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Collabos bretons et collabos français
A la fin de la dernière guerre, sous prétexte d’une réelle collaboration de quelques Bretons avec les Allemands, l’état central en a profité pour jeter un discrédit total sur l’ensemble du mouvement breton. L’occasion était trop belle …
Toute personne affichant alors le moindre sentiment breton, ne fut-il que « folklorique » ou à peine régionaliste était immédiatement accusé d’être un « collabo Breton ». C’était un Breiz Atao !
Breiz Atao, mat da lazo (« Breiz Atao, bon à tuer » en langue française) était le mot d’ordre de certains Résistants.
C’était il y a bientôt quatre-vingts ans !
Les collabos de l’époque, qu’ils furent Bretons ou Français, sont tous morts à ce jour. Leurs enfants sont aujourd’hui des seniors et ne sont en rien responsables des actes de leurs parents.
Mais une certaine phalange de nationalistes franchouillards, toujours aujourd’hui bloquée dans son roman national, atteint en seulement deux tweets le point Godwin dès qu’elle aperçoit, même de loin, ce qui lui semble être le moindre sentiment breton.
Toute Bretonne, tout Breton, affichant le moindre Gwenn ha Du est qualifié sans retenue de « collabo », de « nazi » et autres délicates insultes, par ces revanchards haineux sans autre argument.
C’est quoi ce point Godwin ?
La loi de Godwin porte le nom de son inventeur, Michael Wayne Godwin, dit Mike Godwin.
Mike Godwin a énoncé que « plus une discussion dure et devient violente, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Hitler se précise« .
C’est souvent aussi « l’argument » (ou l’insulte) ultime qu’on jette à la tête de son contradicteur lorsqu’on est à cours d’arguments rationnels.
Pour encore quelques personnes plutôt incultes, en particulier sur les réseaux sociaux, le point Godwin est vite atteint.
La collaboration dans les guerres
La collaboration a toujours existé dans le guerre. Dans toutes les guerres, et cela depuis que les hommes se font la guerre, c’est à dire depuis toujours et pour encore un moment.
Il y a bien des façons de collaborer avec l’ennemi durant une guerre.
Espionner pour le compte de l’ennemi de son pays est une forme de collaboration. Tout comme pratiquer le marché noir avec des soldats de l’armée d’occupation. Ne serait-ce qu’accepter sans se rebeller l’invasion et l’occupation d’un ennemi, n’est-ce pas une forme simple de collaboration tacite ?
Être collabo, c’est quoi ?
Quelle est la définition d’un collabo, ou d’une collabo ?
« La collaboration est la politique de coopération active avec un occupant ennemi« .
On peut être collabo de façon involontaire donc, ou volontaire. Dans ce cas, elle l’est en général pour des raisons économiques ou des raisons idéologiques.
Que veut dire « collaboration » ?
Ce mot « collaboration » vient du latin « collaboratus / com-labore pour « travailler avec ».
Il fut utilisé dans l’Hexagone en 1871 pour parler des contrebandiers qui durant les guerres d’invasion et d’occupation napoléoniennes « travaillaient avec » l’ennemi Anglais.
Dans le sens de traîtrise par coopération avec l’ennemi, le mot « collaboration » se répand entre 1940 et 1944 pour qualifier les gouvernements français pro-nazis.
Ces termes « collaboration » et « collabo » sont donc d’abord appliqués aux plus grands collabos de l’époque moderne en France, à savoir ses propres gouvernements, ses propres chefs d’état, ministres et administrations.
La collaboration avec l’Allemand, ennemi durant la dernière guerre.
Si on considère ce qui est écrit dans le paragraphe précédent, il y avait en fait une très large majorité de la population, qu’elle soit bretonne ou française, qui collaborait au quotidien avec l’occupant allemand.
Collaboration avec l’ennemi : quel ennemi ?
Prenons le cas de l’Alsace au début de cette dernière guerre.
L’Alsace, région de culture germanique, avec une langue germanique, dont l’Histoire est ballotée entre les deux « ennemis » que sont l’Allemagne et la France.
