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Une nouvelle ligne de partage pour le XXIe siècle
Loyalistes ou Légitimes en Bretagne : la fracture politique majeure en Bretagne.
En Bretagne, la vieille opposition gauche-droite ne fait plus sens. Usée, dépassée, elle est incapable de répondre aux enjeux concrets de notre temps. Ici, une ligne de fracture bien plus essentielle s’impose : celle qui sépare les Loyalistes des Légitimes.
Ce clivage est simple. D’un côté, ceux qui défendent l’ordre établi, l’unité de l’État jacobin, la centralisation, la soumission tranquille à Paris.
De l’autre, celles et ceux qui veulent redonner à la Bretagne sa voix, sa puissance, son avenir.
Les Loyalistes obéissent.
Les Légitimes construisent.
L’axe gauche-droite est périmé
Les débats politiques franco-français se cramponnent encore à l’axe gauche-droite.
Mais en Bretagne, cette division ne correspond plus à rien. Les vrais enjeux sont certes toujours « sociaux contre libéraux », « écologistes contre productivistes« , mais …
Maintenant, la question cruciale est surtout ailleurs :
Accepte-t-on encore que notre avenir se décide à Paris, voire à Bruxelles ?
Ou choisissons-nous de reprendre en main notre destin collectif ?
Qui sont les Loyalistes en Bretagne ?
Les loyalistes sont ceux qui restent loyaux au pouvoir central. Ils obéissent aux règles de la République française sans les remettre en question. Ils croient que Paris doit rester le centre de gravité politique, économique, culturel, médiatique.
Certains sont politiciens, d’autres journalistes, professeurs, militants dans diverses associations …
On les trouve à gauche comme à droite. Ils dépendent, financièrement le plus souvent, de subventions d’argent public largement accordées par le pouvoir central et ses relais en Bretagne. De subventions, mais aussi de menus privilèges …
Ce ne sont pas toujours des méchants ou des cyniques. Beaucoup sont sincères. Mais leur posture est claire : la Bretagne ne peut exister que dans les limites imposées par le pouvoir central.
Ils se méfient ici des mots comme souveraineté, autonomie, liberté mais en usent et en abusent si ces mots évoquent d’autres nations et peuples du monde.
Ils nient le droit à décider pour Nous-Mêmes.
Pour eux, revendiquer autre chose que le cadre français est une forme d’hérésie, de retour au passé, et fait de vous un anti-républicain … jusqu’à vous taxer de toutes sortes d’autres mots compte double et triple, plus …phobe les uns que les autres, allant jusqu’à invoquer des présidents de deux grands pays.
Loyauté envers qui ? Et pourquoi ?
Le mot loyaliste vient de loyal, c’est-à-dire fidèle.
Mais fidèle à quoi ? À qui ? À quel pouvoir et avec quelle vision du monde ?
Être loyaliste en Bretagne aujourd’hui, c’est être loyal à un État qui :
- a annexé la Bretagne en 1532,
- a interdit le breton pendant des siècles,
- a divisé la Bretagne en 1941,
- refuse sa réunification malgré 70 % d’opinions favorables,
- centralise les budgets, les décisions, les carrières,
- méprise les initiatives locales, sauf celles téléguidées ou tolérées par le pouvoir central.
Peut-on se dire « progressiste » et continuer à défendre ce système ?
Peut-on rester fidèle à une structure qui asphyxie toute initiative bretonne ?
Les Loyalistes sont souvent des associations, des médias, des politiciens qui vivent ou survivent grâce à ce système.
Loyalistes ou Légitimes en Bretagne : NHU Bretagne choisit son camp
Chez NHU Bretagne, nous avons décidé de nommer les choses. Même si cela doit embarrasser certains. Et de choisir notre position. Nous ne sommes ni neutres ni centristes. Nous sommes Légitimes.
Car c’est bien la Bretagne qui est légitime. Par son Histoire, sa culture, sa peuple, son droit à décider.
Nous n’avons pas besoin de l’aval de Paris pour exister.
Loyauté n’est pas légitimité.
Obéir n’est pas construire.
Nous ne demandons pas l’autorisation d’exister.
D’où vient la légitimité ? Une notion fondée en droit et en histoire
La légitimité n’est pas une opinion. C’est un principe fondé en droit. C’est ce qui rend un pouvoir acceptable, juste, reconnu par ceux qui le subissent ou le construisent.
