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La Bretagne, futur pays neutre ? Une réflexion pour la paix et l’avenir
Un monde en crise : la Bretagne doit-elle payer le prix ?
Et si la Bretagne se déclarait pays neutre ? Face à un monde en proie à des tensions croissantes, cette idée mérite d’être explorée. Les conflits armés, comme celui en Ukraine, les crises économiques et sociales, ainsi que les ambitions belliqueuses de certains dirigeants européens, menacent directement notre territoire. Pourquoi la Bretagne devrait-elle risquer son existence, la vie de ses habitants et son patrimoine pour des jeux de pouvoir qui ne la concernent pas ? Ces va-t’en-guerre, qu’ils soient à Paris ou ailleurs, savent-ils seulement ce que représente la Bretagne pour nous ?
Huit minutes : le temps de tout perdre
Huit minutes, c’est le temps que met la lumière du soleil pour nous atteindre et nous offrir la vie chaque jour. Mais c’est aussi, malheureusement, le temps qu’il faudrait à un missile hypersonique pour relier Brest-Litovsk à Brest Iroise. Imaginons un instant un coup de colère de Vladimir Poutine, ou de l’un de ses successeurs, en représailles aux provocations de leaders européens. Un missile pourrait frapper la base nucléaire de l’Île Longue, provoquant un champignon atomique dévastateur. Les vents d’ouest, qui nous apportent habituellement un climat doux et humide si cher à notre cœur, propageraient alors une irradiation mortelle, à l’image de Tchernobyl, mais sans frontières. Notre patrimoine, notre identité, et toute la communauté bretonne que nous chérissons seraient anéantis.
France visée, Bretagne sacrifiée : un refrain trop familier
Ce ne serait pas la première fois que la Bretagne paierait pour les décisions de la France. Nos Monuments aux Morts, présents dans chaque commune, nous rappellent cette réalité douloureuse. Pourquoi devrions-nous continuer à vivre sous cette menace constante, cette épée de Damoclès que représente la présence militaire française sur notre sol ? La solution pourrait être de déclarer la Bretagne pays neutre, libre de toute ambition géopolitique internationale, et ainsi protéger notre avenir.
La neutralité, une force pour la paix
Être neutre, ce n’est pas un signe de faiblesse ou de lâcheté, mais une preuve de fermeté et de sagesse. Comme le dit l’adage latin Si vis pacem, para bellum (« Si tu veux la paix, prépare la guerre »), je propose une autre lecture : si tu veux la paix, protège-la. Être pacifique, c’est ouvrir une voie vers le bonheur pour chacun de nous, pour notre communauté et pour notre environnement, qu’il soit humain ou naturel. La neutralité ne signifie pas l’inaction. Au contraire, elle peut être une voix forte, un exemple pour d’autres nations qui aspirent à la paix, à la sérénité et au bien-être de leurs citoyens. Après des millénaires de conflits, n’est-il pas temps de s’engager pour une paix universelle ?
Des modèles inspirants : Suisse, Islande, Costa Rica
Avez-vous déjà entendu parler de la République Fédérale du Costa Rica ou de l’Islande en guerre ? Ces deux pays, qui n’ont pas d’armée, sont pourtant respectés sur la scène internationale. La Suisse, également fédérale quant à elle, est un exemple de neutralité réussie. Ce petit pays, à peine plus grand que la Bretagne, prospère grâce à sa neutralité. Bien qu’elle dispose d’une armée de défense citoyenne, elle ne cherche pas à jouer les gendarmes du monde. Genève est même devenue un lieu emblématique pour la résolution de conflits mondiaux. Reykjavik, en Islande, a également marqué l’histoire en accueillant, les 11 et 12 octobre 1986, une rencontre historique entre Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev, visant à réduire les arsenaux nucléaires. Ces exemples montrent qu’un pays neutre peut jouer un rôle actif pour la paix mondiale. Pourquoi la Bretagne ne pourrait-elle pas suivre cette voie ?

Une neutralité active : la Bretagne comme exemple
Déclarer la Bretagne pays neutre ne signifie pas se retirer du monde. Au contraire, cela pourrait faire de notre région un modèle pour d’autres nations aspirant à la paix. La neutralité bretonne pourrait être une voix forte, un symbole d’espoir pour un avenir plus serein. En s’inspirant de la Suisse, avec ses 26 cantons, ses quatre langues et ses référendums citoyens fréquents, la Bretagne pourrait repenser son organisation administrative et démocratique. Un tel modèle, basé sur la participation directe des citoyens, ne serait-il pas une source d’inspiration pour construire une gouvernance bretonne plus juste et plus proche de ses habitants ?
Agir aujourd’hui pour les générations de demain
Chaque année, pour le Nouvel An, nous nous souhaitons santé, paix et prospérité. Mais combien de fois agissons-nous réellement pour que ces vœux deviennent réalité ? Déclarer la Bretagne pays neutre, c’est une démarche concrète pour offrir un avenir digne aux générations futures. Plantons dès aujourd’hui les graines d’un avenir pacifique. Même si certains d’entre nous ne verront pas ces arbres grandir, nos enfants et petits-enfants pourront bientôt profiter de leur ombre protectrice. La neutralité, c’est un investissement pour l’avenir de la Bretagne.
