acteurs économiques bretons

Appel aux acteurs économiques bretons

de NHU Bretagne
Publié le Dernière mise à jour le

Il y quelques jours, se déroulait à Kemper la cérémonie de remise des Colliers de l’Hermine.
Quatre Citoyen(ne)s breton(ne)s étaient honoré(e)s à cette occasion.
Parmi eux, Yvette PEAUDECERF, Bernez AUDIC, Denez PRIGENT et Danièle NOVELLO-FLOC’HLAY dont nous publions ci-dessous une partie de son allocution.

En particulier son appel aux acteurs économiques bretons.

« … Mais, c’est surtout au concept Made in Breizh lancé en 1984 auquel je pense. Et j’y pense toujours ! Soutenue par des présidents d’honneur exceptionnels, Éric Tabarly, Bernard Hinault, Jean-Loup Chrétien, Patrick Morvan et de grandes entreprises bretonnes telles Brittany Ferries, Brit Air, Les Transports Le Calvez, la Sill, l’américain Fleetguard notamment, mon ambition était de mettre en valeur par une signature collective la créativité bretonne High Tech qui s’exprime aujourd’hui dans les multiples start-up qui portent haut l’innovation bretonne au niveau national et international.

deux exemples actuels :

• la technique bretonne du plastique biodégradable créée en Bretagne, a été emportée par Thomas Pesquet pour son voyage dans l’espace. Sans parler du pâté Hénaff !

•  des chimistes de Rennes / Roazhon viennent d’inventer un plastique soluble dans l’eau. A ce titre, il n’est pas surprenant que LCI TV , le 13 septembre dernier évoque la Bretagne comme la nouvelle Silicon Valley.
Je suis heureuse, dans ce sens, de toutes les initiatives marketing qui mettent en valeur la Bretagne tel Produit en Bretagne.
Aujourd’hui, j’espère encore que les chefs d’entreprise bretons se regroupent à l’image de Produit en Bretagne et affirment de la même manière l’économie créatrice bretonne actuelle.
Ainsi, le personnel des entreprises pourrait par exemple apprendre l’Histoire de la Bretagne et la langue bretonne sur leur temps de formation.
Pour une signature collective de la créativité économique bretonne.

Enfin, un ultime espoir …

La création d’une Fondation de sauvegarde des Langues de Bretagne à l’initiative des grands patrons bretons.

Au-delà de la langue, je pense aussi qu’un combat s’impose pour obtenir l’enseignement de l’Histoire de la Bretagne. Je ne vois pas en quoi cet enseignement nuirait à l’enseignement de l’Histoire de France comme celui d’autres pays. Pour l’avenir, il est primordial que les jeunes Bretons connaissent l’Histoire de la Bretagne. L’apprentissage d’une langue nécessite cette connaissance.

Ainsi, comme le rappelle Yvon OLLIVIER dans la remarquable introduction de son livre Chroniques d’un Peuple Oublié, si nous ne voulons pas disparaitre, il faut nous battre unis encore et toujours et surtout, ne compter que sur nos propres forces face à l’adversaire que nous connaissons tous : le « système France » comme il le dit si bien.
Pour terminer, en évoquant la richesse du bilinguisme, notamment pour nous, Bretons, je citerai un proverbe arménien :
« Autant de langues tu connais, autant de fois tu es un homme »

Betek an Trec’h, Dalc’homp mat !
BEVET BREIZH »

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