mêmes premières lettres pour garder la numérotation départementale.
Avertissement : cet article ne doit bien entendu pas être pris au pied de la lettre. Cette proposition de découpage n’est évidemment pas sérieuse et est une manière décalée d’évoquer le sujet. Le seul avenir de la Bretagne est, selon nous, la suppression de ce découpage d’un autre âge et l’instauration d’une Assemblée de Bretagne.
Tout savoir à propos de la Loire Atlantique en Bretagne.
9 commentaires
ont est une bretagne forte donc cinq c ‘ est mieux que quatre département même siil y en na quie pas content
La Bretagne c’est 5 départements !
Je ne sais pas si l’on doit prendre certaines de vos affirmations au pied de la lettre .Cependant vous être très réducteur quand à la chronologie de la partition de la Bretagne vu qu’il y a eu déjà une tentative d’enlever le pays nantais de la Bretagne sous la monarchie d’avant 1789 ,celle ci a été dissoute politiquement en 1790 du fait de la dissolution des états de Bretagne (parlement ) et de la création des départements ,idée qui était déjà dans les cartons à la fin de l’ancien régime .Ensuite je ne vais pas rentrer dans les détails mais vous oubliez les Clémentel ,le décret Daladier qui annonçait celui de Vichy .D’ailleurs personnellement Pétain était opposé à la partition de la Bretagne ,ce qui n’était pas le cas des autres dirigeants de ce régime ,ce serait d’ailleurs intéressant de faire une étude poussée sur leurs véritables raisons .Il me semble que contrairement à ce que vous dites , ce décret était caduque après la libération ,cependant l’idée a été reprise ensuite par Guy Mollet ,vous savez celui qui était par contre favorable à l’unification de le France et de l’Angleterre ,et oui c’est vrai la Frangleterre !!! Ensuite c’est lors de la mise en place des régions programmes que l’amputation a été officialisée .S’il est un politique qui a a contribué a débretonniser le pays nantais et tenté d’ancrer l’idée de PDL dans la population c’est bien Olivier Guichard .Cela a été déterminant car à cette période l’esprit breton était encore bien ancré en Loire atlantique .Quand au fait que vous dites que c’est la seule mesure qui a été abolie c’est faux ,les préfets de région et la fête des mères ,mais la Bretagne amputée de 2018 est loin d’être à la fête …
L histoire de la Bretagne n est elle pas en partie à Nantes c est l histoire qui le confirme Anne de Bretagne était bien Bretonne non . Donc 22 29 35 44 56 .
[…] également représentés Produit en Bretagne, la Région Bretagne administrant seulement quatre des cinq départements de Bretagne, Sonerion et La Nuit des […]
La Bretagne est une des 13 régions de la France continentale. La région n’a pas changé de périmètre au moment de la refonte des régions en 2016. Avec ses 3 millions d’habitants, c’est une des régions les plus petites en termes de population, et couvre une superficie de 27 208 km². La capitale régionale, et siège du conseil régional, est la ville de Rennes.
Dans sa configuration actuelle, la région Bretagne ne couvre qu’environ 80% du territoire de la Bretagne historique, ancien Duché de Bretagne. Celui-ci incluait des terres jusqu’au sud de l’embouchure de la Loire, un secteur qui constitue aujourd’hui le département de la Loire Atlantique, rattachée administrativement à la région Pays de la Loire. Ainsi, par une ironie de l’histoire, la ville de Nantes – préfecture de la Loire Atlantique – ne se trouve même plus dans la région dont elle fut autrefois la capitale. Lors de la division de la France en régions, survenue à l’époque Vichy en 1941, il fut décidé de ne pas inclure les deux villes, Rennes et Nantes – éternelles rivales – au sein d’une même région.
La Loire Atlantique, 44, préfecture Nantes. Quoique la Loire Atlantique ne fasse pas partie de la région administrative « Bretagne » (elle fait partie de la région Pays de la Loire), l’histoire et la culture de ce département sont solidement reliées à celles de la Bretagne. Ce département a deux importants ports, Nantes et Saint Nazaire, avec la petrochimique et la construction navale parmi les activités importantes. Comme les autres départements de la vallée de la Loire, la Loire Atlantique possède aussi son vignoble, faisant de ce département le seul département viticole « breton » – pris dans le sens historique du mot.
Nantes, population environ 280 000, serait la plus grande ville de Bretagne, si elle faisait effectivement partie de cette région. Dans le passé, Nantes fut le fief des ducs de Bretagne. Situé en haut de l’estuaire de la Loire, Nantes est le quatrième port français et le plus grand centre économique et culturel du nord-ouest de la France. Son aéroport dessert le sud de la Bretagne.