- Légitime, c’est ce qui découle de la volonté du peuple.
- Légitime, c’est ce qui respecte l’Histoire, les cultures, les aspirations démocratiques.
- Légitime, c’est ce qui se fonde sur le consentement, et non sur la contrainte.
L’État français s’est toujours imposé en Bretagne sans le consentement des Bretons. Il gouverne sans leur consultation. Il ignore les référendums locaux, les mobilisations citoyennes, les votes pour l’autonomie.
Même les « voeux » du Loyaliste Loïg Chesnais-Girard sont ignorés 😉
Donc, sur le plan strictement démocratique, il est illégitime en Bretagne.

Les Loyalistes défendent le statu quo
Le loyaliste breton ne remet rien en cause, ou si peu! Au mieux, il fait semblant pour plaire au plus grand nombre de citoyens, qu’il voit surtout comme des électeurs.
Il s’adapte au cadre et pense que Paris est la solution, jamais le problème. Il croit aux réformes venues d’en haut, aux promesses vides, aux compromis sans lendemain. Et il obéit.
Parfois ministre, député, préfet ou élu local, il répète ce qu’on lui a appris : que la France est indivisible, que la République est universelle, que « l’ethno-diversité régionale » est un danger.
Mais en réalité, il protège un système figé, vertical, dépassé.
Un système dans lequel la Bretagne reste à la marge, toujours en attente, toujours dépendante.
▌🗨️ Loïg, 72 ans, retraité à Vannes / Gwened
« On est bien en France. Pourquoi changer ce qui marche ? La Bretagne a toujours été française. Faut pas réveiller les vieux démons. Moi, ce que je veux, c’est la tranquillité. »
▌🗨️ Michelle, 68 ans, ancienne institutrice à Dinan
« Je comprends les jeunes, mais faut pas tout casser non plus. On a une belle République. Et puis, parler breton, ça sert à quoi aujourd’hui ? C’était bien pour nos grands-parents, mais c’est fini. »
Les Légitimes bâtissent l’avenir breton
Les Légitimes ne veulent pas simplement protester. Ils veulent proposer et ne se contentent pas de revendiquer.
Ils construisent.
Dans l’agriculture, l’éducation, les médias, l’économie, la culture, l’écologie… ils innovent, expérimentent, agissent.
Ils ne veulent pas du pouvoir pour le pouvoir, contrairement aux Loyalistes qui veulent ce pouvoir pour eux et leur parti politique basé vers Paris.
Mais veulent le pouvoir de faire autrement, dans les intérêts de la Bretagne
Ils savent que le monde change. Et ils savent que l’État français n’est plus capable de s’adapter à ces transformations.
Les Légitimes veulent une Bretagne libre, mais pas repliée.
Forte, mais pas autoritaire.
Enracinée, mais ouverte.
▌🗨️ Maïwenn, 24 ans, entrepreneuse à Kemper
« On a monté une boîte en ligne avec des potes. On vend des produits bretons dans toute l’Europe. On ne veut pas partir à Paris. On veut prouver qu’on peut tout faire d’ici. La Bretagne, c’est pas la province. C’est notre terrain de jeu. »
▌🗨️ Kilian, 21 ans, étudiant à Nantes / Naoned
« Pour moi, être Légitime, c’est juste penser que notre avenir ne se décidera pas à l’Assemblée nationale. Le monde change vite. On ne peut pas rester figés dans un vieux modèle jacobin. C’est maintenant qu’il faut oser. »
Pourquoi les Légitimes sont l’avenir, et non la marge
On les accuse parfois d’être utopistes, rêveurs, minoritaires. C’est faux.
Les Légitimes sont l’avant-garde d’un changement de fond. Leurs idées avancent partout en Europe : Écosse, Pays de Galles, Catalogne, Flandre, Corse, Sardaigne…
Partout, les peuples veulent reprendre la main. Et la Bretagne n’y échappera pas.
Ceux qui s’accrochent au vieux modèle français centralisé vivent déjà dans le passé.
Ceux qui construisent une Bretagne active, autonome et responsable tracent la voie du XXIe siècle.
Loyalistes ou Légitimes en Bretagne : une fracture structurante, fondatrice, assumée
Ce clivage Loyalistes / Légitimes n’est pas un slogan.
C’est un outil d’analyse.
Un révélateur.
Un repère.
