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Je Voeux un avocat, est une texte que nous avons découvert sur un réseau social.
Dont nous ignorons qui est l’auteur. Si celui-ci/celle-ci se reconnaît, merci de nous informer via redaction@nhu.bzh et nous vous citerons alors comme étant l’auteur de ce délicieux courrier.
Chers amis,
Étant donné les circonstances de dénonciation et de politiquement correct et après consultation d’un avocat, je me suis rendue compte de l’imprudence de ma formulation classique de voeux.
Vous souhaiter une bonne année, une bonne santé et la prospérité, me soumet en effet au risque de poursuites…
Voici donc la version rectifiée de mes voeux, qui annule et remplace les précédentes. Tout en étant en conformité avec le principe de précaution inscrit dans la Constitution.
Nouvelle formulation :
Je vous prie d’accepter, sans aucune obligation implicite ou explicite de votre part, mes voeux à l’occasion du solstice d’hiver et du premier de l’an. En adéquation avec la tradition, la religion ou les valeurs existentielles de votre choix. Ainsi que dans le respect de la tradition, de la religion ou des valeurs existentielles des autres. Ou dans le respect de leur refus, en la circonstance, de traditions, religions ou valeurs existentielles, ou de leur droit de manifester leur indifférence aux fêtes populaires programmées
Ces voeux concernent plus particulièrement :
- La santé.
Ceci ne supposant de ma part aucune connaissance particulière de votre dossier médical. Ni d’une quelconque volonté de m’immiscer dans le dialogue confidentiel établi avec votre médecin traitant ou votre assureur avec lequel vous auriez passé une convention obsèques ; - La prospérité.
Étant entendu que j’ignore tout de la somme figurant sur votre déclaration de revenus, de votre taux d’imposition et du montant des taxes et cotisations auxquelles vous êtes assujettis ; - Le bonheur.
Sachant que l’appréciation de cette valeur est laissée à votre libre arbitre. Et qu’il n’est pas dans mon intention de vous recommander tel ou tel type de bonheur.
Nota Bene :
Le concept d’année nouvelle est ici basé, pour des raisons de commodité, sur le calendrier grégorien. Calendrier qui est celui le plus couramment utilisé dans la vie quotidienne de la région à partir de laquelle ces voeux vous sont adressés.
Son emploi n’implique aucun désir de prosélytisme.
La légitimité des autres chronologies utilisées par d’autres cultures n’est absolument pas mise en cause.
Enfin, l’emploi de la langue française ne sous-entend aucun jugement de valeur.
Son choix tient au fait qu’elle est la seule couramment pratiquée par votre serviteur.
Tout autre idiome a droit au respect tout comme ses locuteurs.
Clause de non responsabilité légale :
En acceptant ces voeux, vous renoncez à toute contestation postérieure.
Ces voeux ne sont pas susceptibles de rectification ou de retrait.
Ils sont librement transférables à quiconque, sans indemnités ni royalties.
Leur reproduction est autorisée.
Ils n’ont fait l’objet d’aucun dépôt légal. Ils sont valables pour une durée d’une année. A la condition d’être employés selon les règles habituelles et à l’usage personnel du destinataire.
A l’issue de cette période, leur renouvellement n’a aucun caractère obligatoire et reste soumis à la libre décision de l’expéditeur.
Ils sont adressés sans limitation préalable liée aux notions d’âge, de genre, d’aptitude physique ou mentale, de race, d’ethnie, d’origine, de communauté revendiquée, de pratiques sexuelles, de régime alimentaire, de convictions politiques, religieuses ou philosophiques, d’appartenance syndicale, susceptibles de caractériser les destinataires.
Leurs résultats ne sont, en aucun cas, garantis et l’absence, totale comme partielle, de réalisation, n’ouvre pas droit à compensation.
En cas de difficultés liées à l’interprétation des présentes, la juridiction compétente est le Tribunal de Chambéry, lieu où j’ai élu domicile.
Après ce préambule, je me permets de vous (ré)adresser mes voeux de la façon la plus politiquement correcte.
La vie est de plus en plus simple !
NB. Le fait d’avoir choisi la police de caractère « Helvetica » ne présuppose évidemment pas de jugement de valeur sur la Suisse.