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La France est devenue un bateau ivre, qui prend eau de toutes parts.
Afin d’éviter de sombrer avec, la Bretagne doit s’en désarrimer. La France est un pays sur-endetté, où les crises d’ampleur s’aggravent. Pour ne pas avoir su se réformer, elle risque d’imploser, tant les maux qui la rongent sont incommensurables. La société Française est totalement fracturée et sans ciment, au bord de l’éclatement. Dans les grandes villes, il n’existe plus de « vivre ensemble », mais une juxtaposition d’individualités qui se croisent, sans se rencontrer, dans un maëlstrom déliquescent.
La Bretagne à cinq départements doit prendre son destin en main.
Dans un cadre Européen, elle se dotera d’un parlement, d’un gouvernement, d’institutions efficaces et de médias Bretons. Toutes les politiques publiques Bretonnes doivent être élaborées, suivies et réalisées au plus près du niveau local. Notre développement s’accompagnera également d’une politique de partenariat étroit avec nos voisins Celtes : Cornouailles, pays de Galles, Irlande, Ecosse. Des Etats de l’union Européenne sont ainsi plus petits, moins peuplés et dotés d’un PIB inférieur à la Bretagne historique.
Le modèle de société bretonne à reconstruire devra placer l’humain au coeur de nos préoccupations.
Disposer d’une région forte et cohérente, de racines solides, d’habitants ouverts sur le monde et ancrés dans leur territoire, est un vecteur formidable pour répondre aux défis actuels. Avoir une culture, une Histoire, une identité, loin d’être un signe de repli sur soi, sont des facteurs importants pour partager et échanger, dans un espace mercantile mondialisé, qui s’uniforme et s’appauvrit. Nous devrons recréer une véritable solidarité en Bretagne. A cet égard, le Bhoutan, petit pays Bouddhiste niché au coeur de l’Himalaya, pourra nous servir d’exemple, car il serait celui où le « bonheur intérieur brut » est le plus élevé au monde…
Les Bretons sont viscéralement attachés à leur terre.
Nos traditions druidiques et Celtiques nous ont appris à aimer passionnément la nature et notre environnement. La Bretagne est un pays magnifique, doté d’une côte extraordinaire. Ce capital doit être restauré lorsqu’il est dégradé, développé et surtout valorisé. Non seulement notre santé et nos conditions de vie en dépendent, mais la promotion de nos patrimoines écologique, historique et culturel seront attractifs pour le tourisme. Ainsi, la Slovénie, qui est élu le pays le plus écologique d’Europe, en a fait un argument de marketing décisif. Toutefois, cette politique volontariste doit être pragmatique et non punitive. Elle devra ainsi se situer au centre de l’échiquier politique et se débarrasser d’oripeaux idéologiques hors sujet par rapport à la défense de l’environnement.
En conclusion…
Si elle veut survivre et prospérer, la nation bretonne ne devra son salut que dans son émancipation. Il est grand temps de redonner au peuple Breton la faculté de vivre, décider et travailler au pays.
1 commentaire
Prenez-vous part à la réflexion initiée par Bretagne majeure et Bretagne war-raok?
Si ce n’est pas le cas, il faudrait entrer dans la danse… La confiance dans les élus de la Région est toute relative car ils sont bien trop proches des partis français pour être réellement crédibles , surtout après Carhaix ( leur prétexte à leur absence est ridicule ) et le revirement de LG Chesnais au FIL fait pitié. C’est mon sentiment…
Juristes, Historiens, géographe, journalistes forment le gros de la réflexion. Un seul représentant politique en la personne de Christian Troadec…Il y a donc de la place pour des représentants politiques.
Ils faut pousser et bousculer les idéologies qui envahissent la réflexion politique bretonne et qui l’étouffe. Les gens sont passés à autre chose.
Pour les politiques qui nous dirigent, l’être humain n’existe plus … C’est le système de pensée qui compte; dans le cas présent, il s’agit de la pensée occidentale qui est malade de son pouvoir bien mal acquis et qui sépare systématiquement l’être humain de la nature. C’est aussi votre discours si je comprends bien: vous n’accusez pas l’occident mais vous n’en êtes pas loin…
Etre de quelque part, être d’une culture particulière, se reconnaître d’une identité singulière est absolument insupportable pour les dirigeant occidentaux devenus les promoteurs du mondialisme capitaliste ou de l’universalisme de gauche ce qui aboutit a peu près à la même chose: l’éradication des cultures. Et pourtant la seule référence qui soit est celle de la Nature de laquelle éclosent LES cultures et cette Nature est celle qui nous détermine: la nature et ses lois. En ce qui nous concerne la CONDITION HUMAINE. Les Bretons le savent bien eux qui parle de l’Ankou et fleurissent leurs morts. Seul à mon sens la nature et le rapprochement que l’on doit tenter de faire avec nos racines sont susceptibles de sauver les minorités sans les rendre esclave d’une idéologie quelconque . L’avenir est dans la nature de l’homme et non pas dans le progressisme technologique qui déshumanise de plus en plus , ni non plus dans le confort matériel qui tue la nature qui nous détermine.