Promenez vous aujourd’hui en Alsace, entre Breuschwickersheim et Gumbrechtshoffen, pour aller rendre visite à vos amis Schmitt : vous sentez-vous plutôt en Allemagne ou en France ?
De nombreux Alsaciens ne se sont pas sentis envahis par « l’ennemi » en Juillet 1940. Parce que ces personnes se sentaient plus allemandes que françaises, très simplement.
Bien sûr, il y a ici un certain effort de compréhension objective à envisager ici. On peut très bien comprendre un Alsacien germanophile préférant « l’occupant » allemand, très proche sur bien des points, que « l’occupant » français.
Philippe Pétain, un Maréchal de France qui devient Président du Conseil le 16 Juin 1940 et devient dès lors, et pour quatre longue années, le plus grand collabo avec le régime nazi que la France aura porté.
Il n’était pas Alsacien. Il avait défendu son pays depuis des décennies et la France lui doit de hauts faits d’armes. Alors, pourquoi cet homme politique et militaire est-il rapidement devenu le premier collabo de France ?
Et en Bretagne, quel ennemi ?
Oui la Bretagne est plus ou moins assimilée française depuis au moins 1789. Mais dans cette première moitié du XIXe siècle, la Bretagne et les Bretons sont loin d’être totalement Français. Une très large majorité de la population parle, voire ne parle que leur langue en Bretagne occidentale, le brezhoneg. Il existe toujours, malgré les efforts incessants et parfois brutaux des autorités françaises, un très fort sentiment d’appartenance ethnique, jusqu’à un nationalisme éclairé. Nombre de Bretonnes et de Bretons ne se sentent toujours pas Français. Pour certains, l’occupant n’est pas l’Allemand.
Pourtant, contrairement aux Alsaciens, les Bretons n’ont aucune accointance avec les Allemands, ni culturelle ni historique.
Il y a un adage populaire qui dit : » les ennemis de mes ennemis sont mes amis« . Certains Bretons ont commis l’erreur de trop miser sur cet adage.
Attention : à lire en essayant de comprendre sans parti-pris, ce qui sera parfaitement impossible pour certains et nous vaudra quelques commentaires insultants.
Les collabos bretons.
OUI, il y a eu des collabos en Bretagne.
Personne de responsable en Bretagne ne saurait le nier.
Comme il y en a eu en Alsace, à Paris, à Vichy ou à Charleville-Mézières. Comme il y en a aujourd’hui en Ukraine et comme il y en a eu en Irlande durant le conflit avec l’Angleterre.
Des collabos à la petite semaine, tournant le regard quand il aurait fallu avoir le courage de s’opposer (mais protéger sa famille passait avant tout), indiquant le chemin à des soldats allemands (pas tous nazis), vendant à l’ennemi un peu de beurre ou de viande, etc …
Mais ce n’est pas de ceux-là dont on va parler ici. Ils furent nombreux, trop nombreux, partout dans l’Hexagone.
Nous allons nous concentrer sur la collaboration active et essentiellement idéologique.
Et nous rappelons que les plus hauts dignitaires, civils et militaires, de ce pays, durant quatre longue années, furent les premiers et principaux collabos français avec l’ennemi nazi.
On n’est jamais mieux servi que par ses contradicteurs : qui furent les collabos bretons ?
Depuis près de quatre-vingts ans donc, des nationalistes français brittophobes et extrême-jacobins (de droite comme de gauche), vouant une détestation sans limite à la Bretagne et à tout ce qui peut la représenter, n’ont eu de cesse de fouiller les archives les plus reculées pour débusquer tout collabo breton, ou « assimilé ».
Et malgré ces années d’efforts, ils n’en ont trouvé que … peu finalement!
