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La démission de Nicolas HULOT ou les limites d’un système.
Pour celles et ceux pour qui ce n’était pas encore assez limpide, la démission de Nicolas HULOT sonne comme un n-ième avertissement.
Car concernant de nombreux sujets de notre quotidien en Bretagne, rien ne viendra de l’État central.
Nous sommes très conscients que notre quotidien en Bretagne n’est pas très différent de celui des Catalans, des Corses ou des Alsaciens.
Mais NHU Bretagne s’intéresse surtout à la Bretagne.
Alors nous allons évoquer la Bretagne.
Et en Bretagne, nous sommes, aussi, très soucieux de notre environnement.
De notre environnement et de la biodiversité très riche de notre territoire.
La Bretagne possède 2700 kilomètres de côtes maritimes. Mais nous assistons, impuissants, au détricotage discret de la Loi Littoral dans les instances parisiennes.
Car ce système hyper-centralisé administré par des « élites » hors-sol n’a qu’un but : faire de l’argent. A tous prix. A n’importe quel prix. Avant les lobbies influençaient ces administrateurs tous sortis des mêmes moules de l’extérieur. Aujourd’hui ces lobbyistes sont devenus les administrateurs eux-mêmes : du circuit court.
Ainsi nous les nommons « administrateurs » parce qu’ils ne gèrent pas, ils ne dirigent plus. Le peuple a besoin de spécialistes pour gérer les affaires. Nous avons besoin de leaders pour nous diriger vers l’avenir. Nous avons des liquidateurs.
La grande braderie.
Plus aucune vision pour notre avenir. Juste vivre sur la bête, le temps que cela durera. Les liquidateurs sont à l’oeuvre.
Alors, la qualité de l’eau et de l’air, la biodiversité … surtout ne pas s’en embarrasser. Pour paraître plus vert, ce pouvoir central hexagonal a embarquer dans ses filets un de nos personnages préférés : Nicolas HULOT. Il s’est sans doute bien débattu dans ces filets. Mais épuisé, il a dû se rendre à l’évidence. Avec ou sans lui, la braderie va bon train.
Bruxelles et Paris mettent en coupes réglées toute l’Union Européenne.
Tout est à vendre ou a troquer.
Arrêtons de nous plaindre et imposons.
On pleurniche sur la disparition des hirondelles et des insectes. On est révolté que le permis de chasse passe de plus de 400 euros à 200 euros pour 1,2 millions pratiquants. Et que le nombre d’espèces d’oiseaux à abattre soit élargi, quand les pays nord européens le restreignent. On se lamente d’un projet d’hôtel sur la falaise à Saint Malo en versant un émoji larmoyant sur sa page Facebook. Et puis il y a la fable du glyphosate dont nos Agriculteurs bretons ne pourraient pas se passer. Et ces Citoyens de Enez Sun, … etc, etc …
La démission de Nicolas HULOT est un signe évident, un de plus, que rien ne viendra d’en Haut. Ce pouvoir central est devenu sourd et aveugle. Il n’aime que ce qui produit de l’argent et n’a a la bouche que le mot « croissance ». Sous-entendue économique. Tout le reste doit servir ce seul but.
C’est en Bas que se trouvent les solutions.
En fait ce Bas, c’est vous, c’est moi. Ainsi pour la Bretagne, ce sont 4,6 millions femmes et hommes. Rien ne sert, d’évidence, d’attendre quoique ce soit de ces pouvoirs trop lointains des deux capitales. Ou peut-être quelques miettes. Ni de ces pouvoirs centraux, ni de leurs relais médiatiques et politiques qu’ils ont mis en place sur les territoires. Encore des filets qu’ils nous tendent pour que l’on ne se démène pas de trop.
Pour mieux protéger notre environnement en Bretagne, on fait aujourd’hui confiance à ces liquidateurs dont les sièges sont à Paris et à Bruxelles.
Rien ne vous interroge dans ce schéma ? Rien ne vous inquiète, ne vous étonne, à la réflexion ?
Posez-vous une question toute simple : ne sommes-nous pas capables, en Bretagne et dans d’autres territoires, de gérer nous-mêmes certaines de nos affaires courantes ?
#CroirePlusEnNous
Qui sait mieux que nous ce qui est bon ou mauvais pour nos territoires ? Ce seraient des énarques hors-sol qui administrent et signent de leurs bureaux lointains et feutrés ? Non, c’est vous qui lisez ces lignes. Ce sont les Citoyens de ce pays qui doivent, ensemble, en concertation démocratique, décider de notre avenir pour les sujets les plus courants. Nous sommes capables de gérer nous-mêmes.
Il faut plus y croire.
Faisons comme Nicolas HULOT : démissionnons du système qu’on nous impose. Sortons de leurs filets et organisons nous-mêmes.
#CroirePlusEnNous