Notre belle forêt armoricaine attire de nombreux amoureux de la nature, sur les pas du Roi Arthur, à la recherche de facétieux korrigans ou encore de quelques mégalithes chargés de mystères. Des sentiers, parfaitement balisés, guident les promeneurs à travers les bois, ponctués de pancartes rassurantes et de généreuses explications.
Sommaire
La poésie des sous-bois au secours des promeneurs.
Mais dès lors que le chemin se transforme en étroit sentier, qu’il s’ouvre sur plusieurs itinéraires possibles, se met à serpenter ou que la lumière commence à faiblir, rares sont ceux qui osent s’aventurer au-delà d’un dernier marquage. Il monte alors comme un sentiment d’angoisse.
Ainsi les contes de notre enfance ne sont finalement pas si loin ! « Des chemins obliques et contournés présenteraient un dédale inextricable dans lequel la crainte de s’égarer ne peut que jeter dans une incertitude inquiétante» Morel, 1802. Car la part obscure associée à la forêt perdure encore aujourd’hui.
Qu’il s’agisse d’être désorienté, voire de se perdre, ou de faire de mauvaises rencontres, réelles ou imaginaires.
Et si la poésie venait au secours des promeneurs ?
A la découverte des bois de Landévennec
Afin de (re)découvrir ce monde fabuleux, je vous invite à plonger dans les merveilleux sous-bois de Landévennec. Car cette forêt armoricaine domaniale couvre 465 hectares répartis en deux massifs : le bois du Loch avec sa Réserve Biologique Intégrale (côté rade de Brest) et le bois du Folgoat (côté Aulne maritime).
Depuis de nombreuses années, avec mon cheval Ouragan, je me plais à m’évader dans cet univers hors du temps. Explorant chaque recoin de cette forêt. Les chemins de randonnée, dont le fameux GR34, accueillent régulièrement des promeneurs. Mais de nombreux petits sentiers demeurent encore le domaine de quelques égarés volontaires, saluant les araignées sur leur passage.
C’est pourtant ici que commence la magie des lieux. Car c’est en s’éloignant des grands chemins tracés devant soi que l’on devient attentif à notre environnement. A ces « petits riens » qui prennent toute leur importance. Les sens sont en éveil, notre imagination nous ouvre de nouveaux horizons. Et chaque rencontre avec les habitants des bois devient une chance.
De surprise en surprise, je ne cesse de m’émerveiller devant cette poésie de la vie qui s’offre à nous, dans sa simplicité et sa cohérence, aux généreux parfums d’humus.
Se ressourcer en forêt armoricaine
Car la forêt nous offre un sentiment de bien-être. Également nous aide à évacuer nos peurs du quotidien en nous rapprochant de l’essentiel. Au Japon, on a même inventé le « bain de forêts ». En fait une nouvelle thérapie anti-stress qui fait des émules dans le monde ! Selon la très sérieuse étude du professeur Li menée en 2009, les résultats sont plus que probants : le système immunitaire après exposition à un « bain de forêt » est renforcé.
Notre peur ancestrale des sous-bois ne serait-elle donc que le fruit d’un lourd héritage culturel ?
Les arbres sont et ont toujours été notre famille. Et si on laissait notre cœur nous rapprocher de nos origines, si on s’abandonnait dans ce prodigieux refuge, pour retrouver notre essence même, pour se retrouver, tout simplement ? Laissons-nous guider par la poésie de l’instant…
Forêt armoricaine et Matin des Arbres
Ainsi qu’est né le livre « Matin des Arbres ». C’est à dire une invitation à se ressourcer au cœur de notre mystérieuse forêt armoricaine. Cinq années de photographies prises au fil des saisons et des atmosphères, accompagnées d’une quarantaine de poèmes inédits de mon précieux ami Frère Gilles Baudry, moine à l’abbaye de Landévennec.
Notre vision poétique des sous-bois propose au promeneur d’oublier ses peurs et de s’émerveiller devant ce miracle de la vie. Même les araignées deviendront vos amies !
Si vous souhaitez commander un exemplaire de « Matin des Arbres », n’hésitez pas à me contacter via mon adresse : poesiedelinstant@gmail.com
Livres
Matin des Arbres, 2017 (autoédition)
Site internet : http://aicha.photos/
Contact : poesiedelinstant@gmail.com