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Quelles sont les cinq priorités quotidiennes des Bretons ?
En cette fin d’année 2024, les Bretonnes et les Bretons ont globalement les mêmes inquiétudes, les mêmes préoccupations, les mêmes priorités quotidiennes que les autres habitants de l’Hexagone, voire d’une partie de l’Europe.
En 2024, les priorités quotidiennes des Bretons reflètent un contexte économique et social complexe marqué par des défis globaux tels que la hausse des prix, les tensions sécuritaires et les enjeux environnementaux. La société bretonne est confrontée à une inflation persistante, une montée des inégalités sociales, et une prise de conscience accrue de l’urgence climatique. Dans ce cadre, les Bretonnes et les Bretons cherchent des solutions concrètes pour améliorer leur qualité de vie et assurer un avenir durable.
Selon des études récentes, cinq préoccupations majeures émergent parmi les attentes quotidiennes des citoyens : le pouvoir d’achat, la sécurité, la transition écologique, la santé publique, et la cohésion sociale. Ces domaines ne sont pas isolés, mais interconnectés, formant un tableau complexe où les priorités s’entremêlent. Alors que l’inflation continue de peser sur les ménages, la transition énergétique et les réformes sociales apparaissent comme des réponses nécessaires pour répondre aux aspirations de la population bretonne.
Première priorité des Bretons : le pouvoir d’achat et l’inflation
La préservation du pouvoir d’achat demeure la préoccupation numéro un des Bretons.
En 2024, près de 70 % d’entre eux considèrent la lutte contre l’inflation comme une priorité essentielle. La flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires a considérablement réduit la marge de manœuvre des ménages bretons, en particulier ceux issus des classes populaires et moyennes
Le coût de la vie, exacerbé par des crises géopolitiques et économiques, impose une pression croissante sur les budgets familiaux. Les hausses de prix touchent des domaines essentiels, tels que l’alimentation, le logement, et les transports. Cette situation pousse de nombreux Bretons à réclamer des politiques publiques plus ambitieuses, notamment des subventions ciblées et des plafonnements de prix dans certains secteurs stratégiques.
Par ailleurs, l’évolution des comportements face à l’inflation souligne une tendance vers la consommation responsable.
Les Bretonnes et les Bretons optent de plus en plus pour des produits locaux et des circuits courts, non seulement pour réduire les coûts, mais aussi pour soutenir une économie bretonne durable. Les solutions à long terme nécessitent une régulation renforcée et une coopération accrue entre les acteurs économiques et les pouvoirs publics.
En deuxième position, la sécurité et la criminalité
La sécurité et la lutte contre la criminalité sont des priorités croissantes en Bretagne, particulièrement dans les zones urbaines où les violences et incivilités augmentent. Mais les zones rurales ne sont plus épargnées.
En 2024, les citoyens bretons expriment une inquiétude accrue face aux cambriolages, agressions, et autres délits, souvent exacerbés par des tensions sociales sous-jacentes.
Certes, la Bretagne est moins concernée que d’autres zones de l’Hexagone et d’Europe.
Cependant, il faut noter une détérioration du climat, en particulier dans les trois grandes agglomérations bretonnes à gouvernance socialiste : Nantes / Naoned, Rennes / Roazhon et Brest.
Les perceptions d’insécurité sont également alimentées par une couverture médiatique extensive des faits divers et par des mouvements sociaux parfois marqués par des débordements. En réponse, les attentes envers les forces de l’ordre et les politiques publiques s’intensifient. Des solutions comme l’augmentation des effectifs policiers, la modernisation des infrastructures de sécurité, et une meilleure prévention des délits sont souvent évoquées.
Pourquoi pas un police bretonne autonome ?
Les programmes éducatifs visant à renforcer le civisme et le dialogue intercommunautaire jouent également un rôle crucial dans la réduction des tensions. La sécurité ne peut se limiter à des mesures répressives. En effet, elle doit inclure des approches globales visant à traiter les causes profondes des violences, telles que la précarité et l’exclusion sociale. Ces initiatives contribuent à renforcer le sentiment de confiance entre citoyens et institutions.
La transition écologique est la troisième préoccupation des Bretons
Face à l’urgence climatique, la transition écologique s’impose comme une priorité incontournable pour les Bretons en 2024, qui placent cette préoccupation majeure en troisième position.