Un réseau consulaire breton pour rayonner à l’international
Dans le cadre d’un gouvernement provisoire breton, pourquoi ne pas envisager la création d’un réseau de consulats honoraires à travers le monde ? La diaspora bretonne, présente sur tous les continents, pourrait jouer un rôle clé dans cette initiative. Les consuls honoraires sont protégés par la Convention de Vienne de 1963, ce qui garantirait leur statut juridique. Un tel réseau permettrait non seulement de renforcer les liens avec les Bretons du monde entier, mais aussi de favoriser des reconnaissances internationales inattendues. L’international est un levier essentiel pour faire rayonner la Bretagne, comme en témoigne mon expérience de 47 ans de voyages avec mon bonnet Gwenn-ha-Du sur la tête !
2032 : l’année de la Bretagne souveraine et neutre
Et si ce gouvernement provisoire breton voyait le jour d’ici 2032 ? Cette date symbolique marquerait les 500 ans de l’union de la Bretagne à la France en 1532. Elle coïncide également avec l’objectif que je propose pour une délégation olympique bretonne, une idée déjà évoquée dans un précédent article sur NHU Bretagne. Certains diront avec scepticisme : « 2032, c’est dans sept ans ! » Mais je réponds : non, la Bretagne, c’est maintenant ! Poent eo, neketa ? Il est temps d’agir, sans attendre, pour construire un avenir qui nous ressemble.
Oser une Bretagne libre et pacifique
Ne laissons pas les détracteurs et la procrastination victimaire freiner nos ambitions. Lançons-nous dès aujourd’hui dans des projets communs pour faire briller la Bretagne : un gouvernement provisoire, un comité olympique breton, un fonds de dotation, et bien d’autres initiatives portées par vos idées et votre volonté. Prenons exemple sur l’Islande, qui, dans les années 2010, a emprisonné ses banquiers corrompus, les « banksters », dans un acte fort de démocratie et de neutralité.
Regroupons-nous, soyons notre propre gouvernance, et osons croire en nous-mêmes !
La Bretagne mérite une gouvernance qui lui ressemble, une gouvernance qui protège ses valeurs et son avenir.
Ensemble, faisons de la Bretagne un modèle de paix
La Bretagne a tout pour devenir un symbole de paix et de neutralité. Partagez vos idées et vos rêves pour une Bretagne neutre dans les commentaires ci-dessous. Découvrez également notre projet de comité olympique breton sur NHU Bretagne
Bretagne, futur pays neutre ?
6 commentaires
Il y a une base américaine en Islande…
c’est exact , ou plutôt c’était car Keflavik est aujourd’hui devenu l’aéroport international de l’Islande
car en 2006 , le gouvernement des États-Unis a fait part au gouvernement islandais de son intention de réduire de façon très importante sa présence militaire en Islande : en effet, depuis la fin de la guerre froide, l’île n’a plus la même valeur stratégique.
Le 30 septembre 2006, le dernier soldat américain quitte la base de Keflavik. La base est temporairement fermée jusqu’à ce que l’OTAN confirme l’envoi à partir du 1er avril 2008 de chasseurs pour assurer la police du ciel. Cette présence à temps partiel débute par l’envoi de 4 Mirage 2000 de l’armée de l’air française pour 6 semaines.
Depuis la guerre en Ukraine la Suisse n’est plus un pays neutre car elle a participé aux sanctions sans se faire prier. Dailleurs maintenant les négociations se font au Moyen-Orient, les protagonistes ne s’y sont pas trompés.
Je ne crois pas que la suisse ait renoncé à sa neutralité , même en ayant fait preuves de sanctions au regard du conflit . Par contre , très bien vu de montrer que les négociations se sont décalées vers l’est , car des négociations en suisse auraient été sources de manifestations , choses qui n’existent pas en Arabie , Mais également et surtout le barycentre du monde a changé depuis plusieurs années , notamment avec la création des BRICS , dont l’Arabie fait désormais partie depuis janvier 2024.
Bonjour, je suis morbihannais d’origine. J’ai « migré » en IDF pour le travail il y a près de 1/4 de siècle. Et suis toujours très attaché à la Bretagne.
Par contre ce que vous semblez prôner c’est du chacun pour soit, Dieu pour tous ! 😢
C’est du nationaliste pure souche 🧐
Selon moi la Bretagne est française, européenne et ouverte au monde. Pas recroquevillée sur elle même.🤨
Votre site est globalement très sympathique pourtant. Dommage que l’orientation soit fait d’obscurantisme. 😟
Bonsoir et merci de votre commentaire. Les pays neutres dans le monde sont-ils « recroquevillés sur eux-mêmes » ? L’Irlande, la Suisse …