Si vous en trouvez un ou deux autres dans vos recherches, n’hésitez pas à nous en faire part en nous écrivant à redaction@nhu.bzh et nous les ajouterons ici 🙂
Les collabos bretons les plus cités sont en général les suivants :
Les Bagadoù Stourm
Les Bagadoù Stourm sont une organisation paramilitaire proche du PNB Parti National Breton / Strollad Broadel Breizh (1931-1944). Le premier congrès de ce PNB Parti National Breton se déroulera à Landerne le 27 décembre 1931 avec vingt-cinq militants. A son apogée en 1942/1943, le PNB Parti National Breton comptera quelques mille deux-cents sympathisants dont environ trois-cent seront actifs.
Certains membres, dont Paul Le Maguer et Jean Chauvel de Guenrouet par exemple, formeront également le groupe de résistance anti-allemand Liberté de Sant Nazer, et seront déportés à Buchenwald.
La Bezenn Perrot
La Bezenn Perrot est une micro formation paramilitaire nationaliste bretonne. Cette cellule collabo ne comportera jamais plus de quatre-vingts personnes selon www.axishistory.com.
La Bezenn Perrot ne sera active que de la fin 1943 à Juillet 1944. Six mois pour quelques dénonciations de trop …
Pourquoi ce nom de Bezenn Perrot ?
En langue française, Bezenn signifie « formation« .
Perrot est le nom d’un abbé, nationaliste, Yann-Vari Perrot (1877-1943). Cet infatigable militant pour la Bretagne sera assassiné le 12 Décembre 1943 au coin d’un chemin vers Skrigneg en Menez Are par Jean Thepaut, membre du PCF Parti Communiste Français
Dès la Libération, toute personne s’affichant Bretonne ou Breton, et qui aura été, de près comme de loin (même de très loin), proche du frère du voisin d’un de ces quelques collabos notoires, sera accusé d’être lui-même collabo.
Pour certains, cela dure toujours …
Les collabos bretons actifs, au sens idéologique et politique du terme, auront donc été entre 300 et 500 personnes.
La population de la Bretagne est alors d’environ 2,8 millions d’habitants.
Les collabos français.
Commençons par le haut du panier ! La tête de l’État.
Dès le 17 Juin 1940, le Maréchal Pétain se couche devant Hitler et remet les clefs de son pays à l’ennemi nazi. Pendant quatre longues années, jusqu’en Juillet 1944, le Maréchal Pétain sera le collabo français le plus zélé de France. Ce collabo « exemplaire » sera également le signataire servile de lois antisémites
En échange du retour de moins de 100 000 prisonniers, pour la plupart malades et âgés, les collabos français les plus haut placés déportent plus de 600 000 jeunes Français vers l’Allemagne, dans le cadre du STO Service de Travail Obligatoire.
Des partis politiques français collabos.
Parmi les principaux partis politiques français collabos et autres organisations pro-nazi, citons-en quelques-uns :
- Le PPF Parti Populaire Français, dirigé par un ancien député communiste, Jacques Doriot, et fort de quelques 30 000 membres.
- Le RNP Rassemblement National Populaire, dirigé par l’ancien député socialiste Matrcel Déat, affichant lui aussi quelques 30 000 membres.
- Les Jeunes de l’Europe Nouvelle, environ 1500 membres.
- Le Parti Franciste, ex Milice Socialiste Nationale de Gustave Hervé et Marcel Bucard et ses 8000 membres,
- Le MSR Mouvement Social Révolutionnaire vers 1500 membres.
- Les Jeunes du Maréchal de Jacques Bousquet, Robert Hersant (futur patron de presse et député européen) et Jean Marie Balestre, avec quelques 1400 membres. Ces deux derniers collabos français furent les fondateurs du groupe de presse Hersant.
- POPF Parti Ouvrier et Paysan Français dirigés par deux communistes Matcel Gitton et Marcel Capron, et affichant quelques 300 membres.
- Groupe Collaboration d’Alphonse de Châteaubriant répartis en plusieurs dizaines de comités à travers tout l’Hexagone.