Une majorité croissante de Bretons appelle à une accélération des politiques énergétiques et environnementales, estimant qu’il s’agit d’une responsabilité collective et d’un impératif pour les générations futures
Les enjeux de cette transition incluent la réduction des émissions de gaz à effet de serre, le développement des énergies renouvelables, et la préservation de la biodiversité. Les attentes citoyennes se traduisent par une demande accrue de transports publics plus propres, de logements énergétiquement efficaces, et d’initiatives locales comme les éco-quartiers.
Cependant, la transition écologique soulève également des défis économiques et sociaux.
L’augmentation des coûts liés à certaines réformes, comme l’interdiction progressive des véhicules thermiques, inquiète certains ménages. Pour réussir cette transition, des aides ciblées sont nécessaires, afin de ne laisser personne de côté. En outre, la sensibilisation et l’éducation environnementale restent des leviers majeurs pour encourager un changement collectif des comportements.
La santé publique
La santé publique continue d’être une priorité majeure en Bretagne, avec des attentes élevées concernant l’amélioration des systèmes de soins et l’accessibilité des services. En 2024, les défis incluent la pénurie de professionnels de santé, les inégalités dans l’accès aux soins, et le vieillissement de la population bretonne.
Les crises sanitaires passées, notamment la pandémie de COVID-19, ont également mis en lumière les fragilités du système de santé. Les Bretons souhaitent des investissements massifs pour moderniser les infrastructures hospitalières, augmenter les capacités d’accueil, et renforcer la prévention des maladies chroniques.
Mais c’est tout le contraire qu’organise le pouvoir central, en particulier en Bretagne.
Les hôpitaux bretons souffrent de pénuries dignes de pays en voie de développement. Le personnel médical est mal considéré et les ARS Agence Régionales de Santé continuent à détruire l’excellence du service public de santé que nous possédions en Bretagne.
Par ailleurs, la santé mentale gagne en reconnaissance comme un enjeu prioritaire.
Les troubles anxieux et dépressifs, exacerbés par le stress économique et social, nécessitent des réponses adaptées, telles que des campagnes de sensibilisation et un meilleur accès aux services spécialisés. Pour répondre efficacement à ces attentes, une approche centrée sur le patient et un dialogue renforcé entre les professionnels bretons de santé, les décideurs politiques, et la société civile sont essentiels.
Inégalités et cohésion sociale
Les Bretons accordent une importance croissante à la cohésion sociale, face à des inégalités économiques et culturelles de plus en plus marquées. Les tensions liées à l’exclusion, à la discrimination, et aux inégalités territoriales suscitent une méfiance accrue envers les institutions en général, et le pouvoir central en particulier.
Les Bretons ont depuis toujours fait preuve, bien plus qu’ailleurs, d’une cohésion sociale importante. Chez nous, la solidarité collective n’est pas un vain mot. Ce n’est pas pour rien que c’est en Bretagne que le milieu associatif est le plus dense et le plus dynamique.
En 2024, les attentes se concentrent sur la justice sociale et l’égalité des chances. Les Bretons souhaitent des réformes pour réduire les écarts de revenus et promouvoir une meilleure répartition des richesses.
Les mouvements sociaux, notamment ceux défendant les droits des femmes, des minorités, et des travailleurs, jouent un rôle clé dans cette dynamique. Ils rappellent que la cohésion sociale repose sur un équilibre délicat entre liberté individuelle et solidarité collective.
Finalement, les priorités des Bretons en 2024 reflètent les défis d’une société en transition.
Qu’il s’agisse de l’inflation, de la sécurité, ou de l’écologie, chaque enjeu met en lumière une quête bretonne de stabilité et de progrès. Ces aspirations nécessitent des réponses adaptées, qui allient justice sociale, innovation, et engagement citoyen, pour construire un avenir plus juste et durable en Bretagne.
Sur tous ces sujets essentiels de notre quotidien en Bretagne, nous dépendons de deux pouvoirs centraux qui nous imposent leurs doctrines : Paris et plus loin encore, Bruxelles.
Les Bretonnes et les Bretons n’ont pratiquement plus aucune prise sur ces évènements., aucun pouvoir.
Nous subissons!
Sources : Ipsos, Wadaef.net
Image principale : @Surprising_SnapShots
3 commentaires
Un sondage B5 ??
Finalement, les bretons sont des français comme les autres ???
Ce sont les mêmes préoccupations qu’en Allemagne, en Italie … finalement les Français sont des Allemands comme les autres 😉