Il permet de comprendre qui est qui. Qui défend quoi.
Et surtout : qui construit l’avenir.
À NHU Bretagne, nous allons l’utiliser, le diffuser, le défendre.
Dans nos articles, nos titres, nos visuels, nos interviews.
Nous allons l’imposer dans le débat breton.
En Bretagne, il y a ceux qui obéissent à Paris, les Loyalistes
Et ceux qui pensent Bretagne, les Légitimes
Il faut choisir sa voie
❓FAQ — Questions fréquentes sur les Loyalistes et les Légitimes
🔹 Est-ce que tous les élus bretons sont des loyalistes ?
Non. Certains élus locaux sont sincèrement engagés pour la Bretagne. Mais beaucoup, une fois à Paris, se taisent, s’effacent ou s’adaptent. Ce sont ces élus qui deviennent loyalistes par confort ou opportunisme.

🔹 Les Légitimes sont-ils forcément indépendantistes ?
Pas forcément. Tous les Légitimes ne réclament pas l’indépendance immédiate. Mais tous veulent plus de souveraineté bretonne, plus de pouvoir local, plus de respect pour le peuple breton.
D’ailleurs, faites-vous bien la différence entre « autonomie » et « indépendance » ?
🔹 Est-ce que ce clivage remplace le clivage gauche/droite ?
Oui. Il le dépasse surtout.
Ceux qui seront mal à l’aise dans ce choix Loyalistes VS Légitimes s’accrocheront au périmé gauche / droite pour ne pas choisir et se dévoiler. Mais cette position rétrograde n’y changera rien. Car aujourd’hui, le vrai clivage politique en Bretagne est celui qui sépare :
- ceux qui acceptent le cadre imposé : les Loyalistes
- de ceux qui veulent le transformer : les Légitimes
🔹 Pourquoi NHU Bretagne prend parti ?
Parce que nous ne sommes pas neutres. Nous croyons à une Bretagne plus forte, plus libre, plus ambitieuse encore.
Et parce que l’équilibre des forces impose de choisir une voie pour la Bretagne.
Et vous, êtes-vous Loyaliste ou Légitime ?
3 commentaires
Excellent.
Pour ajouter une pierre Légitime, depuis le 6 Septembre 2024, après 10 années de tractations et de négociations, la Chancellerie du Duché de Bretagne,(version 2025, reconstitué en 1988), est désormais reconnue par la Fédération de Russie comme un Pays souverain.
Nous leur avons fait parvenir notre Protocole Bilatéral d’Accord de Siège afin de reconnaitre réciproquement des Ambassades Officielles et des Consulats.
Et la Fédération de Russie nous avait fait savoir qu’ils l’avaient bien reçu.
Il faut comprendre que tous les pays, la Russie ne fait pas exception, ne répondent qu’a des Pays souverains. Surtout pour des accords de sièges( Ambassades, consulats, missions diplomatiques en tout genres ) qui sont les bases des relations diplomatiques internationales. Bien avant l’ONU ou la société des Nations…
La première d’une longue liste de pays près à officialiser ces relations…
.
D’autre part, après en avoir fait part au secrétaire de l’ONU en Octobre 2024, la Bretagne a officiellement adhéré à la Charte des Nations Unies le 18 Juillet 2025.
Le tout après avoir fait parvenir auprès du chef de l’état français(et à l’ONU), comme le protocole l’exige, le 4 Juin 2025, le Parent Pariae entérinant le Transfert de Tutelle Régalienne et de Souveraineté.
Celui-ci avait jusqu’au 5 aout pour s’y opposer, le protocole imposant 2 mois pour contester auprès de l’ONU.
Nous sommes le 10 Aout et aucune contestation n’a été déposée auprès du Conseil de Sécurité…
Un nouvel Espoir
Un nouvel Avenir
Marc
La B4 et les PDL datent de 1938 et non de 1941.
L’Etat central a toujours consulté nos élus. S’il les avait écoutés, il aurait fait fusionner les deux régions depuis longtemps : Rennes et Nantes veulent être au centre d’une grande région, même si cette région n’a aucun sens.
Prétendre que l’amputation de la Bretagne ne serait la faute que de l’Etat, c’est inciter les électeurs à continuer de voter pour des politiciens pro-grand-ouest, comme si cela était sans conséquence.
Et accessoirement, c’est dédouaner les partis bretons qui font alliance avec ces politiciens.