Les Cadets de France, Front Franc, etc …
Parmi les personnalités politiques françaises de premier rang à avoir ouvertement collaborer avec l’occupant allemand ennemi, citons aussi : Pierre Laval, Jacques Doriot, Philippe Henriot, Xavier Vallat, François Darlan, Joseph Darnand, Roberst Brasillach …
Les médias français collaborationnistes.
Des dizaines et des dizaines de journalistes et d’écrivains furent des collabos efficaces et zélés avec l’ennemi, dont on peut trouver facilement les longues listes de noms sur Internet.
De nombreux artistes et acteurs ont eu des attitudes souvent ambigües avec l’occupant nazi, comme Maurice Chevalier et Édith Piaf.
Parmi eux, citons le député socialiste Charles Spinasse (1893-1979) dont le cortège funéraire sera conduit par Jacques Chirac en 1979. Également Louis Ferdinand Céline (1894-1961), antisémite notoire; Robert Louis Courtine (1910-1998), Prix Maujean en 1985; Henry de Montherland (1895-1972), Membre de l’Académie Française en 1960, et bien d’autres …
La LVF Légion des Volontaires Français intégrée à la Wehrmacht créée dès Juillet 1941.
Ce rassemblement de collabos français rassemblent des citoyens français mais aussi des personnalités comme des écrivains, le président de la Fédération de la Presse … Cette Légion des Volontaires Français compta jusqu’à 6500 collabos français.
La collaboration française : la Division Charlemagne
Les Waffen SS Français s’étaient regroupés dans cette tristement célèbre Division Charlemagne, qui se battra sur différents fronts européens avec les nazis contre les Alliés. La Division Charlemagne comportera jusqu’à plus de sept mille volontaires collabos français à la fin 1944.
Saviez-vous que Charlemagne n’avait jamais été empereur en Bretagne.
Un collabo français plus connu : Maurice Papon (1910-2007).
Le collabo français Maurice Papon fut l’un des instigateurs du tristement trop célèbre Camp de Drancy en région parisienne.
Malgré cela, ce collabo français de haut rang sera plus tard Préfet de Police de Paris, Ministre du Budget sous Valérie Giscard d’Estaing et Raymond Barre, député de la République durant douze ans de 1968 à 1981, Président de Sud Aviation, l’ancêtre de l’Aérospatiale, Maire …
La collaboration française : la Rafle du Vel d’Hiv.
Que signifie ce nom de triste mémoire : il s’agit de la contraction de Vélodrome d’Hiver. De Vel pour « vélodrome » et d’Hiv pour d’Hiver.
La rafle du Vel d’Hiv sera la plus grande arrestation de masse de juifs en France durant cette seconde guerre mondiale. Les 16 et 17 Juillet 1942, plus de treize mille personnes, dont un tiers d’enfants, sont arrêtés en région parisienne et détenues dans ce vélodrome durant cinq jours dans des conditions abominables.
C’est le collabo français René Bousquet, alors Secrétaire Général de la Police française, qui organisera cette opération d’extermination de treize mille personnes.
Toutes ces arrestations seront réalisées avec le concours de neuf mille collabos pro-nazi, neuf mille gendarmes et policiers français.
Ces treize mille Juifs innocents seront déportés vers Auschwitz par trains « aimablement prêtés » par la compagnie ferroviaire nationale française SNCF.
Moins d’une centaine d’adultes reviendront de ce camp de la mort, mais aucun des quelques quatre mille enfants.
Ce ne sera qu’en 1995 que Jacques Chirac, Président de la République, reconnaîtra la responsabilité de l’état français dans cette barbarie. Un demi siècle de silence coupable.
Les collabos français : la rafle de Marseille
Avec l’appui de Laval, en Janvier 1943, René Bousquet met à la disposition des nazis des forces de police française collaborationnistes pour la rafle de Marseille. Plus de 1600 personnes sont envoyées au camp de Compiègne dont la moitié est Juive.
D’autres déportations par la police française …
Des arrestations, de Juifs surtout, se dérouleront également vers Carpentras, Avignon, Aix en Provence et Nimes, dans le sud de la France.
A Villeurbanne, cent cinquante Résistants sont arrêtés par cette même police française collabo et déportés sans délai.