POURQUOI IL NE FAUT PAS ATTACHER LA LOIRE ATLANTIQUE A LA BRETAGNE
Depuis que la Bretagne est devenue fréquentable, un certain nombre d’habitants de Loire Atlantique réclament à corp et à cris l’attachement de leur département à la Bretagne, se piquent d’être Bretons, presque de parler le Breton, d’appeler Nantes Naoned , de faire flotter le Gwenn Ha Du sur la mairie etc.
Les Ligériens ont-ils toujours eu une âme de Breton ? Ce n’est pas si sûr.
Dans les lignes qui suivent vous verrez que les habitants de Loire Atlantique, disons les Nantais qui se sont réveillés un beau matin en chantant le Bro Gozh Mazadou, n’avaient pas la fibre Bretonne.
Allez demander aux habitants du sud de la Loire, là où les toits sont en tuiles, s’ils ont envie d’être Bretons ? Allez poser la même question aux habitants d’Ancenis ou St Mars la Jaille , ils sourirons.
En un premier lieu, personne n’a jamais parlé le Breton à Nantes sauf une certaine partie de la population que nous évoquerons plus tard.
Dans son livre ‘’L’aventure des langues en occident’’ Henriette Walter nous explique qu’à Nantes on parlait l’Angevin et plus au nord du département le Gallo, mais que jamais le Breton n’y a été parlé. Il est vrai que le Vannetais a été parlé à Guérande mais il a été apporté par les Morbihannais qui travaillaient dans les salines.
Dans les années 50, j’ai fait une partie de mes études au lycée Clémenceau à Nantes. Je porte un nom Breton, des élèves de ma classe aussi, il m’est arrivé, avec eux, d’évoquer notre celtitude, et là, j’ai eu droit à toutes les insultes dédiées à Bécassine, de plouc à cul terreux en passant par pecquenot, j’en passe et des meilleures.
Il faut bien avouer qu’à cette époque, la Bretagne était un sous-produit de la France, une région complètement isolée. Pour aller de Lorient à Paris par le train il fallait une nuit, pour se rendre en Bretagne par le sud il fallait franchir la Vilaine sur un pont de bateaux à une voie, les routes dataient du XIX° siècle etc.
J’étais un Breton à peine civilisé, un pouilleux, alors qu’eux étaient des NANTAIS !
Cependant des Bretons ont habité Nantes, leur présence a marqué les esprits car certaines parties de la ville sont toujours appelés de nos jours ‘’ les quartiers Bretons’’. Vous connaissez, vous, des quartiers Bretons à Rennes, Lorient ou Brest ?
La grande misère qui régnait en Bretagne au XIXe et au début du XX° siècle, a poussé ces Bretons à émigrer en masse vers des régions où ils trouvaient du travail, Paris, la région du Havre, Nantes et sa région. Les industries naissantes et les cultures agro-alimentaires cherchaient de la main d’œuvre bon marché. Le nombre de ces émigrés à Nantes et sa banlieue a tourné autour de 26 000 personnes, principalement originaires en premier temps de Basse Bretagne, c’est-à-dire du Morbihan et du Finistère.
Ils se sont installés en grande partie à Chantenay et à la Butte St Anne.
Très vite, les autochtones, les Nantais de souche se sont opposés à ces populations venues d’ailleurs, développant rapidement à leur égard des sentiments de haine, de xénophobie teintée de racisme.
En 1852, un chef d’entreprise, conseillé municipal, Auguste CHEROT, a rédigé un rapport qui a servi de base à de nombreuses réflexions traitant de la présence des Bretons à Nantes.
Très hostile à ces nouveaux venus, il écrivait :
‘’Ces populations (les Bas-Bretons) étrangères à notre département chez les quelles la malpropreté la plus repoussante est une seconde nature et dont la dégradation morale est descendue à un niveau effrayant, viennent périodiquement encombrer nos quartiers les plus pauvres et les plus insalubres […] ces hordes nomades sont une charge pesante pour nos hôpitaux […] elles font une concurrence désastreuse à notre population ouvrière dans la recherche du travail’’
Ce déversement de haine n’a jamais été endigué, bien au contraire, en 1885, un rapport de police montre que ce rejet n’était pas le fait uniquement des bourgeois et des intellectuels mais aussi des classes laborieuses manuelles :
‘’Dans la population pauvre de la ville […] Il existe une antipathie bien prononcée contre la race Bretonne qui affame les vrais pauvres, qui reçois toutes les charités et qui a tous les vices imaginables’’
Les deux guerres qui ont englouti de forts contingents bretons n’ont pas, à Nantes, apaisé ce climat de haine.
En 1946, Gilbert DUPE, dans un livre ‘’Le bateau à soupe’’ décrivant le quartier St Anne écrit :
‘’Il y avait d’abord les Bretons, les Brezonecs ainsi qu’on disait à Nantes, serrés là en une sorte de pittoresque village avec ses mœurs, ses bruits, son langage. Ils fournissaient à la ville l’armée travailleuse dont une grande cité a besoin pour ses œuvres sordides, tassés dans la pénombre, parlant un langage rauque qui leur donne l’air d’être en perpétuelle colère’’
Un écrivain journaliste, Morvan LEBESQUE dans son livre ‘’Comment peut-on être Breton ? Essai sur la démocratie française’’ publié au Seuil en 1984 relate l’état d’esprit de la petite bourgeoisie nantaise :
Les Bretons, je les connaissais ? C’étaient des êtres crasseux, superstitieux, comiques, bref étrangers, logés à l’extrémité de la ville, dans le faubourg de St Anne, dans un quartier où on allait peu, juste après celui des putains […] Parfois mon père me rapportait de ses tournées des histoires de médina sur ces ploucs qui travaillaient aux docks dans la puanteur des suifs et du noir animal….
Il serait intéressant de savoir qui souhaite s’attacher à la Bretagne ? Toute la Loire Atlantique ou quelques Nantais qui ont déjà leur maison secondaire dans le Morbihan et leur bateau dans le Golfe. Savoir si cette demande vient des Nantais de souche qui manifestement ne portaient pas les Bretons dans leur cœur ou des Bretons à la mémoire courte, si mal considérés dans le passé mais bien intégrés et assimilés maintenant.
D’ailleurs à ce sujet, Morvan LEBESQUE, déjà cité, ajoutait :
‘’Il y avait à Nantes des gens qui s’appelaient Mahé, Cosquer, Le Floch ou Le Gall. Ils étaient négociants, fonctionnaires ou rentiers : Ils n’étaient pas Bretons. Ils appartenaient à l’Ouest, au Val de Loire’’
C’étaient ceux que je côtoyais au Lycée Clemenceau !!
Les Ligériens ressentent peut-être la nécessité d’avoir un drapeau, un étendard, d’appartenir à une nation ?
Mais il y a peut-être une autre raison.
Une association a édité un logo : la Bretagne à cinq, malheureusement repris en Bretagne par quelques élus qui ne voient pas le danger ou espèrent récupérer quelques électeurs.
Ce logo représente cinq personnages censés représenter les cinq départements de la Bretagne souhaitée. Regardez de près, celui du milieu, il représente le ‘’44’’ à ses côtés les 4 autres départements de Bretagne. Le 44 est le plus grand et domine par sa taille les 4 autres, donne l’impression de les protéger, de les avoir sous sa coupe.
Ce n’est pas un hasard. La Loire Atlantique avec sa métropole Nantes-St Nazaire est beaucoup plus riche sur tous les plans, et la Bretagne est un beau terrain pour satisfaire l’expansionnisme dont elle a besoin pour développer son économie.
Admettons que la Loire Atlantique rejoigne la Bretagne, sans parler des pauvres départements des Pays de la Loire qu’elle laisse tomber froidement, de par son attractivité et son importance elle deviendra tôt ou tard la capitale économique d’abord puis régionale par la suite.
C’en est fini de Rennes capitale de la Bretagne, il en sera de même des autres métropoles Bretonnes, Brest, Lorient, St Brieux, Morlaix qui verront leur tissu industriel, scientifique, universitaire se déliter au profit de la puissante conurbation nantaise.
Les partisans Ligériens à cet attachement pèsent de tout leur poids pour qu’un référendum soit tenu en Loire- Atlantique, Quid des Bretons ? Ils n’auraient pas le droit de donner leur avis ?
Il faut espérer que la Bretagne profonde prenne rapidement compte du danger que représente un tel rapprochement.
Et que nous nous souvenions que Nous, Bretons n’avons pas été les biens venus en pays Nantais quand en Bretagne la misère sévissait et qu’à cette époque la Loire Inférieure nous considérait comme elle considère maintenant les autres départements des Pays de la Loire.
Ça peut être une idée la Loire-Atlantique qui devient Mor Atlantel comme ça le département possedera les communes de La Roche Bernard, Penestin, Thehillac, Saint Dolay, Nivillac, Camoël, Ferel, Redon, Grand Fougeray et j’en passe. Je valide parceque j’ai envie que ces communes fasse partie de la Loire-Atlantique il restera plus qu’à récupérer les communes de Ingrandes-le Fresne sur Loire-saint Sigismond dans le Maine et Loire et les communes de Cugand, la Bernardiere, Saint Philibert de Bouaine et Bouin en Vendée et ont aura un super département de Loire-Atlantique.
Mais ducoup si le numéro de la Loire-Atlantique (Mor Atlantel) devient 56 quelle département porterais le numéro 44 ? Et pourquoi pas juste garder le même nom (Loire Atlantique) et le même numéro 44. Le 29 garderai le nom Finistère, le 22 côtes d’Armor et le Morbihan deviendrait (Côtes-Morbihan) et Ille et Vilaine 35 garderai également le même nom. Mais ducoup quelle département porterais le numéro 56 ?