C’est la Police Française collaborationniste qui se chargera de l’organisation de ces multiples rafles et arrestations d’innocents, pour le compte de l’ennemi nazi.
Le rôle de la SNCF dans la collaboration française.
Dès Août 1939, la SNCF est réquisitionnée par l’État jusqu’en Août 1940.
Les chiffres admis font état de l’usage consenti par la SNCF française de location de wagons à bestiaux pour acheminer quelques 76 000 Juifs vers les camps de la mort.
L’État central français a d’ailleurs versé cent mille euros à « quelques milliers » de déportés survivants américains ayant déposé plainte pour cette collaboration active des chemins de fer nationaux français. Le Président de la SNCF d’alors, Guillaume Pepy, a reconnu que la SNCF fut « un rouage de la machine nazie d’extermination » et versa près de cinquante millions d’euros en 2011 à ces américains.
D’autres collabos français …
- Louis Renault des automobiles éponymes fut accusé d’avoir collaborer avec l’ennemi nazi par des services rendus par la marque Renault et les usines de l’époque.
- Il en sera de même de Marius Berliet des camions du même nom, dont les usines fabriquaient sans rechigner des camions pour l’armée allemande.
- L’ancienne SNECMA, aujourd’hui dans le Groupe SAFRAN, Gnome et Rhône fournissait des moteurs d’avion à l’aviation allemande.
- La célèbre marque Photomaton proposa ouvertement ses services aux nazis.
- Le cimentier Lafarge participa avec un certain empressement à la construction du mur de l’Atlantique.
- Et tant d’autres …
La liste des 100 000 collabos français
Cette liste fut constituée par le Lieutenant Colonel Paul Paillole (1950-2002), un Breton chef du contre-espionnage français. Cette première liste de collabos français fut rendue publique des 2015 et comporte précisément 96 492 collabos français.
Combien de collabos dans l’Hexagone durant ces années 1940 ?
L’Historien Dominique Lormier a beaucoup travaillé sur la collaboration française durant l’occupation nazie des années 40.
Si on totalise tous les collabos idéologiques et politiques français cités dans cet article, on parvient facilement à plus de cent mille personnes, ce qui correspond, peu ou prou, à cette première liste des collabos français répertorié par le Breton chef du contre-espionnage français de l’époque.
Mais Dominique Lormier et d’autres Historiens spécialistes de la collaboration française avec l’ennemi allemand, avancent des chiffres entre double et triple.
La population de l’Hexagone est alors de quarante millions d’habitants (37,2 millions Français et 2,8 millions Bretons)
Et maintenant ?
Cet article a été écrit pour essayer d’introduire un peu de lumière entre les oeillères des nationalistes franchouillards brittophobes (mais on ne se fait aucune illusion sur le résultat), et à tout le moins, d’informer l’opinion publique.
Quoi qu’il se soit passé durant ces terribles années, en Bretagne comme en France, ce n’est plus que de l’Histoire.
Vos calomnies et injures ne nous atteignent pas, ne nous atteignent plus.
Nous ne sommes ni fiers ni honteux de ce qu’on pu faire une infime frange de militants bretons de ces années-là.
Comme vous devez l’être, nous l’espérons pour vous, vis-à-vis d’un nombre pourtant bien plus conséquent, de vos compatriotes.
Photo principale : de gauche à droite, Maurice Papon, Philippe Pétain et René Bousquet; trois collabos français antisémites au plus haut de l’état, qui ont sur les mains le sang de dizaines de milliers de personnes.
2 commentaires
Les massacreurs des Bretons résistants et des parachutistes qui étaient venus les aider pendant l’été de 1944 n’étaient membres de la Bezenn Perrot mais de la Milice Française de Darnand
Si vous alliez en Espagne après les années 45, vous auriez croisé des centaines d’entrepreneurs, industriels, gros commerçants, qui se sont enfuis vers l’eldorado que représentait Franco. Il n’est point de conscience que celle qui ne veut rien voir….